Elle exige des Burundais vivant à la frontière de Ruhwa de présenter des documents de voyage pour se rendre au Rwanda. Alors qu’avant, la CNI suffisait.
Depuis deux semaines, la police rwandaise à la frontière de Ruhwa exige de tout Burundais qui veut entrer dans ce pays des documents de voyage : passeports, laissez-passer ou carte CEPGL. Avant, les habitants sur la frontière de ces deux pays pouvaient circuler avec la seule carte nationale d’identité.
Les habitants de la colline Rukana estiment que cette mesure impacte le bon voisinage qui existait entre les Rwandais et les Burundais vivants à la frontière de Ruhwa.
« Avant cette mesure, nous allions au Rwanda avec nos cartes nationales d’identité (CNI) seulement. Tout le monde se sentait à l’aise », précise Michel Ndayegamiye, un commerçant du tabac local rencontré sur la frontière.
Ce sexagénaire indique qu’il ne peut pas acheter son passeport ou un laissez-passer faute des moyens.
« Il n’y a aucune raison de se munir de ces documents qui coûtent très cher », ont indiqué les commerçants et agriculteurs qui vendent leurs produits vers le Rwanda.
Ces Burundais privés de se rendre au Rwanda demandent la décentralisation des services chargés de l’octroi des documents de voyage car se rendre à Bujumbura leur coûte cher.
Aux autorités burundaises et rwandaises, poursuivent ces habitants, ils doivent revoir cette mesure pour l’intérêt des Burundais et Rwandais.
La Pafe préoccupée
« Cette décision a été prise par les autorités policières du Rwanda à notre insu », fait savoir un officier de la police de l’air et des frontières et des étrangers (Pafe) rencontré sur place.
« L’on ne voit pas la raison qui a poussé les autorités rwandaises d’agir ainsi car les relations ont toujours été bonnes entre les Rwandais et les Burundais frontaliers. »
Cependant, ajoute-t-il, en attendant que la situation se normalise, les Burundais qui veulent aller au Rwanda sont appelés à se munir des documents exigés.
Personnellement, je comprends les autorites rwandaises. J’espere que les DD finiront par comprendre qu’ils nous font du mal (nous citoyens), mais qu’ils ne sont pas eternels: ils devraient penser a leur heritage.
… En meme temps ils verront la de la matiere a pleurer, a accuser… et une occasion a se faire de l’argent en vandant ces papiers (auquels theoriquement nous avons tous droit.)
Les relations entre frontaliers ont été toujours bonnes, nous dit-on, jusqu’au jour où les hautes autorités ont décidé de tout gâcher. Maintenant, les petits gens trinquent alors que les grands chefs sont hors d’atteinte. Un exemple qui illustre bien le clash entre la volonté des dirigeants et l’aspiration des dirigés.
La souveraineté d un peuple n exclut en rien son interdépendance avec un autre peuple. Ce sont les petits gens qui trinquent. Arrêtons la paranoïa contre le Rwanda.
Eh oui la reciprocite s impose…ce sont les autorites burundaises qui ont manifeste leurs desir de compliquer tout ce qui est relation frontaliere entre le Rwanda et le Burundi. Il faut pas alors crier ngo ntibabamenyesheje. ..
None EAC imaze iki ababanyi badashobora kugenderanira? Nibagifute maze!
Est-ce vraient la solution?
Aho hari kera Mpinga-Kayove itaraba Mpinga-Kayovye … , dirait Gaspard Barumwete.-
Eh ben voilà , je n’en suis pas étonné car ce sont les burundais qui les ont provoqué en empêchant les bus de transport des personnes et des marchandises de venir au Burundi. C’est bien joué de la part des Rwandais . On récolte ce qu’on a semé.
Et la solution ? Les Burundais devraient lever leur mesure d’interdiction des bus de transport au Burundais , vous verrez alors que les Rwandais feront de même .
Non, monsieur ils vont transportés jusqu’à la frontière et les Bus du Burundi prendront la releve sur le territoire burundais. Non, le laisse aller, c’est là où nous nous sommes fait ratrapper.