« Les policiers chargés de ma sécurité ont reçu l’ordre de quitter ma résidence. Les remplaçants sont arrivés sans que je sois informé de ce changement. On m’a dit que c’est une simple relève. En matière de sécurité, le concerné devrait normalement choisir sa garde rapprochée », fustige Agathon Rwasa, président du parti CNL (Congrès national pour la liberté).
Il dit n’avoir pas accepté cette nouvelle garde : « Je ne peux pas accepter une garde qui m’est imposée alors que je ne sais même pas les mobiles derrière ce changement ».
Agathon Rwasa indique qu’il a contacté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique : « Il m’a répondu qu’il ne dispose pas d’ informations à ce sujet et qu’il allait se renseigner ».
Sur son compte twitter, le ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la Sécurité publique parle d’une relève normale du personnel de la Police : « C’est une routine à la Police nationale et à la FDNB (Force de défense nationale du Burundi) ».
Ce changement de la garde du président du parti CNL se passe au moment où des policiers ont pris position, depuis la matinée de ce 3 juin, devant la permanence de ce parti sis à Mutanga-nord dans la ville de Bujumbura et devant la nouvelle permanence nationale en construction au quartier 9 dans la zone urbaine de Ngagara.
Agathon Rwasa déplore le déploiement de la police à la permanence du parti sans avoir informé les responsables du parti : « Si nous avons violé la loi quelque part, il faut qu’on nous le dise. Il est déplorable qu’on nous interdise l’accès à notre permanence sans nous informer de la raison derrière cette interdiction ».
Et pourquoi notre pays dépense nos fonds public pour garder un chef de parti?Cela ne se justifie pas.
De l’autre coté de la rivière Akanyaru, Seul président Kagame et son premier ministre ont des gardes mais dans note le pays le Burundi, un simple imbonerakura doit être escorté…
@Bite
Tu as une drôle de référence comme bonne gouvernance. J’ai déjà croisé un 1er ministre en train de faire du vélo tout seul comme un grand. Et pourtant il ne m’a pas dit il ne m’a pas dit qu’il était 1er ministre d’un paradis.
Le CNDD-FDD est maître dans ce genre d’intimidations. C’est ce qu’ils ont fait pour les frondeurs du CNDD-FDD en 2020. On leur a retiré la garde. C’est une manière de te faire sentir que tu n’es pas en sécurité pour te faire peur. là , ils veulent faire peur RWASA l’empêcher de faire ses mouvements et réunions voir même , le faire quitter le pays.
Les autorités doivent arrêter ça car ça nous retourne en arrière. Toutes ces chicaneries politiques ont fait que notre pays soit le dernier de la planète
Au fait, pourquoi faut-il stationner des policiers ou des soldats pour garder les domiciles des chefs de partis politiques aux frais des contribuables? Les agents de l’ordre public devraient etre charges de combattre les crimes et proteger les frontieres du pays contre un ennemi exterieur au lieu d’etre postes devant des villas des hommes et femmes politiques autres que le President de la Republique et quelques hauts responsables du pays qui ont des secrets d’Etat a poteger. Le pays est suppose etre en paix et en securite sur tout le territoire, a en croire les responsables du CNDD-FDD et du gouvernement.En toute logique,les Burundais devraient se sentir en securite dans leurs maisons et etre mesure de circuler librement partout la ou ils desirent se rendre sans craindre d’etre arretes ou tues. Apparemment la guerre et l’insecurite persistent encore malgre les slogans officiels.
Le Burundi du CNDD-FDD n’est pas loin du monopartisme !
Il ne tolère que les partis politiques au poids plume.
Il devrait et peut le faire par de bonnes actions, non par la contrainte et l’intimidation des autres.
Il suffit de bien gérer le Pays montrer des résultats bénéfiques à la Nation et tout le score sera meilleur. Mais qu’il montre que la recherche de l’enrichissement illicite de quelques individus et les chicaneries internes priment sur l’intérêt national, rien de bien pour l’avenir du CNDD-FDD, tôt ou tard il finira comme l’UProNa. Le redressement du parti de l’Aigle et de son action, c’est maintenant. Plus tard sera trop tard.
Selon toute vraisemblance, le CNL est victime d’une décision arbitraire de la part d’un fonctionnaire “non-identifié”. Question aux juristes, ici présents: de quelle voie de recours dispose le CNL pour engager une action judiciaire contre le fonctionnaire en question, étant donné l’atteinte flagrante à ses droits fondamentaux? En existe-t-il une?
En tout cas le Sénégal est un bon exemple.
Pourquoi pas l’Ouganda ou le Rwanda, tant qu’on y est ?