Les militants du parti au pouvoir sont à couteaux tirés suite à une mésentente entre le camp de l’administrateur et celui du président du conseil communal en même temps premier responsable de ce parti. Ce dernier serait imputable à de nombreux cas de corruption et de malversations économiques.
James Rufuragira, président du conseil communal et du parti de l’aigle à Rugombo est accusé par les membres de ce parti d’user de sa position pour s’enrichir de façon illicite.
Selon tous les témoignages concordants, ce responsable s’est attribué des propriétés foncières à l’insu de l’administration communale. « Très récemment, il vient de vendre un terrain d’une valeur de trois millions de Fbu appartenant au domaine public », s’indigne avec colère un administratif à la base.
Ce membre influent du parti présidentiel fait savoir que cet enseignant dont le diplôme est douteux sème la zizanie au sein des membres du parti au pouvoir.
Comme il l’indique sans ambages, James Rufuragira aurait à peine étudié jusqu’en 8 ème année. « Nous demandons à la brigade spéciale anti-corruption de mener des investigations profondes pour décourager ce genre de vol », insiste-t-il.
D’après un responsable des Imbonerakure, la commune reste en arrière à cause de lui. « Il bloque toute les initiatives de développement et n’a aucun projet », renchérit-il sous un soleil de plomb.
Selon les informations collectées sur place, cette situation était devenue intenable à telle enseigne que même l’administration a dû réagir. « Les activités communales étaient paralysées, suite à l’influence grandissante exercée par le président du conseil communal sur l’administrateur de Rugombo.
Démission et limogeage en cascade
Deux blocs se sont constitués, l’un soutenant l’administrateur et l’autre le président du conseil communal. Une forte tension qui pouvait aboutir à des heurts a poussé les membres du conseil communal à se réunir d’urgence. « Les membres des deux groupes étaient sur le point d’en venir aux mains », précise l’un des membres du conseil au début de la réunion.
Au cours de cette rencontre qui a vu la participation de 10 conseillers sur 15, l’ambiance était tellement électrique que le président du conseil communal, pressé de questions sans réponses, a dû rendre son tablier. « Il était à la fois incompétent et des cas de vol et de malversation sans nom lui étaient imputables», commente une jeune femme membre du conseil communal au sortir de la réunion.
Contacté à ce sujet, James Rufuragira n’a pas voulu s’exprimer. Une source rencontrée au bureau communal de Rugombo nous a fait savoir que l’intérim est pour le moment assuré par le vice-président du conseil communal en la personne de l’Honorable Aimé Nkurunziza.
Dans la foulée, le chef de zone Rugombo a lui aussi été suspendu pour une période d’un mois. Rugumbira Vyamungu, réputé proche de l’administrateur de Rugombo, a écopé de cette sanction pour ne pas davantage fâcher le camp du président du conseil communal.
Interrogée sur place, l’administrateur de Rugombo, Béatrice Kaderi, a indiqué que les décisions prises sont conformes à la loi communale. « Personne n’a les prérogatives d’imposer quoi que ce soit à la direction de la communale », conclut-elle en souriant.
Mucirimanza umukuru w’inama mpanuzwajambo ya Komine ngo ntiyize,mwibagiyeko ko muriyo leta yanyu hariho ababaye abashikiranganji bize les humanites generales,ngomvye kubakebura ko mu ntwaro bidasaba amashure menshi kuko iyaba amashure ariyo az’imbere abasoma ibwirizwa shingiro baba baryumva bagahanura abiyitako bize mugabo bakirengagiza ico rivuga mubijanye na mandate ya gatatu ya nyakubahwa umukuru w’ingoma agomba kwitoza ubwa gatatu.
…Si son diplôme est douteux, il faut faire des investigations sérieuses et si ce cas est prouvé , il faut le traduire en justice pour faux et usage de faux, mais je pense que c’est pas lui seul en province Cibitoke, il faut que la brigade anti corruption et le parquet mènent des enquêtes, et quantité de fonctionnaires travaillent sur base des diplômes fraudés et fabriqués au Congo. C’est déplorable notre fonction publique, A toi Bahati Jackson de continuer les enquêtes.
Prenez l’habitude de fournir des infos muries et digne de fois car là tu racontes du n’importe quoi car meme le redacteur de l’article a un niveau douteux.reka kubiha abafise des tendances negativistes ngo babigukorere hama bandike ivyo bipfuza.
hahahaha.
Tu t’attaque au journaliste mais tu devrais plutot dénoncer cette mise en avant des analphabètes pour diriger alors que les intellectuels ne maquent pas au sein du parti.
Ariko afise 8eme gusa! Agashobora gutwara, uwo mu DD arakomeye, ariko vyoba vyiza hamwe atoja ku munyorora asavye kwiga muri école fondamentale akongereza gato. None Yagomwe iki ko yatowe!
Et la police ne cherche même pas à faire des enquêtes pour attraper les coupables de ces malversations étalées au grand jour. Quand le CNDD-FDD dit que tout va bien dans ses rangs, pourquoi alors cette vie à couteaux tirés entre les mêmes bagumyabanga ou les mêmes imbinerakure? De Rugombo à Kirundo en passant par Kayanza, les comités ou conseils d’administration éprouvent des tiraillements alors qu’ils ne renferment que les seuls militants CNDD-FDD. Au parti des aigles, tous les déchirements internes tournent autour des biens, l’argent en premier lieu. Les administratifs sont impliqués jusqu’au cou. Si c’était un conflit, même banal et mineur, entre les partisans d’une formation d’opposition, Edouard Nduwimana aurait directement choisi son camp pour en faire une aile fantoche. Il est, ce ministre, spécialiste du deux poids deux mesures dans son domaine d’intervention. Ridicule.
zirye!!! Uko niko gitwarwa vraiment?