Le président entrant de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) assure que cette commission fera preuve d’indépendance et d’impartialité.
«Nous allons exercer nos fonctions en tant que des personnes qui ne sont influencées par aucune institution, que ce soit étatique, politique, ethnique, etc. Nous sommes bien placés pour exercer notre indépendance», a déclaré Sixte Vigny Nimuraba, nouveau président de la CNIDH.
C’était ce vendredi 26 avril, lors de la remise et reprise entre les anciens et les nouveaux membres de ladite commission.
M. Nimuraba explique que leur souci n’est pas de figurer dans la catégorie A conféré par le haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme. «Nous allons renforcer et protéger les droits de l’Homme ici au Burundi. Et quand les droits des Burundais vont être respectés, nous allons nous en réjouir. Ainsi, ceux qui rétrogradent des commissions pourront se rendre compte du travail que nous aurions accompli sur terrain et ils jugeront», a-t-il précisé.
Jean-Baptiste Baribonekeza, président sortant de la CNIDH, a fait savoir que les questions des droits de l’Homme sont toujours liées à la situation politique qui prévaut dans le pays. « La CNIDH est appelée à jouer le médiateur », a-t-il conseillé au nouveau président.
Pour rappel, la CNIDH bénéficiait jusqu’en mars 2018 du statut A, c’est-à-dire du plus haut label dû à l’indépendance dont la commission faisait preuve par rapport aux autorités en place, avant d’être rétrogradé au statut B.