Ce phénomène vient de durer 3 mois. La Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) tranquillise.
Arrivé dans les champs des agricultures de la commune Rugombo, c’est la désolation totale : les chenilles ont ravagé toutes les cultures de haricot, poireaux, poivrons, maïs et oignons.
Pour le moment, les agriculteurs ne savent pas à quel saint se vouer. Ils précisent que même les eucalyptus et d’autres arbres ont été endommagés par ces chenilles.
Georges Ndikumana est parmi les agriculteurs rencontré sur place. Tous ses champs de maïs, patate douce, haricot et oignon ont entièrement été ravagés par ces chenilles de foliaires.
Ce père de 6 enfants craint la famine dans sa famille. « Comment vais-je nourrir et scolariser mes enfants alors que je ne dispose pas d’autres activités génératrices de revenus ? »
Par ailleurs, ces agriculteurs soulignent avoir contracté des crédits au niveau des banques et des microfinances pour cultiver ces champs. « Comment allons-nous rembourser ces crédits ?» Les autres précisent en outre avoir loué des terres cultivables dans l’espoir d’avoir une grande quantité de récoltes.
Leur effort de pulvériser et désinfecter les champs s’est voué à l’échec. Ils demandent à la DPAE de leur venir en aide.
« C’est une question qui tient à cœur la DPAE Cibitoke », tranquillise Béatrice Nyabenda responsable de ce département. Cette autorité raconte toutefois que pour le moment, elle procède aux études approfondies afin de trouver une solution y relative.
La solution c’est de les manger comme au Congo et en Afrique de l’Ouest. Ils ont beaucoup de vitamines ces insectes. Abarundi barinenaguza. N’iswa ntibazirya bose.