Selon des sources sur place cet homme tué dans l’après midi de ce dimanche 27 septembre à la 10ème avenue à Cibitoke venait de Kamenge. Un groupe de policiers était à sa poursuite. Et c’est quand il a voulu les semer en entrant dans une propriété que ces policiers ont ouvert le feu. Il est mort sur le champ. Il y a eu par après attroupement de gens autour de ce corps sans vie pour pouvoir l’identifier. Il gisait dans une marre de sang.
Plusieurs habitants de cette avenue n’ont pas pu l’identifier dans un premier temps. Mais quelques témoins affirment que cet homme serait de la 11 ème avenue de ce même quartier.
Il s’appelerait Désiré Bikorimana. D’après des sources concordantes, quelqu’un l’aurait appelé au téléphone alors qu’il était chez lui. Quand il s’est présenté au lieu du rendez-vous, il a vu un pick- up de la police et il aurait vite conclu qu’il s’agirait d’un traquenard. Il a alors rebroussé chemin en courant. Ce véhicule de la police l’a poursuivi jusqu’à Cibitoke. Il a été abattu de 8 balles. Selon d’autres témoins, il travaillait à l’hôtel Belair. Il laisse deux enfants et une femme enceinte.
Pourquoi la police n’agit pas dans l’intéret du Burundi et des Burundais? La clique au pouvoir va partir à l Hayé ou ailleurs, mais eux ils vont rester dans la police avec le peuple qu’ils répriment tant!
Qu’est ce que vous voulez d’une police-milice?
Meme l’ancien dictateur Hissène Habré n’avait commis autant d’atrocités envers le peuple.
C’est la République de la terreur où une vie humaine ne vaut plus tellement grand chose. Une police professionnelle ne tire pas sur un fuyard, non armé…! C’est très lâche, inacceptable et révoltant….! J’ai de plus en plus l’impression que la police nationale a reçu ordre de disposer de droit de vie ou de mort sur tous les citoyens burundais. C’est très grave….!