A l’occasion des cérémonies de la rentrée judiciaire 2016-2017, ce mercredi 31 août, à Bujumbura, Me Salvator Kiyuku, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Bujumbura a donné un éclairage sur des questions du moment.
1. Les défis durant l’année judiciaire écoulée
« Le barreau a dû faire face à un grand défi structurel lié à l’état organisationnel des juridictions et même à l’état des lois du pays qui ne répondent pas nécessairement au contexte actuel ni correctement aux aspirations d’une bonne justice pour l’accès à la justice pour tout le monde », révèle Me Kiyuku. Et de souligner que les lois prévoient par exemple l’accès à la gratuité de la justice sociale, l’accès gratuit à la justice du travail. « Mais on se heurte à des mesures, par exemple du président de la Cour suprême qui ordonne que la population puisse consigner à la Cour suprême, que la population puisse payer les frais d’expédition qui ne sont pas moindres, alors que la loi prévoit la gratuité.»
2. La question de l’indépendance de la magistrature
Le bâtonnier fait observer que cette question n’affecte pas les avocats comme tel. Mais il souligne que quand un magistrat n’est pas indépendant, cela affecte les dossiers qui ont été soumis aux avocats par les clients. « Imaginez-vous un magistrat qui reçoit des ordres illégaux, des ordres irréguliers de quelqu’un qui court-circuite la vérité. Face à ces ordres, il est évident que cela nous paralyse et porte préjudice même à nos clients. »
3. Les avocats qui ont fui le pays
« Cela n’a pas empêché les avocats qui sont restés dans le pays de continuer à œuvrer dans le grand but d’aider les vulnérables. » Mais il fait remarquer que même les avocats qui sont restés ont dû faire face aux défis sécuritaires communs à tous les Burundais.
4. Quatre magistrats pour qui le ministère public demande la radiation
« Nous avons une plainte de la part du procureur général près la Cour d’appel. C’était son droit et de ce côté-là, c’était régulier. Il a soumis cette plainte au Conseil de l’Ordre qui doit l’analyser. Dès que nous avons reçu la plainte du procureur général, nous l’avons adressée aux avocats concernés pour qu’ils puissent répliquer à leur tour. Ils viennent de répliquer. Maintenant il appartient au Conseil de l’ordre, en toute indépendance d’apprécier si réellement les charges du procureur général sont véridiques. » Et de préciser : « Si elles s’avèrent exactes, il y aura une sanction appropriée, pas nécessairement la radiation. Mais s’il advient que le procureur général n’a pas raison, on va lui dire qu’il n’a pas raison et il n’aura qu’à diligenter sa procédure.
5. Avocats plus soucieux du lucre que de l’assistance aux plus vulnérables
« Qui ne cherche pas à gagner de l’argent sur cette terre ? », lance l’avocat avant de faire remarquer que les avocats ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur tâche. « S’ils devaient exiger une rémunération conséquente par rapport à leur tâche, aucun Burundais ne paierait les prestations de l’avocat. » Et de marteler : « Nous aidons et conseillons beaucoup de gens gratuitement. C’est ce qu’on appelle l’aide légale. » Et de signaler que ne fût-ce qu’au cours du mois d’août, alors que les avocats étaient supposés être en congé, le ministère de la Justice a organisé des itinérances à travers tout le pays. « Nos avocats ont assisté tous les prévenus gratuitement. »
@BIGORO: Pathétique : Quand on sait que ce sont des cancres qui s’orientent en général vers ce métier! !!!!
Vous pouvez l’affirmer mais vous n’avez aucune preuve pour le démontrer. Dans ce cas, on parle alors d’affirmation gratuite.Maitre KIYUKU par exemple est un brillant avocat et croyez-moi ce n’était pas un cancre comme tu l’ecris. Il était brillant et au secondaire et à la Fac de Droit à l’Université du Burundi où je le connais très bien..!
A ce que je sache aussi les étudiants qui s’orientent en Droit sont de bons étudiants souvent très ambitieux pour faire de la politique.
La plupart des grands qui ont dirigé ou dirigent encore ce monde sont souvent de formation juridique. Je citerai l’ancien président américain Bill Clinton, la candidate démocrate aux présidentielles américaines de cette année Hilary Clinton ainsi que le Président actuel des Etats-Unis Barack H.OBAMA. Pour le Burundi nous avons aussi plusieurs exemples d’avocats vraiment fameux. Alors, il ne faut pas attaquer toute une profession pour rien, cher (e) BIGORO sinon, on va vous taxer de globalisation.
Calmez – vous chers avocats burundais, c´est le gouvernement DD qui décide sur la vie ou la mort du capturés ou détenus!!
« Qui ne cherche pas à gagner de l’argent sur cette terre ? », lance l’avocat avant de faire remarquer que les avocats ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur tâche. « S’ils devaient exiger une rémunération conséquente par rapport à leur tâche, aucun Burundais ne paierait les prestations de l’avocat. »
Pathétique : Quand on sait que ce sont des cancres qui s’orientent en général vers ce métier! !!!!
Trouve autre chose à dire Mr Bigoro, ou alors ne dis rien du tout…( je me reserve le droit de ne pas utiliser des mots crus comme »boucle-la »