« Evaluer la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et arrêter des propositions et modalités concrètes de sécurisation et de préservation de bonnes relations entre les Etats de la région », telle est la préoccupation d’une session extraordinaire du comité interministériel régional de la CIRGL, qui va se tenir le 11 juillet à Addis-Abeba en Ethiopie.
<doc4574|left>Un communiqué du 6 juillet signale que cette préoccupation de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) entre dans l’esprit du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement de la région.
D’après le même communiqué, le secrétariat exécutif de la CIRGL rappelle aux pays membres « leur détermination collective à faire de la région, un espace de paix et de sécurité durable…, de stabilité politique et sociale, de croissance et de développement partagés ».
Il rappelle aussi, continue le communiqué, l’engagement fait par les Chefs d’Etat dans une déclaration sortie après leur quatrième Sommet ordinaire et session spéciale sur les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) tenue à Kampala en Ouganda du 15 au 16 décembre 2011. Ils se sont engagés, dans un délai convenu, d’éradiquer les groupes armés existants actuellement dans la région, conformément au Protocole de la CIRGL sur la non agression et la défense mutuelle.
Dans ce communiqué, le secrétariat exécutif de la CIRGL déplore la catastrophe humanitaire en cours dans le Nord Kivu. Elle est caractérisée entre autres par le nombre croissant des personnes déplacées et des réfugiées.
Il met en garde les auteurs d’éventuelles violations graves des droits de l’homme, crimes de guerres et contre l’humanité, notamment l’enrôlement d’enfants, les viols et les violences sexuelles basées sur le genre.