Cette campagne de sensibilisation contre le paludisme en milieu scolaire, a été clôturée par un concours interscolaire, organisé entre 16 écoles sélectionnées dans les quatre communes les plus touchées (Mugina,Murwi ,Rugombo et Buganda) par le paludisme. L’activité a eu lieu, ce jeudi 5 juillet, dans la province de Cibitoke, province pilote de ce projet.
<doc4544|left>Initié par le Programme National Intégré de lutte contre le Paludisme (PNILP), en collaboration avec les ministères de l’Enseignement primaire et secondaire et le laboratoire SANOFI, le projet « écolier contre le paludisme » vise à sensibiliser les écoliers et leurs proches dans la lutte contre le paludisme et aux bonnes pratiques de prévention et de prise en charge.
Quatre écoles sont arrivées en finale. La plus heureuse de cette compétition a été l’école primaire de Rukatura, de la commune Mugina. Elle a reçu un poste téléviseur et un lecteur CD. Elle a été suivie par l’école primaire Ndava VI, de la commune Buganda, qui a reçu un poste téléviseur.
L’école primaire Buhindo, de la commune Murwi, a été la 3ème et la 4ème place est revenue à l’école primaire Samwe, de la commune Rugombo. Les deux dernières ont reçu respectivement un poste de radio-cassette et un kit d’objets pour faire la propreté et conserver l’eau.
Selon Iréné Ndabagiye, médecin directeur des projets et des programmes au ministère de la Santé publique, en initiant ce projet dans les écoles, il ne doute pas que le message de lutte contre le paludisme va arriver dans presque tous les ménages.
Pour le moment, explique-t-il, au moins 95% des ménages burundais ont un écolier. « C’est alors, par le biais de ces derniers, que les méthodes de lutte contre ce fléau vont être enseignées », assure-t-il.
Il ajoute que ce projet permettra au pays d’avoir une jeunesse en bonne santé. «Ce qui va améliorer même les résultats à l’école », souligne-t-il. D’après lui, une collaboration entre les ministères en charge de l’éducation de base et celui de la santé a été initiée pour que ce projet atteigne des résultats probants.
Pour Dr Iréné Ndabagiye, le choix de la province Cibitoke comme province pilote est lié au fait qu’elle est parmi celles où la prévalence du paludisme est élevée. C’est aussi une zone où le ministère de tutelle a préféré tester cette stratégie de lutte contre le paludisme pour la première fois.