28 candidats ont terminé les stages en CEMCI (Cours d’Etat-major et de Commandement Interarmes), soit une réussite de 100% tandis que 51 sur 56 candidats dans la catégorie SPO (Session de perfectionnement des officiers) ont reçu leurs certificats, soit une réussite de 96%. La proclamation a eu lieu lors de la clôture de l’année-Académique 2011-2012 au GEMS (Groupement des Etudes Militaires Supérieures), ce mardi 11 juillet à Bujumbura.
<doc4599|left>Tout en remerciant les instructeurs pour avoir dispensé un enseignement de qualité, adapté aux réalités du pays, le Général Major Pontien Gaciyubwenge, ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, rappelle qu’une formation de qualité est synonyme de combat acharné contre l’ignorance.
M. Gaciyubwenge demande aux lauréats de mieux se servir des connaissances acquises : « Vous êtes dotés d’un complément appréciable qui vous permettra de mieux commander ou d’assumer les fonctions auxquelles vous serez affectés. »
Il leur rappelle qu’ils ont eu des instruments qui leur permettront d’anticiper les événements pour mieux les dominer, de prévoir les problèmes pour mieux les résoudre, de donner des ordres dans un langage clair, précis, concis et compréhensible pour tous, pour le meilleur de leurs missions respectives.
« Les Burundais fêtent 50 ans d’indépendance et l’armée reste le pilier inébranlable de ce pays. La lucidité et la discipline restent les mots d’ordre. Votre neutralité reste le bouclier contre toutes les sollicitations de certains politiciens tendancieux ou malveillants », insiste-t-il.
Et d’ajouter : « Vous devez rester vigilants pour ne pas tomber dans le piège de nos détracteurs ou pêcheurs en eau trouble, en affichant un comportement digne et responsable dans toutes les circonstances. »
Beaucoup de problèmes
Pour le Colonel Venuste Nduwayo, chef du Groupement des Etudes Militaires Supérieures (GEMS), même si cette formation vient de se terminer, elle a été jonchée d’innombrables problèmes. Il fait allusion aux problèmes de transport des stagiaires, des cadres instructeurs et des commandants des stages. Il signale aussi le problème de logement des officiers venus de l’intérieur du pays. Le manque des frais d’équipement au début du stage pour subvenir aux besoins prioritaires de scolarité, dit-il, a été un frein à la poursuite de cette formation.
« La non-disponibilité du matériel didactique qui entraine une perte de temps constitue un handicap aussi au bon déroulement de ce stage. Le manque d’un service internet exploitable rend plus difficile les travaux de recherche », indique-t-il.
Face à tous ces problèmes, il propose l’instauration d’un système gong unique et que la formation se passe exclusivement au sein du GEMS, pour qu’elle soit de qualité.
Signalons que ces cérémonies ont connu la participation du chef d’Etat-major de la FDN, son adjoint et de certains diplomates attachés militaires accrédités à Bujumbura. Des tambourinaires et un défilé militaire très apprécié ont agrémenté les festivités.