Les rapatriés du site de Karurama manquent cruellement d’eau potable et de latrines. Les autorités administratives se disent dépassées.
Site de Kurama, à 1 km du chef-lieu de la province Cibitoke. Le désarroi est total chez 778 personnes qui y vivent depuis un mois. Venues pour la plupart de la Tanzanie et la RD Congo, certaines sont installées dans des maisons non encore achevées.
Plus grave, confie Isidore Ntirampeba, habitant du site, aucun robinet n’a été installé sur place : « Ici la vie est invivable. Il n’y a même pas des latrines. » Ce quinquagénaire indique que l’eau utilisée, est puisée dans la rivière Rusizi. Pour se soulager, fait savoir ce père de 8 enfants, ces rapatriés vont dans la brousse avec des risques d’attraper des maladies des mains sales.
En plus du manque d’eau et des latrines, ces rapatriés indiquent qu’ils sont exposés à toutes sortes d’intempéries à cause des maisons dans lesquelles ils vivent. Marceline Bazompora, vivant dans le même site, confie que leurs maisons n’ont pas des fenêtres et des portes.
« 2 ou 3 familles se partagent le même toit »
Même son de cloche du côté chez un octogénaire rentrée d’exil depuis 7 ans. Selon lui, diverses maladies frappent actuellement les moins jeunes. Pour lui, ces rapatriés sont considérés comme des citoyens de seconde zone.
Et pour cause, explique-t-il, il était prévu de construire sur le site, un nombre de 135 maisons. Mais d’après, le chef du site, seul 75 maisons sans porte et fenêtre sont habitées. « Il n’est pas rare de rencontrer 2 ou 3 familles qui partagent le même toit », souligne-t-il.
Pire. Selon ce chef du site, des matériaux de construction auraient été détournés. « On nous a obligé d’occuper ces maisons à moitié construites. Les maçons trouvés sur place nous ont révélé que les fonds destinés à ce chantier ont été détournés », précise-t-il.
Contactées à ce sujet, les autorités administratives n’ont pas voulu s’exprimer. Toutefois, un administratif à la base, confie, sous anonymat, que de cas de malversations et de détournement sont visibles : « Les coupables auraient bénéficié de la couverture de certaines autorités haut placées. »
Dans la brousse kweli? Ni ibara.
Normalement, il aurait fallu que ceux qui ont construit ces maisons creusent aussi et en même temps utuzu twa surwumwe nka 10 canke turenga.
Mugabo lero, ko ivyo bitakozwe, chef de zone na Musitanteri wa komine bakwiye guhimiriza ces pères de familles kwimba n’ukwubakira, umwe umwe chez lui, ikinogo de 3 mètres de profondeur . Barashobora gukoranira ibinogo bine canke bitanu pour desservir la petite communauté qui vit là. Il faut parer au plus pressé et …. être un peu plus débrouillard mes amis…..
Je trouve que c’est une bonne idée, il fait pas ko abo ba pères baca banetagara kandi bafise inguvu.
None nimba imfashanyo barayiriye boca bazinga amaboko? Ngira ntibaramenya ivyiyo ntwaro. Abakenyezi nabo batngure baze bararima buhoro buhoro bazoronke aho basoroma utuboga twugo rwaruka nayahandi bazobapfirako bababona.
None abo bantu kweri ubona boshorora kurihira umwana kaminuza .jewe nibaza abantu badutwara ngira bava za buraya kuko ingigo bafata umengo ntibazi uburundi
Mugabo natwe abarundi turisuzuguza,no kwimba utuzu twa Surrwumwe biratunanira! Aho nakagendeye sinaribgabone?