Cette plateforme de l’opposition radicale burundaise appelle la médiation à inclure dans les pourparlers inter-burundais tous les partis ou entités y compris les groupes armés qui se sont levés pour dire non au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Cette revendication intervient au lendemain de l’annonce par le bureau de la médiation de la date de la reprise du dialogue inter-burundais fixée au 21 mai à Arusha.
Selon Jérémie Minani, commissaire à la communication, le Cnared a indiqué au médiateur que si ces négociations visent à trouver une solution durable à la crise actuelle, elles doivent être les plus inclusives possibles et surtout inclure les groupés armés.
Une délégation de haut niveau du Cnared, a récemment été reçue par le facilitateur dans la crise burundaise, l’ancien président tanzanien Benjamin William Mkapa.
Message : informer le médiateur que le Cnared ne participera à ces négociations que s’il est invité comme une entité avec les partis et les organisations politiques ainsi que les hautes personnalités membres de son Directoire, conviés individuellement.
Le Cnared n’a pas encore reçu d’invitation officielle pour prendre part à ces pourparlers. «Nous attendons donc impatiemment de voir si le médiateur a compris nos revendications », insiste Jérémie Minani.
«Notre appel pour ces pourparlers est clair : il faut trouver d’urgence une solution pour mettre un terme à la violence. Les prisonniers politiques et les anciens manifestants doivent être remis en liberté et il faut créer des conditions permettant le retour des réfugiés. Ce sont là les urgences de ces négociations», précise ce commissaire à la communication. Ensuite, poursuit-il, il faut mettre en place un gouvernement de transition qui va organiser des élections libres.
Le Cnared demande au régime de président Pierre Nkurunziza de ’’saisir cette chance des négociations pour mettre fin à la crise actuelle’’. Contrairement à ce que pensent la plupart de ténors de ce pouvoir, note Jérémie Minani, le temps ne joue pas en leur faveur.
Ndi mu barundi benshi batemera ko aba politiciens bashaka kwinyegeza inyuma ya négociations kandi ataco bariko bamarira abanyagihugu. Ariko kandi ndi muri benshi batifuza ko ubutegetsi buguma mu minwe y’abariko batwaza igihugu umukazo bakirya bacicayeko kandi umunyagihugu ariko yicwa n’inzara. Hakwiye rero kwumvirizwa abantu batigeze bagira amaraso ku ntoke zabo.
@Jean-Pierre Ayuhu ,
Je lis souvent vos interventions et je pense que vous faites partie de la classe dirigeante actuelle que vous defendez bec et ongle. Laissez-moi simplement vous rappeler qu’en 10 ans de règne sans partage, vous avez fait du Burundi le pays le plus pauvre du monde (http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1164746-pays-pauvres/)
Comme si cela ne suffisait pas, vous avez cherché à vous maintenir au pouvoir en manipulant les institutions, en torturant, violant et tuant des centaines d’honnetes citoyens anti-troisième mandat et en jetant hors des frontières du Burundi plus de 250.000 de vos compatriotes! Si vous aviez au moins un bilan socio-économique positif à présenter aux Barundi, là au moins, on fermerait les yeux ! Maintenant tout ce que vous nous proposez c’est le statuquo i.e. corruption, violences, incompétences nous laissant dans un cercle vicieux de sous-développement et de pauvreté..! Nous en avons assez. Il est temps, grand temps que vous cessiez de prendre le Burundi en otage et le laisser évoluer pour se tirer du gouffre où vous l’avez plongé avec un autre leadership politique au sommet. Vous avez vraiment montré vos limites et incapacité foncière en matière de gouvernance politique ! Vous souffrez gravement d’un manque profond du sens de l’Etat… ! Seules les négociations vous donneront une voie de sortie relativement honorable. Sinon, je parie que parmi vous, il y en a qui risquent de finir leurs jours a La Haye comme Milosevic… ! Time will tell…..Just let us wait and see… !
Ico abarundi twomenya gusa, n’ uko ata wuri umurundi kurusha abandi, umurundi wese canke abashize hamwe barafise ikibanza mu gihugu no gutanga iciyumviro cabo, nta murundi yifuza kuja mu biganiro i ARUSHA atabifitiye uburenganzira, nkuko ata murundi n’umwe afise uburenganzira bwo kubuza abandi barundi kuja mu biganiro i ARUSHA, uwo wese afise ico ashikiriza akwiye gushika i ARUSHA, ahabwe ijambo, kuko kubona hari abihaye uburenganzira bwo kwica, kumugaza, kwangaza, kunyaga, gufungira ubusa no kurenganya abarundi, harageze yuko abarundi benshi bokumvirizwa, kuko ikiremwa muntu cose turangana imbere y’amategeko y’abantu n’Imana yo mw’ijuru, ntawokwishira hejuru y’Imana yaremye abantu bose, mu kwica uko ashaka, canke akagira abandi ukwo ashaka, kandi ata n’ico aba yari abamariye,
Seuls les plus forts et les mieux organisés devraient être invités. On ne négocie pas à 100 groupes.
Oui, dialogue « INCLUSIF » pour que une solution complete soit trouvee pour la Stabilite du Burundi, qui selon moi, se trouve dans : une Justice Independante + des Elections. Le Dialogue MKAPA pour la PAIX ne signifie pas necessairement le « Partage des POSTES ». En effet, il y a meme beaucoup d’exemples de negotiations avec des groupes terrorists: Angleterre/IRA, Espagne/ETA, Etats-Unis/Taliban,Nigeria/Boko Haram,etc. Les negociations supposent une recherche de la paix/cessezlefeu/solution durable avec changements systemique: par exemple, le Kenya, il y a deux ans, après le differend electoral, et l’accord de transition, a revu totalement le corps/organization judiciaire pour une Justice Independante: Bashir du Sudan ne peut plus remettre les pieds au Sudan, alors qu’en Uganda, c’est Besigye en prison, ditto Katumbi/RDC, Ingabire/Rwanda, Bavunginyumvira/Burundi….tous les secteurs sont instables s’il n’y a pas de Justice Independante…Prions pour le Dialogue avec la Sagesse du Mzee Mkapa, sinon le pays restera tres instable pour tres longtemps, malgre le souhait de la majorite pacifique des Burundais….La paix est un consensus general…Elle ne peut pas etre impose, elle est le fruit d’un dialogue entre frères citoyens..God bless.
Oui Claude Nahayo, en principe, je serais avec vous si l’idéale existait, Le problème avec nous (les Burundais) pour survivre dans ce pays de haine (pas celui de miel et de lait, proverbe d’un autre mensonge), nous avons développé un reflexe de nous mentir depuis des millénaires. C’est devenu culturel. Avant de faire le dialogue, il faut savoir c’est que c’est. Ça prend une école. Je crois que l’apprentissage, le test de dialogue commencerait dans la CVR.
ARUSHA II, c’est un autre mensonge. Tout ce monde qui parle aussi bien au gouvernement que dans l’opposition, peu nous inspire. Notre pays manque de véritables leaders nationaux. Les plus charismatiques, si je ne les idéalisais pas, ont été déjà tué lors des événements sanglants qu’a connu le Burundi,1962,1965,1969,1972,1988,1993.
Parmi ce monde qui parle d’ARUSHA, Qui vous ‘inspire? Dans mon cas, personne. Quel genre de pays où tout le monde veut devenir MONSIEUR LE PRESIDENT, même après avoir perdu aux élections? Sinduhije et Buyoya seraient des Présidents des Himas, Minani I veut devenir président pour se construire d’autres hôtels. Nyabenda voudrait devenir président pour s’enrichir au moyen de vol et de corruption. L’autre Minani veut juste remplacer Nkurunziza. Quant à Vital Nshimirimana, seuls les Tutsis hima sont des personnes. Et qui encore! C’est l’anarchie, mes amis.
Mon cher Claude, Si rien ne change dans nos mentalités, en moins d’une chance, notre pays restera instable pour encore un bout de temps. C’est mon constat amer.
Quant à vous Claude Nahayo, quand vous parlez d’un Burundi stable en passant par la justice indépendante + les élections, que voulez-vous dire? Votre justice indépendante serait à inventer. Vous me rappelez de ces burundais qui sollicitent le CPI contre le régime de Nkurunziza, On sait tous que ce tribunal n’a rien d’indépendant. C’est un outil de répression occidentale contre les africains insoumis à l’occident.
Quant à moi, la lueur de solution, je la vois dans la mise en place, le bon déroulement et les conclusions de la CVR, suivies de pardon et dialogue vers les initiatives de développement.
muburundi bwa kera twaratwarwa tutararonka arusha.Abarundi twaritumerewe neza ico gihe, umuhutu yarasangira numututsi atangorane. ingorane zagiye gutangura aho abahutru babakunzi binda batanguriye kwigisha amacakubiri yamoko. ariko, IMANA ninziza, kuko yararetse shetani ngo ibagaragaze, baheze babone yuko amacakubiri ataco amaze, kandi yuko ivyo biganiro vyi arusha egome vyari vyiza, kuko arivyo vyatumye haboneka amahoro, ariko ujatwara neza adatwarira ubwoko canke intara, agakurikiza itegeko uko ryanditse ataravye nkunzi avaha canke icarico, iyo arusha yogomba ikahava. hariho isinzi namasinzi yibihugu bitwarwa bidatwarirwa arusha. dukeneye umutegetsi wimvugakuri, umutegetsi akorera abarundi bose, umutegetsi akunda uburundi bwamwibarutse, umutegetsi akunda abarundi. ntuzokunda abarundi ngo wanke uburundi, kandi ntuzokunda uburundi ngo wanke abarundi.UBUTUNGANE imbere, AMAHORO ubugira kandi, ITERAMBERE hanyuma..Igihugu nicaba amahoro, kikaba mubutungane, ntacobuza ko buzosumba igihugu ca amerika.ca c’est ma parole. kandi ejo bizokunda ne vous rendez pas pour combattre mujeri.noneho agira afe adaciriwe urumukwiye imbere yabanyagihugu. imana nibanze imureke ntimujane tutamushengeje.
Depuis l’indépendance, à chaque fois que les burundais ont exercé leurs droits de voté, les perdants ont eu recours aux armes pour annuler la voix de peuple en massacrant les nouveaux parlementaires et les votants. En 1993, le coup d’État a réussi mais la guerre a duré 10 ans. En 2015, le coup d’État n’a pas réussi, mais les perdants ne désarment pas.
Monsieur Minani Jérémie, un peu plus de respect à nous, la population. Nous avons déjà voté nos représentants. Au diable le coup d’État et le gouvernement de transition. Vous voulez revenir au gouvernement par la porte d’en arrière, nous vous disons non. Attendez à 2020 pour les nouvelles élections, même si la population ne te garanti rien. Elle peut toujours te renvoyer au chômage, C’est ça la démocratie. Niwaba atakindi uzi gukora uragowe. Sinon, J’espère que tu peux gagner ta vie autrement sans humilier et trahir ton peuple pour pour ton prestige égoïste.
Ngira Cenared niyo irongoye ibiganiro……
Mu gihe, le gouvernement de Bujumbura izi yuko iri mu kuri, itinya iki ? Itinya nde ? Ninde arusha abandi kuba umurundi ? Democratie y’ukuri ntiyima ijambo abene gihugu. Umurundi adafise ico avuga mwifuza yuko yoba nde ? Yoba yakoze iki kiruta ivyo abarundi bahitiyemwo ? Uwera kurusha abandi barundi ni nde ? REKA ABASERUKIRA IMIGWI YOSE, BASERURE AHARI AKARENGANYO, N’IKIBI mu Burundi bwacu !!!!!!!!!!!! Abaza gukira ingwara barayirata !!!!!!!!!!! Nta wuhisha umwotsi, inzu iriko irasha. Abo batware badashaka yuko ibiriho vyovugwa, banka, birabaraba nabo nyene, kuko twumva ngo baravyaye. Ni bibuke uruvyaro rwabo. Ngo abarundi bazohera nk’ifu y’imijira, ruriye abandi ntirubibagiye. Aba president benshi batwaye muri Africa, imiryango yabo ikunda kuba impunzi, nk’abandi banyagihugu, au meme niveau !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Imbere yaho, baba bica bagakiza.
Cet homme qui se nomme politicien est vraiment ridicule. Ce garçon de course de Sinduhije capable uniquement de droguer les mineurs pour entrepredre du terrorisme. Votre rêve est vraiment utopique. Wait and see your future which i hope will be known very soon.
@Bagaza! Toujours le même habituel rituel de ce fameux Bagaza.Sinduhije doit être fort et un vrai stratège puisqu,il inquiéte énormément les adeptes et le pouvoir autoproclamé de Bujumbura.Pour dire que ce ne sont pas les verbiages et les rengaines de ce fameux Bagaza qui le feront taire.
Dream on CNARED! Dream on!! President Nkurunziza will never negotiate. We all know that!!! The question is: What alternative are you offering? None.
Les négociations inclusives ok. Néanmoins j’ai appris de mon arrière grand père que l’oreille de la chèvre entend très bien quand elle est étalée sur le brasier, « kumva kubabuye ». Je crois qu’il avait entièrement raison.
Le reste n’est que gesticulation politicienne qui n’empêchera pas à la clique de décimer davantage nos jeunes. Mettez-vous à sa place: 300,000 citoyens honnêtes ont fui l’horreur et ils meurent un à un dans les camps; près de 400 innocents sont sous terre uniquement pour avoir dit non au mandat maudit. Vous irez dans les négociations pour avoir quoi? La paix physique dans son propre pays en tant qu’ancien de ceci ou de cela? impossible. Y vivre et y élever ses enfants? impensable. Se consacrer à sa terre et à ses petits enfants dans ses années de retraite? Jamais. Donc quand on est allé jusque là dans le massacre des innocents, cette terre où ils reposent ne vous appartient plus. La clique est consciente de cette triste réalité.
A plus tard je vais offrir une bière à mon grand père, qui pleure les siens
Kibwa
@kibwa jean
Je trouve que non seulement vos propos sont (un peu trop) belliqueux, mais aussi que vous êtes (trop) optimiste sur l’avenir politique de votre pays. Pensez plus positif SVP!
@ Kibwa Jean
Arrêtez d’exagérer 300 000 citoyens honnêtes ont fui l’horreur, là tu veux dire que les autres millions qui sont restés au pays ne le sont pas? Il faut que tu te fasses soigner Kibwa, toi et d’autres qui pensent comme toi.
Cher Monsieur Minani Jérémie,
J’ai l’impression que vos ego, le votre et ceux des autres membres de votre organisation, sont surdimensionnés!
J’avais envie de vous dire et vous demander de vous conformer à la sagesse de nos ancêtres qui recommandaient de ne pas « prétendre au delà de l’iréél » pour dire « inkevyi ikeba ubwo bingana ». Et aussi de vous inviter à ne pas faire de la malhonnêteté une norme sociale. Donc, vous voulez que la médiation vous invite en tant que haute personnalité du CNARED et puis inviter parallèlement le représentant de votre parti politique et ainsi de suite pour tous les membres du CNARED? Un peu du sérieux s’il vous plait!