C’est par la célèbre chanson, Yoronimu (Jérôme, un camarade de classe un peu violent), interprétée par deux fillettes de 5ans que le Club Higa, a été lancé sur la scène nationale et internationale. Ce succès propulse le groupe et lui donne l’opportunité de participer au Kora Awards 2005 à Durban en Afrique du Sud. Il est sélectionné parmi les cinq meilleurs groupes de danses traditionnelles de l’Afrique.
C’est en 1993 que ce club est agréé. Mais, le groupe existe depuis 1992. D’après Dorine Muyubira, présidente du Club Higa, à l’époque, l’objectif est d’amener la jeunesse à aimer les danses variées et les riches chansons traditionnelles burundaises. Car à cette période, les jeunes n’écoutent et ne dansent que des chansons étrangères spécialement congolaises, rwandaises et occidentales.
Des antennes du club sont créées au sein de la diaspora burundaise au Canada et en Europe. « C’est pour que l’identité culturelle burundaise, reste vivante, ne disparaisse pas, surtout pour les jeunes qui sont nés ou ont grandis loin du pays de leurs ancêtres », explique la présidente du Club Higa.
Les chansons et les danses traditionnelles ne sont plus les seules priorités du club. Il élargit son champ d’action en se tournant aussi vers le social. Des jeunes filles apprennent par exemple à faire la cuisine, fabriquer la bière traditionnelle à base de sorgho, … « On s’est rendu compte que des jeunes mariées ou des jeunes filles qui partent vivre à l’étranger ne savent même pas faire un simple plat de chez nous », déplore Dorine Muyubira.
Le club Higa est composé d’une trentaine de membres actifs, qui dansent toutes sortes de danses traditionnelles burundaises. Il totalise 5 albums dont « Yoronimu » et « Nyengera agashombo », qui restent de grand succès.
Iteka iwanyu, turabakeje ku bikorwa bitera iteka igihugu cacu. Ndabumvirije umengo ndi ku ziko maaama na nyogokuru bakiriho. Duza ikivi ntore z Uburundi!!!!
Merci pour cet article. félicitations et courage cher groupe Higa. Cependant, j’aurai aimé voir le nom de la fondatrice du groupe et infatigable vraie encadreurs de Higa qu’ est Madame Libérate Kiburago. Elle a réussi un pari extraordinaire de faire découvrir puis aimer la chanson traditionnelle burundaise aux enfants pour la plus part nés à Bujumbura.
Ce n’est pas pour polémiquer mais c’est vraiment injuste que celle qui a fondé, inventé le nom du groupe Higa, encouragé les jeunes citadines à aimer la musique traditIonnelle burundaise ne soit citée aucune fois dans cet article. Peut être que le journaliste concerné n’est était pas au courant de cette réalité.
Bravo les filles! Comment faire pour se procurer vos albums à l’extérieur du Burundi ? Bon vent!