Une attaque à main armée a fait un mort. Les mobiles de cet acte ignoble ne sont pas encore connus. La population prise de panique dénonce l’insécurité généralisée et dénonce l’inaction de la police.
Arrivé au domicile du défunt, situé à la traversable 8, dans la commune de Rugombo, à moins d’un km du bureau provincial de Cibitoke, ce matin du 1er avril, la peur se lisait sur les visages d’une foule de gens rassemblée spontanément.
D’après le domestique du défunt trouvé sur place, une bande de trois personnes armées jusqu’aux dents a fait irruption à l’intérieur de l’enclos vers 2 h du matin, dans la nuit de ce mardi 31 mars.
C’est à ce moment là, poursuit-il, que Janvier Ntirandekura a été réveillé par des mouvements étrangers et des lumières de torches qui pénétraient à l’intérieur de sa chambre à coucher. « C’est à cet instant qu’il est sorti à l’extérieur et les malfaiteurs l’ont tué à bout portant », raconte-t-il avec les larmes aux yeux.
La victime, d’après une voisine, est morte sur le champ. « Nous avons appelé au secours, mais personne n’est venu. Pourtant, la police effectue souvent des patrouilles nocturnes et à cette occasion une armada de policiers était passée tout près du lieu du crime, quelques temps auparavant. »
Des cas d’assassinat répétitifs
Les tueries sont devenues monnaie courante au chef-lieu de la province Cibitoke, comme l’indique des défenseurs des droits de l’Homme de la place.
Le cas de Janvier Ntirandekura vient s’ajouter à un autre meurtre d’un vendeur d’or commis deux semaines auparavant. Ces activistes demandent aux organes de sécurité de retirer aux civils les armes en leur possession. Même son de cloche chez les habitants du centre urbain de Cibitoke qui veulent être sécurisés. Et d’appeler les instances policières et judiciaires à mener des enquêtes efficaces pour punir les auteurs de ces meurtres.
igihugu camaze kuba umucafu, akari inyuma karahinda