Lors de la célébration de la quatrième édition d’UmukenyererarugambaDay, à Gitega, ce samedi 5 avril 2025, les femmes ont été appelées à élire, à se faire élire et à contribuer dans le développement du Burundi. Elles ont été promises de représenter le parti CNDD-FDD jusqu’aux 40%.
Au stade Ingoma de Gitega, les femmes et les filles membres du parti CNDD-FDD venus de tout le pays n’oublieront jamais cette date du 5 Avril.
Débutée par un long défilé aux allures d’une parade militaire, la célébration de l’Umukenyererarugamba Day n’a pas été fait dans la dentelle. Le Stade Ingoma était noire de monde.
Tout âge confondu, les Bakenyererarugamba et les Imbonerakure étaient aux anges. En célébrant cette journée par des danses et des chants et jeux à la gloire de leur parti, il a été une nouvelle fois l’occasion pour elles d’exprimer leurs engagements de conduire le Burundi vers un pays fort et développé.
Hormis ces divertissements, même les discours du jour ont mis l’accent sur le rôle de la femme dans la réalisation d’un Burundi prospère en 2040 et développé en 2060.
Après avoir salué le rôle joué par la femme, que ce soit au foyer, dans toutes les tâches qui lui sont confiées ou dans les instances de prise de décision, Marie-Goreth Yamuremye présidente de la ligue des femmes du parti CNDD-FDD a demandé que les femmes soient beaucoup plus soutenues dans leurs projets de développement et nommées dans différentes organes et institutions jusqu’à dans des postes de représentativité nationales et internationales.
« Nous vous promettons de rester toujours unies et de nous entraider les unes les autres pour que personne d’entre nous ne reste derrière dans la marche vers un avenir radieux !»
Un cap va être franchi
Une demande qui n’a pas tombé dans les oreilles d’un sourd. Dans son bref allocution, Révérien Ndikuriyo, Secrétaire général du parti au pouvoir n’a pas passé par quatre chemins en déclarant que dans les élections qui arrivent, les femmes auront plus de places que d’habitude.

Selon lui, même les résultats du Recensement générale de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage ont montré que les femmes sont plus de la moitié de la population burundaise d’où une force principale dans toutes les réalisations de développement.
« Ne vous sous-estimez pas, le parti a déjà compris que les femmes ont un grand rôle à jouer dans ce pays. Sur toutes les listes électorales de notre parti, les femmes seront représentées en hauteur de 35 à 40% », a-t-il indiqué.
S’exprimant sur le rôle de la femme dans la promotion des valeurs de paix et de sécurité, comme pilier du développement durable, Révérien Ndikuriyo a réitéré son appel au changement de mentalités pour que les femmes contribuent d’avantage à l’éducation des enfants dans la famille à l’amour de la patrie.
« Si vous avez 3 enfants, éduquez-les et préparez-les dans l’optique qu’au moins un d’entre eux intègre les corps de défenses et de sécurité. Le pays est toujours défendu par ses fils et filles !»
Ce n’est vraiment pas une question de quota qui m’intéresse, c’est plutôt la qualité de l’élu-e qui fait la différence. Nos élus donnent l’impression d’être absents lorsque des questions cruciales se posent. A quoi bon avoir des multitudes qui ne disent rien lorsqu’il y a des dérapages et des magouilles?
Nous partons toujours d’une fausse supposition qu’en politique les hommes sont plus courageux, qu’ils ont plus d’initiatives que les femmes. Aujourd’hui, c’est la désillusion; avec les hommes, nous avons fait deux pas en avant et trois pas en arrière. Nous ne devons pas persévérer dans cette voie apparemment sans issue. Nous devons penser à « essayer autre chose », et pourquoi pas placer nos destinées dans les mains des femmes. Elles au moins détournent moins et ont un sens plus vif et une préoccupation constante pas seulement de leur bien-être et leur famille, mais aussi et bien plus du bien-être commun.
C,est de cette manière que l’on cadonne son propre cerveau à quelqu’un d’autres. Ces malheureuses femmes qui se font manipuler. c’est malheureux.