Des habitants de la commune urbaine de Cibitoke ont observé un sit-in devant les bureaux de l’administrateur communal, ce lundi 19 août, pour dénoncer un climat d’insécurité causé par des Imbonerakure.
6ème avenue de Cibitoke. Il est 9 heures, plusieurs jeunes viennent de passer plus d’une heure à attendre que l’administrateur communal daigne les recevoir pour qu’ils lui soumettent leurs doléances. Très en colère P.M., habitant cette commune, n’y va pas par quatre chemins : « Nous sommes venus pour dénoncer une insécurité grandissante causée par les Imbonerakure dans notre commune. »
Selon lui, ces jeunes circulent la nuit, armés de gourdins et autres armes blanches. A partir de 22 heures, signale-t-il, ces jeunes passent à tabac tout passant et le dépouillent de tous ses biens : « Ils ont battu un ami et lui ont volé plus de 100 mille Fbu, la semaine passée. »
Cette situation, selon un autre habitant, dure depuis plusieurs mois et cette insécurité est causée par un groupe d’Imbonerakure des communes urbaines de Kamenge et Kinama. En outre, ce dernier souligne que les natifs de Cibitoke ont dénoncé cette situation auprès des chefs des quartiers et même des éléments de la police, en vain.
L’administrateur communal pointé du doigt
Selon lui, même l’administrateur communal de Cibitoke est de mèche avec ces Imbonerakure, raison pour laquelle il n’agit pas. Ces jeunes affirment que si rien ne change, ils vont régler eux-mêmes ce problème puisque l’administrateur ne veut pas réagir.
Emmanuel Niyongabo, l’administrateur communal de Cibitoke, rejette ces accusations et voit derrière ce sit-in une manipulation d’une dizaine de jeunes par les partis de l’opposition. Le numéro un de Cibitoke dit ne pas comprendre pourquoi ces jeunes se plaignent auprès des dirigeants de ces partis au lieu de soumettre leur problème aux instances habilitées afin qu’une solution soit trouvée.
Concernant l’insécurité causée par des Imbonerakure, Emmanuel Niyongabo indique qu’il ne les a jamais vus en train de tabasser ou dépouiller des gens : « Je crois que les gens confondent et veulent faire de l’amalgame. S’il y a ce genre d’actes, la responsabilité devrait être individuelle. »
Et de conclure que tout le monde doit assurer la sécurité en collaboration avec les membres des comités de sécurité mis en place dans toute la commune, ainsi que les forces de l’ordre.
Le sit-in a pris fin vers 10 heures lorsque l’administrateur communal a accordé une interview aux journalistes. Mais un sentiment de malaise régnait toujours.
je demanderais à tous les imbonerakure de refuser d’être transformés en une milice à l’instar des interahamwe sous le régime Habyarimana du Rwanda. Demandez où ils sont maintenant. Je suppose que le temps des conflits armés est révolue.
mbega uburundi bwejo muri mubiki? Mbega abo babahenda baryamye mumagorofa abana babo biga mumahanga mwebwe mbonerakure muri mwebwe harimwo nabadashoboye kwigurira kandambiri mubura gutegura kazoza kanyu. Umugani wawawundi ati KUTIGA BIRAGATSINDWA…
coup de chapeau a ces jeunes, qu’il serve d’example nukubivuga hose aho zigize ico ntazi mukaraba ko bidaca bihera. Nayandi ma commune nabigire kurya bivugwe urabe ko bataca ba biheba ces jeunes d’imbonerakure me fait pitie aho kurondera imigabi yobateza imbere bakayishira abakuru babo baja gukubita nokwiba si jeunesse savait.
NTAWURIBWA NINCIRA NGO YITWARE KWISATO. UKIRA WIRASAZE UMUTWE WAYO.