Vendredi 22 novembre 2024

Société

Cibitoke : un couple dans le bonheur … et dans la menuiserie !

04/08/2013 13

Une femme et son mari tiennent une menuiserie à Bugendana. Ils fabriquent ensemble des chaises, des bancs-pupitres et autres objets de valeur. Les clients apprécient la qualité des objets vendus.

Elida Nsaguye en train de raboter ©Iwacu
Elida Nsaguye en train de raboter ©Iwacu

Trouvée au chef-lieu de la commune Buganda à 11 km du bureau provincial de Cibitoke, Elida Nsaguye est en train de raboter une planche avec enthousiasme, enfant au dos : « Je suis à l’aise en faisant ce genre de travail. C’est mon mari qui m’a appris ce métier», indique-t-elle. Cette maman de 5 enfants fait savoir qu’elle exerce ce métier depuis 18 ans. A notre actif, précise-t-elle, nous produisons des tables, des chaises, des armoires et autres objets d’usage courant.
Dieudonné Munyaguzimpe, le mari, apprécie le travail de sa bien aimée : « Ma femme a déjà acquis une expérience très avérée. En mon absence, elle me remplace valablement. Les clients adressent des commandes qui sont reçues avec satisfaction. »

Un véritable exemple à suivre

Les voisins et les clients d’Elida Nsaguye sont satisfaits de son travail. Emile Ntahimpera qui venait de récupérer son armoire loue la bravoure et l’ingénierie de cette femme : « Elle est courageuse et habile. C’est un bon exemple à suivre pour d’autres femmes.»
Un des responsables des associations pour la promotion féminine à Cibitoke fait savoir que le cas de madame Elida Nsaguye est à encourager. Dans un proche avenir, continue-t-il, cette femme pourra être soutenue pour ses bonnes initiatives créatrices de revenues.  Avant de conclure : « C’est un signe patent de l’autonomisation de la femme. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

13 réactions
  1. alice

    niyaba atari umukenyererarugamba, nta mfashanyo azopfa aronse. none ugira Bulamatari na Musitanteri ntibamuzi? Ko batarigera babwira Umukuru w’igihugu ngo amuterere nibura na raboteuse imwe. Emwe, ivy’i Burundi biragoye. Mugabo abatera pépinière z’ivika zitazopfa zamye barabaterera.

  2. Ntakamurenga

    Madame, je te félicite beaucoup! Tu es la lumières de toutes les femmes du Burundi! Au lieu d’aller passer toute la journée devant le bureau communal quémandant 5 boutures de manioc distribués par les politiciens que tu paiera cher pendant les élections, tu préfère manger la viande provenant de ta propre chair et tu parviens à vivre. Bien, merci de suivre mon chemin madame!!!!!!!

  3. Ciza

    Na mitende!!! Ntubona umugore w’ukuri.

    • kaminuza

      …faudrait plutôt que l’État la soutienne en améliorant ses conditions de travail..elle, elle a déjà prouvé et fait sa part du boulot.

  4. Jamahaar

    Non et non.Ce genre de travail est plutot a prohiber.C’est comme de la torture et a la limite de l’esclavage et de l’exploitation de la femme.Une femme qui rabotte avec un bebe au dos dans un milieu crasseux, vous ne vous rendez pas compte que c’est tres dangereux a la fois pour cette mere et le bebe qu’elle porte?Vous allez me repondre qu’elle a choisi elle meme ce genre de metier et qu’elle est contente de l’exercer, mais il faut penser aux consequences sur sa sante personnelle et la sante de son enfant y compris ceux ne sont pas presents dans l’attelier meme si ca leur procure un revenue.Que fait la commune et l’Inspection du Travail pour veiller a ce que les regles minimales de proprete, de salubrite dans un lieu de travail et de production respectent les normes et les conditions internationalement reconnues auxquelles le Burundi a souscrites?Ce n’est que quand la castrophe va se produire que l’on se rendera compte que ce que l’on aura longtemps tolere etait finalement illegal et dangereux.Mais ce sera peut-etre trop tard.

    • Daouda

      Cher(e) Jamahaar ,
      Quand on fait des critiques ou remarques, il nous faut une analyse de la situation , les circonstances et surtout le moment de faire ces remarque. Pour le cas de cette brave maman, on peut lui conseiller d’ameliorer ses conditions de travail sans parler d’exploitation ou autre chose. Seriez-vous contant de la trouver dans la rue entrain de demander de s pieces pour pouvoir nourrir ce bebe qu’elle porte au dos? ou voir son enfant entrain de demander aux passants quelque arachides? Pas du tout!!!
      C’est une brave femme qu’il faut encourager et suivre comme exemple. Cette inspection de travail dont vous parlez ou autres institutions, voir vous même devraient lui donner un coup de main en offrant au moins un carton de cache-poussieres, les gants de protection, l’outil moderne de menuiserie, et meme leur construire un atelier remplissant ces conditions dont vous parlez!!!!

      Komera kumuheto Mupfasoni be n’umufasha wawe.
      Nshoboye kunyarukira ah uri sinobura agakoresho kabaye baye ko kubatera ingabo mubitugu!

      • bikunda rikor

        Ibi nivyo biratomoye. Uyu mupfasoni ni bamufashe bamuterere barabe ko aho akorera hadasa neza , canke barabe ko ataronka uwumufatira umwana erega nawe aripfuza gukorera heza ariko uburyo afise ntibubimukundira. Ahubwo uyo muntu , namwereke ko yatahuye ces conditions de travail don’t il nous parle , amusabe nr de tel abimwereke. Uyo mupfasoni n’ umufasha wiwe batweretse ivyo bazi kandi bashoboye, bakeneye rero abo bandi bazi ivy’ amategeko ajanye n’ umwuga bariko bakora babibasigurire kandi babafashe.

    • Stany

      Jamahaar, je pense que rabotter est plus mieux que cultiver toute la journee avec l’enfant au dos avant de rentrer le soir avac un fagot do bois sur la tete, l’enfant tjrs dans le dos. seulement la famille devrait veiller sur la securite du bebe dans l’atelier.

    • Boule

      Mr Jamahaar,
      Biensur qu’il y a des risques dans tout metier, mais dire non et non, c’est un peu trop, plutot feliciter la femme et le mari pour leur courage et travail dure et essaie de contribuer avec ce dont vous pouvez donner, (outils, gloves, dust protector, argent, ou autre choses). Mais s’asseoir la pour dire non et parler d’inspection de travail et norme et condions internationales??? rappelez vous que c’est au Burundi,
      Si on laiise les mains dans les poches ou si on s’entraide pas, on aboutirra a rien ou bien on attendra des annees,

    • diego

      Jamaar, iyo abagore ba réclama égalité avec les hommes bashaka égalité yo gusayangana mu ntwaro gusa? kuber iki batoshaka égalité no mubikorwa bigoye nk’ivyo? noneho uwo mukenyezi yarabonye ikiruta ikindi arabona ko ubuzima babusangiye n’uwo mugabo kandi atorarama ngo umugabo biramusha nakore wenyene! uwo n’uwo ubonye usanga hari n’abakora ibiruhisha gusumba ivyo! Siwe sha Jamaar n’ubuzima! iyaba yarafise ukwo y’igira ntiyokoze ibiruhisha nk’ivyo! Bravo Madame!

  5. GAHUNGU

    Ndashimye uyo mukenyezi atari uwo gusasa gusa ,mugabo cashe poussiere irakenee kuri ico kibondo eka no kubavyeyi nyene.

  6. nsabiyumva edward

    nibakwigireko babandi bagonba kuronkera muri politique gusa.

    • DEO

      Mr Jamahaar,

      Bimwe uvuga ni vyo uwo mwuga ntiworoshe ufise ikibondo mu mugongo. A riko wibuke ko abandi barima, bakavyirira, bagakangaza ku zuba, mu mvura, none wibaza ko ivyo vyoroshe? Ivyo bakangaje vyumye bakabitura wa mwana mu mugongo, iyumvire inkungugu , CO2 . Avuye kurima akaja gusenya. Ahubwo twava mu biti binoga. Kugwa ku kivi si co kimwe no kugwa mu barabara usenga. Uwo mupfasoni arakwiye uwo mufasha akamuha ivyo ubuhinga bushasha bitasaba inguvu nyinshi. None mwomenyera Nyenicubahiro yoba yaramushize mu bandi italiki 1/7.

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