Au terme d’un conclave à Bruxelles, le Cnared a élu son nouveau directoire. Son porte-parole retrace les priorités de la nouvelle équipe.
« Pour le Cnared, la priorité des priorités est la poursuite d’une recherche d’une solution négociée à la crise burundaise », a déclaré Pancrace Cimpaye, reconduit au poste de porte-parole. C’est aussi la poursuite des contacts avec la facilitation pour que de véritables négociations entre le régime de Bujumbura et l’opposition aient convenablement lieu.
Selon Pancrace Cimpaye, ce qui se passe actuellement à Arusha est une farce. « Nous devons y mettre fin afin d’entreprendre une réelle organisation de véritables pourparlers.»
Par ailleurs, il ajoute que le défi majeur reste la restauration d’un Etat de droit au Burundi, le respect de l’Accord d’Arusha et de la Constitution. Le combat qui est à l’ordre du jour est la mise à l’honneur de l’esprit et de la lettre de l’Accord d’Arusha.
Le CNARED est absent à Arusha
Le porte-parole du CNARED se veut optimiste quant à une issue positive de la crise burundaise : « Nous sommes pertinemment convaincus que le CNARED remplira cette mission ». Et de marteler : « La nouvelle direction du Cnared va user de tous les moyens pour décrocher un dialogue inclusif ». Pour lui, les douleurs qu’endure le peuple burundais pourront changer le cours de l’histoire.
Le CNARED a décidé de boycotter la quatrième session du dialogue inter-burundais, qui se tient en Tanzanie depuis le 27 novembre. Il reproche à la facilitation de ne pas l’avoir nommément invitée. Il a adressé un courrier au facilitateur, le 27 novembre, pour lui exprimer son « indignation par rapport aux manipulations autour de ce processus » et demander le report de la session afin de préparer un dialogue plus inclusif.
La nouvelle direction du Cnared est composée comme suit :
-Dr Jean Minani redevient président
-Aline Ndenzako est la première vice- présidente
-Pamphile Muderega est le deuxième vice-président
-Anicet Niyonkuru reste le secrétaire exécutif,
-Pancrace Cimpaye reste le porte-parole.
Cette nouvelle équipe est élue pour un mandat de neuf mois.
Aux prochaines nego-trucs, invitez moi per favor. J’ai besoin d’un peu d’argent pour acheter des souliers. Je ne suis pas tres regardant. Veuillez agreer tout ce que vous voulez.
@Ayuhu Jean Pierre: « Il n y a pas grand monde et par là, le refus de participer aux pourparlers d’Arusha -si refus il y a car à mon avis il n y a pas été invité »…
Le CNARED a totalement raison de ne pas participer à ce qui se passe à Arusha et qui ne donnera rien du tout. Au fait, a-t-on vraiment besoin de pourparlers sur le drame que vit le Burundi depuis avril 2015? Non, à mon avis, car l’auteur de cette situation est bien connu. Par le mensonge et la manipulation des institutions, il est parvenu à s’arroger un 3è mandat à la base de tous les malheurs des Burundais depuis lors. Les choses sont donc très claires, à mon humble avis. Les Accords d’Arusha du mois d’Août 2000, devraient être respectés intégralement y compris l’interdiction de 3 mandats présidentiels successifs. Or, celui-là même qui est à la base de la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays (des milliers d’assassinats ciblés, d’enlèvement et de disparition forcées, plus de 400.000 personnes forcées de quitter le pays pour raison d’insécurité sans parler de viols et de maltraitance de la population burundaise régulière par les Imbonerakure etc..) est à la manœuvre pour changer la constitution burundaise et régner indéfiniment sur un pays meurtri. C’est inacceptable… !
Sans entrer dans les diatribes de JP Ayuhu, je pense que le CNARED n’a pas encore compris le mode opératoire de ce qu’il appelle « médiation ». Cette médiation se comporte en chien méchant qui vous mord quand vous ne parvenez pas à cacher votre peur et qui vous respecte si vous lui faites face. Je proposerai au CNARED de lutter pour le remplacement de cette farce de facilitation (complication en réalité!) qui ne cesse de se moquer éperdument des contacts avancés par le porte-parole du CNARED. Le couple Mkapa/Museveni est au sommun de la corrosion politique, il est corrompu, incompétent et ne maîtrise que la loi du moindre effort. Avec ces caractéristiques, maintenir les deux corrompus comme médiateurs, c’est hypothéquer le purple burundais comme il ne l’a jamais été jusqu’à ce jour.
** le peuple burundais (pas le purple). Toutes mes excuses!
C’est bizarre que tout ce monde veuille être aux commandes dans ce pays ? Il n’y a rien d’autre à faire : développer des affaires au sein de la région, mettre sur pied des mini-stations de transformation des différents produits du pays,…
Ivyagusa bitera ubwenge buke !
Quand l’on dit que « le CNARED a décidé de boycotter la quatrième session du dialogue inter-burundais, qui se tient en Tanzanie depuis le 27 novembre », en reprochant à la » à la facilitation de ne pas l’avoir nommément invitée. », j’ai envie de rigoler et en même temps, ça m’attriste. Cela m’attriste de voir continuellement mon pays mis sur le banc des accusés parce que des hommes et femmes estiment ne pas avoir la place qu’il faut au pays pour des motifs divers et notamment la gouvernance qu’ils estiment lacunaire. Cette attitude du CNARED me fait en même temps rigoler par son côté théâtral. Oui, le CNARED, ce monstre qui venait déboulonner le pouvoir en place, a été crée avec fanfare et tapis rouge et les politiciens – peut-être naïfs- , y ont cru. Les plus clairvoyants ont vite déchanté. Je pense ici à Pacifique Ninihazwe, à Vital Nshimirimana dans un premier temps, suivi de l’ex homme fort du système DD Radjabu et bien d’autres ténors de l’opposition. Maintenant qui croit encore au messie CNARED? Il n y a pas grand monde et par là, le refus de participer aux pourparlers d’Arusha -si refus il y a car à mon avis il n y a pas été invité-, ne serait ni plus ni moins qu’une manière de se pérenniser en « monstre » sans lequel, la terre cessera de tourner. Et pourtant, elle tourne toujours!
Je suis totalement d’accord avec ton analyseet je trouve que uri umugabo abushitse kandi ubona kure!
Bashingantahe Ayuhu na Murundi,? Ni ukuri muzoze murababwira izo ntumva! Ariko bazumva ryari ko bari mukwaha kwa Bruxelles, logés et nourris. Abandi imbeho yabakakaje! kandi bafise ubwo burenganzira bwo kubaho neza! Leta y Uburundi nibayisonere kuko ikora nk umuvyeyi, nta nkomyi.! hari abandi bategetsi bahigisha uruhindo abo biyita « opposition » kandi bobo bavuga UKURI, badapfundika ibinyoma uko bukeye uko bwije. Murakoze