Après son conclave de trois jours, le directoire de cette plateforme de l’opposition burundaise demande au président de la République de ne pas soumettre le projet de loi portant révision de la Constitution au référendum.
Le président du Cnared, Jean Minani appelle le peuple burundais et la Communauté internationale à s’unir et à tout faire pour l’en dissuader. «Ce serait franchir une ligne rouge. Il ne faut pas toucher à la Constitution actuelle, il faut la laisser tranquille», insiste-t-il.
Selon lui, ce qui sortira de ce référendum n’engage pas et n’engagera jamais le peuple burundais. «Le peuple dira non à cette constitution amendée mais c’est le ‘‘oui’’ qui l’emportera».
D’après ce président du Cnared, l’objectif de ce référendum constititionnel est de piétiner l’Accord d’Arusha et d’enterrer définitivement la démocratie au Burundi.
Ce n’est pas l’avis de l’Ombudsman burundais. Pour Edouard Nduwimana, ce projet de Loi fondamentale respecte l’Accord d’Arusha. et le fait de la soumettre au référendum, c’est consacrer la démocratie. «J’appelle tout un chacun à voter oui, le moment venu».
Cependant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), indique que la campagne du ‘‘oui’’ et du ‘‘non’’ n’est pas encore venu. Cette période interviendra 14 jours avant le jour du scrutin prévu au mois de mai.
La Ceni rappelle que la sensibilisation en cours consiste seulement à l’explication du nouveau projet constitutionnel menée exclusivement par les membres du gouvernement ou toute personnalité déléguée.
A constitution belong to the people but not an agreement such as arusha accord
Nothing wrong to insert arusha agreement into constitution.
people have right to change anything they wish.
is part of beeing free and independent.
So dont make us in your « arusha prison »
Pour avoir lu l’entier de la déclaration de Dr Minani, j’ai deux observations à faire.
Il y a une répétition de déclarations tout azimut, qui, à longue, rendent et/ou ont rendu le CNARED une structure à « déclaration ». Elles vont du mouvement halte au 3ème mandat, au refus des résultats des urnes de 2015, en passant par leur position face à la médiation, interpellations sur interpellations à ce qu’il appelle l’opinion nationale et internationale, en passant par le peuple burundais, le président ougandais, les présidents des pays membres de l’EAC, le médiateur, l’OUA, l’ONU, Louis Michel, l’UE, Bill Clinton, la Fondation Nyerere etc…, contestation du projet d’amendement de la constitution à travers laquelle, Dr Jean Minani légitime les rébellions RED Tabara et ses deux sœurs rebellions ( sœurs pour autant qu’elles aient les mêmes objectifs)…
A force de déclarer tout en restant sur place, on se déclasse et sur, je ne sais pas si la voix du CNARED est toujours audible
Et dire que personne n’a encore songé à ajouter le Cnared à la liste des forces négatives!
@Mugisha
Force négative suppose une force avant qu’elle ne soit négative; est-ce le cas?
Si les meilleurs des hutu et des tutsi étaient promus, vous ne reconnaîtriez pas le Burundi en 10 ans. Le reste, c’est du verbiage et partage du gâteau. Nous connaissons tous ceux qui crient. Aho batwara bamariye iki Igihugu na Beneco ?
Accord d ‘Harusha naje sindayemera harya ivuga ngo 60% des hutus na 40% des tutsis
Ibintu vyose bibwirizwa kuba 50%-50% !!
Après 2020 le président aura droit à deux mandats de 7ans càd 14 ans donc il quittera le pouvoir à l’âge de 70 ans! ! ! ! Nukurindira rero ntakundi si kera cane!
Wapi mutama CNARED vyaragufyuye c »est trop tard ibwirizwa ryamaze guhinduka! Nawe rondera uwundi mukenyuro turabe ubugabo bwawe
La démocratie burundaise a porté une croix quand Ndadaye a été assassiné! Si ce Monsieur Minani parle de mettre une croix sur la démocratie burundaise, on pourrait lui rappeler ce qu’il a dit sur l’antenne d’une certaine radio au Rwanda au lendemain du 21 octobre 1993.
C’est vrai que le « oui » pourrait l’emporter, mais il serait irresponsable de prétendre connaître l’opinion de « tout » le peuple burundais… quand on n’a même pas été élu.