Jeudi 18 juillet 2024

Société

Circulation routière : Et si les feux tricolores étaient en voie de disparition…

18/07/2024 0
Circulation routière : Et si les feux tricolores étaient en voie de disparition…
Un poteau des feux tricolores cogné, tout près de l’Université Lumière de Bujumbura à Kinindo.

La majorité des feux tricolores installés pour faciliter la circulation routière au centre-ville Bujumbura et dans d’autres endroits de la capitale économique accusent un dysfonctionnement récurrent, ce qui peut causer des accidents : la circulation routière devient gênante, hasardeuse. Les citadins rencontrés demandent leur réparation.

Installés en 2017 par la société Sinohydro Tianjin, une entreprise chinoise, les feux de circulation routière se sont mis en place dans 18 carrefours de la capitale économique Bujumbura.

Aujourd’hui, la plupart de ces feux tricolores sont à l’arrêt depuis longtemps, il y en a même qui ont été vandalisés. Cette situation perturbe la circulation routière.

Les agents chargés de la sécurité routière se retrouvent obligés à se mobiliser pour assurer la circulation faute de ces feux. Malheureusement, ils ne sont pas présents dans tous les lieux où bifurcations où ces feux tricolores en panne sont implantés.

Par exemple, sur l’axe communément appelé « Route Rumonge », dans le quartier Kinanira, zone Kinindo, sur les dizaines de ces feux implantés, aucun d’entre eux n’est fonctionnel. Certains d’entre eux sont été détruits et leurs plaques solaires sont volées, il ne reste que des poteaux noirs penchés, à l’abandon.

Au centre-ville de Bujumbura, seuls quelques-uns se trouvant sur le boulevard du Peuple Murundi, précisément tout près du bâtiment de la mairie de Bujumbura et au carrefour de la Place de l’indépendance sont fonctionnels.

Un piéton rencontré à l’avenue de la RDC n’a pas caché ses inquiétudes face aux pannes de ces feux tricolores et demande leur réhabilitation immédiate.

« Ce matériel est d’une importance capitale pour la circulation routière, surtout pour nous, les piétons. Mais, aujourd’hui, ce n’est pas du tout facile pour moi de franchir la route, il faut souvent de longues négociations par des gestes avec les conducteurs de véhicules toujours pressés pour qu’ils acceptent de céder le passage », se désole un piéton croisé au centre-ville.

Et un autre d’ajouter : « J’ai à chaque fois l’impression d’être cogné par les conducteurs, surtout qu’il y a ceux qui conduisent à tombeau, comme si toute la route leur appartenait à eux seuls ».

Nous avons contacté le commandant de Police de la sécurité routière (PSR), mais rien n’a été révélé sur ces cas.

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