La Confédération nationale des associations des caféiculteurs (CNAC), grâce au financement de l’ONG Christian Aid, a lancé une plateforme de plaidoyer café, ce vendredi 29 avril, au Royal Palace Hôtel. Objectif : trouver des solutions face aux multiples problèmes auxquels les caféiculteurs sont confrontés.
« Cette plateforme constitue un cadre élargi d’échanges et de réflexions de tous les acteurs impliqués de près ou de loin dans les questions relatives au secteur café », a déclaré Joseph Ntirabampa, président de la CNAC, lors de son discours inaugural.
Depuis 2008, le gouvernement s’est désengagé de la filière café en mettant en place deux nouvelles entités : l’Autorité de régulation de la filière café (ARFIC) et l’Intercafé. Ces dernières ont failli à leur mission d’encadrement des organisations de caféiculteurs capables de défendre leurs intérêts et de participer à la gestion de la filière nouvellement libéralisée. « La fixation des prix, la confusion dans le paiement des redevances, le problème du manque de budget de fonctionnement, l’inexistence d’une loi propre aux coopératives agricoles… continuent de miner le développement de cette filière », explique-t-il.
Selon le président de la CNAC, cette plateforme vient remédier à toutes ces faiblesses et contradictions dans l’organisation des activités du secteur café au Burundi.
Signalons que ces cérémonies avaient été rehaussées par la présence du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.
Nous souhaitons bon travail à la plate-forme et surtout pour l’intérêt du caféiculteurs
Perte de temps, ce desordre est plus lie au systeme politique en place avant tout! Toutes ces organisations citees sont plus infeodees par les militants que par des professionnels. Ntirabampa ne peut pas nier aux criteres flous de recrutement.
Christian Aide a ainsi joue avec son argent dans ce processus.