Lundi 23 décembre 2024

Politique

Cinq « mamans » du MSD laissées à elles-mêmes

09/03/2015 6

Le collectif pour la mobilisation citoyenne en faveur de la libération immédiate des cinq « mamans de Mpimba » a adressé une lettre, ce vendredi 6 mars, à la première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, via l’ambassade des Etats-Unis au Burundi.

Les cinq mamans du MSD viennent de passer une année en prison ©Iwacu
Les cinq mamans du MSD viennent de passer une année en prison ©Iwacu

Dans cette lettre, les membres de ce groupement font appel à l’aide de Mme Obama, « en tant que mère et non première dame », pour la libération immédiate et inconditionnelle des cinq femmes militantes du parti MSD croupissant au cachot « injustement », depuis une année.

« Lorsque votre mari, Barack Obama, a appelé à la liberation de Pierre-Claver Mbonimpa, célèbre militant des droits de l’Homme, il fut libéré immédiatement. De même, nous avons besoin de votre aide maternelle pour faire libérer ces cinq mamans… ».

Nadine, Odile, Josiane, Gertrude et Furaha sont parties de chez elles, comme à l’accoutumée, le matin du 8 mars 2014. Elles participaient à la réunion de leur parti lorsqu’elles ont été arrêtés et jetées dans « l’immonde » prison de mpimba.

« 12 mois plus tard, elles ne sont toujours pas rentrées à la maison », souligne, non sans peine, Chris Harahagazwe, membre de ce collectif. Et d’ajouter que malheureux sont les enfants qu’elles ont laissés. M.Harahagazwe évoque le cas du petit garçon de 3 ans, dont Gertrude, l’une des condamnées à perpétuité, est mère. « Lorsque cet enfant est allé rendre visite à sa mère à mpimba, il lui a demandé: ‘Maman, pourquoi tu ne viens pas dormir à la maison’ ?

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Manif

    « Elles participaient à la réunion de leur parti lorsqu’elles ont été arrêtés et jetées dans « l’immonde » prison de mpimba. »

    Sans blague? Chris, comment fait-tu pour ne pas rire en disant cela? C’est comme cela que les partis politiques se réunissent?

    Mais je comprend. Tu sais peut-être que madame OBAMA croira à la « Société civile » et ne vérifiera pas les faits. Tu as même pris sooin d’endormir sa vigilance en glissant les mots pour réveiller les sentiments d’une mère, dans l’epoir de la pousser vers la solidarité :
    « ‘Maman, pourquoi tu ne viens pas dormir à la maison’ ? »
    Coup de chapeau!

  2. Ntakundi twobasaba kwihangana naho bitoroshe.umunsi umwe imana izodukurako abo badutwara.
    jewe ejo nararavye amakuru kuri tele renaissance.hari image berekanye igipolici kiriko kirafata abanyagihugu bo murukaramu.hari umuntu batereye nkibuye mwikamyonnette yigipolisi.naciye nkorora amosozi,no ukuvuga ko tudatwarwa nabantu.

  3. Jean

    Prions pour ces mamans, igikorwa ciza caratevye, ariko mieux vaut tard que jamais.

  4. Vuvuzela

    On dit que:  » a toute chose malheur et bon »! Pas sur si je cite correctement, mais, je vous assure, ces femmes sont celebres et ca leur payera beaucoup.

    J’aurais aime que la Premiere Dame de notre pays leur fasse liberer le jour de la celebration internationale de la femme, mais, elle avait peut-etre d’autres chats a foueter chez elle.

    Courage cheres dames et courage aussi a notre belle Premiere Dame. Na wewe urahanzwe ndagusengera iminsi yose uzobicemure.

  5. moi

    Est ce les cinq gusa babagore bafunzwe je n ai rien contre elles mais… sont elles des mamans responsables….

  6. Manif

    « Elles participaient à la réunion de leur parti lorsqu’elles ont été arrêtés et jetées dans « l’immonde » prison de mpimba. »

    Réunion de leur parti? Chris , sans blague? Comment fait-tu pour ne pas rire en disant cela?

    Ah oui, Madame Obama ne viendra jamais vérifier. Surtout que vous avez pris soin de glisser un appel à ses sentiments de mère :
    « ‘Maman, pourquoi tu ne viens pas dormir à la maison’ ? »

    On voit bien la manière dont vous servez votre nation : vous vous battez pour que le désordre règne en maître, qu’on puisse braver la loi impunément , du moins pour certains.

    Merci beaucoup Chris, pour toute ces chose que vous faites contre votre nation!

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