Les arrêts-bus sont installés aux bords des boulevards, des routes… dans la ville de Bujumbura. Les anciens sont en piteux état tandis que les nouveaux suscitent l’indignation des chauffeurs et des passagers. La police indique que le programme est à son début.
De nouveaux poteaux de signalisation des arrêts-bus sont observables tout le long de différents boulevards de la mairie de Bujumbura. Mais ils laissent à désirer. Pas d’abri, sauf pour les plus anciens situés sur le Boulevard du 28 novembre, construits par certaines compagnies de communication comme Leo, Smart… à des fins publicitaires.
Certains ne sont plus couverts et des herbes, des défécations humaines, des tas d’immondices ont envahi les environs. D’autres sont déjà victimes d’accidents de roulage ou de vols nocturnes. Seulement, un des trois arrêts-bus situés à l’entrée est du campus Mutanga est en bon état.
Une façon d’allonger la liste des amendes
« C’est une autre façon de voler l’argent à la population en nous infligeant des amendes extrêmement lourdes », s’indignent les chauffeurs rencontrés à la place communément appelée « Permanence », à quelques mètres de la Commune Buyenzi. Abdoul, un des chauffeurs, précise que celui qui ne s’arrête pas à cet endroit écope de 50.000 Fbu. Ce qui est confirmé par Arthémon Nzitabakuze, commandant de la Police de la sécurité routière (PSR). Pire encore, dénonce Abdoul, le chauffeur et le bus sont emprisonnés. « Des vendeuses de maïs grillés, des taxi-vélos, des motards, des boutiques et des kiosques occupent la grande partie des bords des routes de la ville », signale Simon, un autre chauffeur. Ainsi, pour lui, au lieu de diminuer les embouteillages, ces nouveaux arrêts-bus ne font qu’empirer la situation.
Les concernés n’ont pas été associés
Certains chauffeurs et passagers déplorent le fait qu’ils n’ont pas été associés dans la préparation de ce projet. Un passager sous couvert d’anonymat estime que cette initiative est salutaire, mais ces arrêts-bus ne remplissent pas les conditions : il n’y a pas de délimitation et ils sont placés dans des endroits inappropriés. En outre, il n’y a pas eu de sensibilisation des passagers et des chauffeurs quant à cette initiative. « C’est comme un piège tendu aux chauffeurs ».
Les autorités policières reconnaissent aussi cette erreur. Arthémon Nzitabakuze, commandant PSR, indique que le projet est au stade d’identification des lieux et de démarrage. Après cela, mentionne-t-il, des sensibilisations seront menées et un certain réaménagement des bords des boulevards, des routes concernées sera opéré. Néanmoins, il fait remarquer que dans ce genre de projet, l’administration n’a pas besoin de demander l’avis de la population. Le commandant Nzitabakuze précise que ce programme est en train d’être exécuté en collaboration avec la mairie et le ministère des Transports. Certains policiers sont accusés de se cacher derrière ces pseudos arrêts-bus pour s’adonner à la corruption. « Avant de payer les 50.000Fbu, des marchandages sont possibles. Et quand tu acceptes de donner un billet de 10.000Fbu sans quittance, on te laisse partir », dénonce un chauffeur rencontré aux environs du pont de la République.
Expérience d’ailleurs
Signalons que sous d’autres cieux, un arrêt-bus est placé à au moins trois mètres d’écart du bord de la route. En Afrique du Sud, indique Isaac Nduwayo, un chauffeur, à chaque arrêt-bus, il y a une personne qui vend les tickets pour les compagnies de transport. Ou bien il y a un guichet automatique de tickets. Il relève aussi que tous les arrêts-bus sont couverts et bien entretenus. Et que les passagers savent qu’ils doivent attendre le bus à un endroit précis. « La police n’a pas besoin de courir derrière eux », conclut-il.
le probleme des burundais est que on a du mal a obeir la loi . c’est une bonne chose qu’il y ait des arret bus pour reglementer le transport et diminuer le desordre qui regne dans la capitale. et je vous en prie cesser de comparer le burundi a l’europe . mais sacher a toute chose il y a le debut ,meme au depart les fameux europeens n’etaient pas avancer comme aujourd’hui . mais c’est la volonte qui compte , le reste est simple .
none imbonesi ntizoza gukura ivyo mbona kwifoto? nukwirirwa ziruka kubo batarikumwu kubera ubuyoga gusa
None ga Jean ugira ngo Ndarusanze avuze nabi? Erega kuba mu mahanga umuntu ntaba yakurikiyeyo ugusayangana kwaho, abariyo bose wobabaza wosanga umwe wese afise impamvu zo kuba ariyo zitandukanye n’izo uwundi. Kuba rero Ndarusanze anegura isuku y’aho ari siyo mpamvu yotuma aca avayo kandi kumbure yifitiye iyindi goal. kandi womenya ko ubulayi na za USA ahantu hose hadasayangana nk’uko tuvyibaza iyo tutarajayo, uhageze usanga ari ibisanzwe.
nukuri ndashigikiy ico gikorwa. Na av de l،universite aho bita kuryicenda,naho nyene baharabe kuko aba chauffeur bamabus na ma taxi ni hatari ivyo badukorera. Ariko na mairie idufashe natwe twifashij gukorera isuku aho hose twoba tutegerey ayo ma bus! Ico gikorwa ntikiraba mairie gusa natwe nka ba citoyen dukunda igihugu kiraturaba nukuri. Murakoze iwacu kuriyo nkuru mumpaye.
Ndarusanze tu compare le lion et la fourmi canke ???
qui est lion et qui est fourmi? je pense que ce n’est ton pays qui est fourmi
Ici en Europe, il y a pas d’enfants de la rue, il y a plutot les adultes de la rue, c’est le contraire de là chez nous. Il y en a qui pensent que tout est rose ici. Loin de là. Ivy’isuku navyo bagerageza ariko ntigahera…… Iyo iwacu nta mbwa wobona zigenda zonona amabarabara. Ino rero ni uko biri.
Tout n’est pas rose ici mais dans le pays ils ne comprennent rien
Ni vyiza ko bashira ivyapa ku ma arrêt bus nintango nivyo ariko hari amakosa ateye isoni.
Raba neza iyo foto ya Iwacu. Icapa kiza uvuye muri parking uko niko biri no kuri foyer nahandi henshi. Mu bisanzwe icapa mwi barabara kikwereka ko ugira ushike ahari iki canke kiriya mugabo ivyo vyiwacu bikwereka kuvuye muri arrêt bus.
Nibakosora ako ibindi bizoza après.
Langa Source: on en a marre d’entendre parler du Rwanda tout le temps. Laissez nous,Burundais se débrouiller tout seul.
Tu as raison, on n’a pas les mêmes réalités. Bukebuke bushikana umusiba kumugezi kandi imbwa yarihuse ivyara ibihumwe
Ndakengurutse ico ciyumviro! Gutangura biragora ariko gikuru ni ukubahuka gutangura! Ica ngombwa n’ugushiraho ivyapa aho bus zitegerezwa guhagarara, kuhasukura canke kuhubakira biza mu nyuma! Pour la sécurité et la salubrité publiques, c’est le rôle qui incombe aux pouvoirs publics! Seulement, il faut sensibiliser les usagers par les moyens de communications visuels et audio-visuels, etc. Va de l’avant mon vieux (le Burundi!).
Imbere yogugira iciyumviro,utegerezwa kukinonosore neza.Il ne faut jamais improviser
Qui consulte l’autre. Je demande à la police de chercher des Cameras et des appareils photos pour traquer les contrevenants!
Ces chauffeurs veulent faire un État dans un autre!
Bujumbura,la plus sale(impropre) ville de l’EAC!Cette photo illustre des immondices sur la route principale.Quelle honte!Les travaux communautaires de chaque week-end devriez commencer par là.
C’est qui est choquant,cela semble normal.Allez visiter la propreté des villes du voisin de l’outre Akanyaru!
La propreté de Buja ne demande pas des budgets enormes,mais une vision claire de la Maire.
Langa Source, ibisagara naho vyogira isuku ntigahera. Ico gushikana aho mperereye hano i Burayi kandi mu gisagara gikomeye c’i gihugu, mbese ni Capitale, ntaco wosubira kuvuga. Imbwa zigenda zinyagagura hose, aho badeposa ibisigazwa menagers hakuzura, etc etc.
Iyo capital y´i Bulaya imeze uko niyahe? Nibazako wo kwitahira ntaco wagiye kunguka.
Ico yunguka niwe akizi!
Mbe uri mukihe gihugu iburaya ?Aha Norvege umwe wese agendana agasaho kugira ashiremwo umwanda w’imbwa yiwe ariko si ukuvuga yuko hasa neza.Oslo yoyo,igisagara gikuru,umwanda waho urarengeje hahahaha