Deux semaines après son ouverture, le nouveau marché moderne de Rugombo connaît des problèmes liés à l’organisation et l’octroi des échoppes. L’administration communale promet une rencontre.
Arrivé à ce marché moderne, on fait face à certains commerçants qui se lamentent de ne pas avoir des échoppes alors qu’ils ont payé de l’argent. En cas de pluie ces commerçants sont obligés de dégager leurs articles pour ne pas âtre endommagés.
Ce marché moderne construit par la société « Etudes, constructions, bâtiments, routes, ouvrages hydrauliques », ECBROH, pour environ deux milliards financé par la Banque africaine de développement (BAD) dispose d’un niveau en étage. Ce dernier est vide alors qu’il y a des commerçants qui cherchent encore des échoppes. Certains d’entre eux ont jugé bon de suspendre leurs activités par manque des échoppes.
Une distribution opaque des échoppes
Jean Ndereyimana exerce ce travail depuis un bon temps. Il déplore le fait qu’il y ait encore des échoppes non occupées alors que les demandes sont nombreuses.
D’autres indiquent qu’il y a des échoppes qui sont aux mains des non commerçants qui sont en train de les vendre à des prix exorbitants.
Ils expliquent que la distribution des stands au marché de Rugombo a été émaillée des irrégularités. Ils disent que même les voies qui étaient destinées aux engins anti-incendie sont actuellement occupées par des nouveaux acquéreurs. « En cas d’incendie, tout le marché pourrait être détruit. » Ils demandent qu’il y ait une nouvelle organisation.
Ils évoquent également la mauvaise répartition des articles à l’intérieur du marché. Les commerçants demandent à la commission chargé de l’organisation de ce marché de bien vouloir le réaménager.
Béatrice Kaderi, administrateur communal de Rugombo, indique que ce problème préoccupe la commune et que l’on prévoit d’organiser une réunion pour y remédier. Cette autorité communale souhaite qu’il n’y ait pas de l’injustice dans la distribution de ces échoppes.