Un jeune homme a violé douze fillettes en province Cibitoke pour devenir riche. Les défenseurs des droits de l’Homme exigent des sanctions sévères.
Au nombre de 12 et toutes âgées entre 3 à 7 ans, les victimes sont toutes de la colline Mahande, commune Murwi, à une trentaine de km du chef-lieu de la province Cibitoke, ont été régulièrement violées par un jeune homme d’une vingtaine d’années. Ce coiffeur, comme l’indique une source proche du dossier, utilisait la ruse pour violer ces fillettes. « Il leur donnait des bombons avant de les violer.»
Une autre source fait savoir que ce violeur avait l’intention de violer jusqu’à 20 fillettes, toutes âgées de moins de 10 ans. « Le sorcier lui avait conseillé de coucher avec de fillettes pour avoir de l’argent. »
Sur place à Murwi, un des parents des enfants, qui a accepté de témoigner, signale que ces cas de viol ont été commis entre juillet 2014 et janvier 2015.
Selon les informations collectées sur place, c’est après les enquêtes du Centre de Développement Familial et Communautaire (CDFC) que les victimes ont pu témoigner. « Curieusement, les enfants ont dénoncé la même personne », s’étonne un membre du personnel du CDFC rencontré sur place. « Comme les victimes n’ont pas été pris en charge médicalement à temps, le risque d’infection des maladies sexuellement transmissibles n’est pas à exclure. »
Toutefois, il tranquillise en faisant savoir que ces enfants sont pour le moment assistées et divers soins de santé leur sont administrés. «Les examens en rapport avec les expertises médicales ont été déjà faits pour engager des poursuites judiciaires », insiste-il.
Des sanctions à tout prix
Les défenseurs des droits de l’Homme établis à Cibitoke demandent des sanctions sévères à l’endroit de ce violeur. « La loi doit être appliquée avec sa rigueur, pour décourager ce genre de comportement », lance l’un d’entre eux visiblement en colère.
Pour le moment, selon une source policière, le violeur présumé a été arrêté. Il est d’après la même source incarcéré au cachot du commissariat de la police à Cibitoke. Une autre source au parquet de Cibitoke fait savoir que des éléments à charge pèsent lourdement sur ce violeur présumé. D’autres enquêtes sont en cours.
Il faut qu-il soit puni mais non pendu.
La peine de mort ne résoud pas les conflits.
Révise ta foi et ta doctrine chrétienne mon cher.
Je suis chrétien et pratiquant mais je mentirais en disant qu’en tant que parent l’idée de le voir pendu ne me traverse pas l’esprit
Espérons que ce malfaiteur ne sera pas libéré comme nous avons l’habitude de le voir dans ce pays « très très démocratique ».