Un corps sans vie d’une femme a été découvert ce mardi 29 septembre à Nyamitanga dans la commune de Buganda. L’identité de ce cadavre n’est pas encore établie. Les défenseurs des droits de l’homme exigent des enquêtes.
Il s’agit d’un corps d’une jeune femme d’une trentaine d’années, il se trouvait dans la journée de ce mardi entre la transversale 4 et 5 du côté du secteur Nyamitanga, zone Ndava à une vingtaine de km du chef-lieu de la province Cibitoke.
Sur place, son corps portait de nombreuses blessures qui prouvent à suffisance que cette personne a été tuée après avoir subi plusieurs coups de machette. « Je me trouvais tout près de la route Bujumbura -Rugombo vers 10 heures, j’ai aperçu un cadavre gisant au bord de la route», témoigne un agriculteur parti très tôt au champ.
C’est à ce moment, poursuit-il que j’ai alerté les forces de l’ordre et l’administration. Ce corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital de Cibitoke. «L’autopsie pourra déterminer la cause de cette mort », précise une source médicale.
Un flou total
Des doutes planent sur les mobiles de la mort de cette femme mais aussi sur son identité. Le voisinage indique ne pas connaître la victime, hypothèse soutenue par nombreux habitants de cette localité proche de la rivière Rusizi qui font savoir que cette personne aurait été tuée ailleurs et amenée par la suite à cet endroit. L’administration locale et les agents de sécurité admettent ne pas connaître cette personne.
Du côté des défenseurs des droits de l’homme, c’est la consternation totale. Ils demandent des enquêtes minutieuses pour sanctionner les criminels et partant découvrir les raisons à l’origine de ce meurtre.
Un de ces défenseurs des droits de l’homme nous a confié sous couvert d’anonymat que des cas de tueries sont devenues monnaie courante ces derniers jours à travers la province de Cibitoke.
Il fait savoir que ce n’est pas la première fois que des corps sans vie sont découverts dans des conditions pareilles. « A travers toute la province et à moins d’un mois, 5 cadavres ont été découverts et les enquêtes restent au point mort», regrette-t-il.