Perpétuité pour André Marorero, pris en flagrant délit, et accusé d’avoir tué avec préméditation Jean Marie Nyandwi. Les défenseurs des droits de l’homme saluent le travail de la justice.
Le meurtrier d’André Marorero ©IwacuLa Cour composée par les juges du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Cibitoke siégeant toute affaire cessante a prononcé ce vendredi 28 juin une peine à perpétuité à l’encontre d’André Marorero. Un seul chef d’accusation pesait sur lui : homicide volontaire. Le ministère public avait demandé la même peine au cours d’une audience publique qui n’a duré qu’une heure et demie, quelques minutes avant.
A la barre, l’accusé a plaidé non coupable : « Je suis pas le meurtrier de Jean Marie Nyandwi », se justifiait-il, rappelant que le défunt était l’un de ses meilleurs amis, qui n’a pas pu pourtant résister aux charges et preuves portées contre lui.
A l’origine, feu Nyandwi refuse d’offrir une bouteille de bière locale (Rugombo) à André Marorero. Ce dernier quitte la buvette située au chef-lieu de la commune Buganda en colère, et s’en va tendre une embuscade à son ami. « André a profité de l’obscurité pour égorger Jean Marie Nyandwi qui rentrait chez lui à des heures avancées », insisteront des témoins.
Les défenseurs des droits de l’homme et les habitants du chef-lieu de la commune Buganda saluent la rapidité dans laquelle la sentence a été rendue : « De tels procédures pourraient décourager les délinquants à commettre des forfaits », souligne-t-on, en se gardant de rappeler toutes fois le droit à la défense des accusés
Mais, de grâce, nous voulons de vrai reportage, pas des articles redigé comme de mails. quels sont les charges , les preuves matériels? Ma foi, c’est une enquête pour crime, avec à la clef un cadavre égorgé, où est l’arme de crime? sous d’autres cieux, on chercherait l’ADN de l’accusé sur la scène du crime.
faites vous aider, au lieux de condamner des présumés innocents ou coupable, c’est selon.