Les agriculteurs se lamentent de voir le prix baisser sur tous les marchés pour cette denrée alimentaire.
Au centre de négoce de Rugombo, entre acheteurs et vendeurs, des balances, cuvettes, véhicules de transport à la recherche de grains de maïs.
Selon Michel Icoyitungiye, un des agriculteurs moderne à Rugombo ayant cultivé dix hectares de maïs dans la société Rugofam, le prix actuel par kg est dérisoire. Il explique : pendant la période de semence la cuvette de cinq kg s’achetait à 5mille francs, aujourd’hui, elle se vend entre 1.200 à 1.500FBu par les mêmes commerçants.
Selon, Jeannette Kubwimana, cultivatrice et mère de huit enfants, les responsables de l’agriculture et l’administration devraient user de leur compétence pour que cette exploitation des commerçants envers les agriculteurs cesse.
Le Directeur provincial de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) à Cibitoke, Prosper Barakamfitiye demande aux agriculteurs de ne pas vendre toute la récolte au marché. Et de les conseiller : « Ils peuvent contacter le DPAE pour avoir des insecticides les permettant de conserver leur maïs. »
L’Administration communale est du même avis. Béatrice Kaderi, administrateur, compte tenir des réunions de sensibilisation aux agriculteurs en vue de ne pas vendre toute la récolte.
@Rheka Shah
« Ibiciro bigabanutse ndaririmba… »
1. Dans une economie de marche (libre)/free market economy, le prix est le point d’intersection des droites/courbes de l’offre et la demande.
2. Le producteur agricole doit considerer son cout de production et se faire quelque profit (raisonnable?). Sinon il va abandonner la culture du mais, comme c’est le cas avec la culture du café dans certaines provinces du pays.
3. Je suis d’accord avec vous que l’agriculteur de Rugombo devrait produire plus, mais cela se ferait peut-etre si l’Etat burundais depensait au moins 10% de son budget annuel sur l’agriculture (selon la Declaration de Maputo sur l’agriculture et la securite alimentaire(juillet 2003)).
4. Pour la culture du mais, la productivite moyenne est de 1,9 tonnes par hectare en Afrique sud-saharienne, alors que les methodes modernes permettent a la Chine de produire 5,7 tonnes de mais par ha, et au Canada 10 tonnes par ha.
Merci.
Ibiciro bigabanutse ndaririmba. Ahubwo abo bidoga nibimbure vyinshi kurusha baronke amahera aruta bagaburiye abantu benshi nayo leta ntijejwe kuduza ibiciro; nizere ko n’ibiharage bizokoroka igiciro.
1. L’agriculteur qui veut commercialiser le fruit de son labeur devrait adopter la strategie des traders qui est d’essayer de decrocher le prix le plus eleve: Sell high/Buy low.
2. L’agriculteurs de mais de Rugombo va gagner plus s’il peut vendre la cuvette a 5.000 FBu (pendant la periode des semailles) qu’entre 1,200 et 1,500 FBu (pendant la periode de recolte).
3. Une cooperative agricole pourrait encadrer les producteurs de mais de Rugombo et peut-etre meme penser a un mecanisme qui pourrait les aider a obtenir des prets bancaires (en hypothequant leurs recoltes pour seulement quelques mois?).
Merci.
ok
abo nabarimyi bukuri
Il faut signaler que le prix est fonction de l’offre et de la demande. C’est logique que le prix doit être bas vu que c’est dans une période de recolte!! L’idée de conservation de la recolte est la meilleure comme ça on se rejouirait de cette abondance et savoir gérer sa récolte. Ça couvrirait les periodes d’été non exploitables dans plusieurs coins du pays.
Il faut alors une sensibilisation pour faire comprendre aux cultivateurs qui produisent en grande quantité que vendre tous à la fois doit mener à ces conséquences car les acheteurs chercheront à chaque fois à minimiser leurs dépenses.
Est-ce que cela signifie aussi abondance ? En ont-ils assez pour devoir vendre leur récolte ou juste essayez d’acheter autres choses ? Le stockage coûte cher plus que l’effort du citoyen ? C’est bien grave ! Presque aucune valeur ajoutée, on revend en l’état juste après quelques mois de stockage aux mêmes paysans qui supportent aussi le transport doublement allant vendre et revenant acheter : l’esclavagisme n’en finit pas : c’est tout simplement cela l’exploitation de l’homme par l’homme.
Ndumiwe : « Ils peuvent contacter le DPAE pour avoir des insecticides les permettant de conserver leur maïs. »;
Pas même un commentaire sur le danger « à dépasser la limite maximale de résidus (LMR) fixée réglementairement ».
http://www.guide-silo.com/20/les-residus-d-insecticides.html