Vendredi 22 novembre 2024

Politique

CNL : Des policiers bloquent l’entrée de la permanence nationale

03/06/2023 3
CNL : Des policiers bloquent l’entrée de la permanence nationale
Simon Bizimungu : « Il est inquiétant que des policiers soient déployés à la permanence sans avoir informé les dirigeants du parti »

Une dizaine de policiers ont pris position devant l’entrée de la permanence nationale du parti Congrès national pour la liberté (CNL) sise à Mutanga-Nord dans la ville de Bujumbura depuis la matinée de ce 3 juin.

A 10 heures, l’entrée de cette permanence du CNL, le principal parti d’opposition dirigé par Agathon Rwasa, était bloquée par ces policiers. Certains militants portant des badges de ce parti n’ont pas été autorisés à entrer. Ils n’ont pas eu d’explications sur ce refus.

Au quartier 9 en zone urbaine de Ngagara où se trouve sa nouvelle permanence en construction, la situation était la même. Trois policiers s’y trouvaient aussi à 10h30.

Sur son compte Twitter, le CNL indique que « la police bloque toute entrée et toute sortie » dans sa permanence : « Cela est d’autant plus inquiétant pour les Inyankamugayo que les policiers en charge de la sécurité des responsables de ce parti ont été rappelés et pourraient être retirés ».

Le secrétaire général du parti CNL, Simon Bizimungu, indique que ces policiers sont présents à la permanence de ce parti depuis 4h30 de ce 3 juin : « Nous ne savons pas encore ceux qui les ont envoyés et la raison derrière leur présence sur les lieux. Le parti CNL est reconnu par la loi et respecte la loi. Il est inquiétant que des policiers soient déployés à la permanence sans avoir informé les dirigeants du parti ».

Iwacu a contacté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en vain. Dans sa correspondance du 17 mai, le ministre Martin Ninteretse à invalidé les conclusions des récents congrès ordinaires et extraordinaires du CNL. Ce qui n’a pas plu au président de ce principal parti d’opposition.

CNL

Forum des lecteurs d'Iwacu

3 réactions
  1. Rukara

    Le CNDD-FDD a décidé d’instaurer un système d’un seul parti politique au Burundi sans le dire a haute voix. Mais les faits sont là et têtus. Il nyakurise les partis a bout de champ, supprime physiquement des lors que c’est possible sans trop de dégâts toute voix discordante, vole les élections des qu’il les perd, etc…
    Tout ça dans l’espoir de garder le pouvoir jusqu’à ce que Jesus revient sur la terre pour proclamer la fin du monde.
    Comment peut-on être si aveugle et ignorant pour apprendre des leçons de l’histoire: Mobutu, Papa Doc, Polpot, Mugabe, ne sont pas rester au pouvoir infiniment.
    Cependant tous ces regimes avaient un point commun, car ils se caractérisaient par le maintien d’un dictateur au pouvoir.
    Dans le cas du CNDD FDD, c’est plutôt le maintien d’un système qui est mis en avant. Mais le résultat est le même sur la population. Eeh oui n’en déplaise au président du Burundi, on est toujours classé premier pays le plus pauvre au monde, eeeh oui il faut détenir un record du monde aussi, pourquoi pas nous?
    Le président actuel en acceptant les pratiques actuelles de son parti consistant a vouloir neutraliser le principal parti de l’opposition est entrain de soutenir ce maintien d’un système qui ne faut que précipiter le Burundi dans une misère sans nom.
    Aujourd’hui le Burundi a besoin d’un deuxième héros national pour le délivrer du gouffre dans lequel les dirigeants issus du parti CNDD FDD l’ont plonge mais le président Neva est entrain de rater cette occasion de reformer tout le sytème politique au Burundi pour le bien des Burundais. Il préfère le maintien du système qui l’a mis au pouvoir et on se rappellera de lui comme un président qui n’a jamais pu mettre en pratique les idées qu’il clame haut et fort (justice pour tout le monde, zéro corruption, juguler la misère du peuple), bref un président qui parle tout simplement, sans agir. Il sera jugé tres sévèrement par son peuple.

  2. jamahaar

    En Afrique lorsque le pouvoir a peur de perdre les elections face a l’opposition, le gouvernement recourt aux vieilles pratiques en vigeur sous la dictature:le harrasselemt et l’intimidation voire l’emprisonnement des leaders des partis de l’oppostion apres des proces bacres. Peut-etre que le CNDD-FDD a eu vent que le CNL pourrait lui ravir le pouvoir en 2025. L’isure du pouvoir et le manque de nouvelles idees novatrices a proposer a la population burundaise avec un bulan socio-economique desastreux, le recours a la force parrait etre la seule solution pour rappeler qui est en charge a toute voix discordante pouvant semer le doute dans les esprits des electeurs. A cout sur le CNL et l’Honorable Agathon Rwasa font peur au pouvoir en place depuis 2005.

    • Kaze

      Uraze ubatabare, ureke kuvugira mugifurifuri ngaho winyegeje QB, mbe ko wama winyegeza iminsi yose aho kuvugira ahabona? murabesha ivyanyu twarabitahuye. Muguma mukokeza kuko muzi neza ko mutari abarundi. Ariko ntangorane kazima tubazi, ibuye ryabonetse ntiriba ricishe isuka. Turabazi mwese!!!! U burundi buzoguma buhagaze bwuma, ibihuhusi vyose vyaraje birabusiga buhagaze. Niba uno munsi mwiyumvira ko ubukiriro muzoburonkera muri Paripe ya Rwasa, C’est fini.

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