Aucune installation sanitaire ne se trouve sur le marché de Rugombo, pourtant fréquenté par des milliers de personnes au quotidien, et de diverses nationalités. La population craint les maladies des mains sales.
Au marché de Rugombo, la population se débrouille pour trouver un lieu d’aisance. Pourtant, poursuit-elle, ce marché fait rentrer des recettes énormes : « L’administration communale n’a jamais pensé à construire les lieux d’aisance », y insiste-t-on avec désolation.
Selon une autre source, ce marché joue un grand rôle pour l’économie des pays de la région des Grand Lacs : « C’est un carrefour bien connu des Rwandais, des Burundais et des Congolais qui échangent divers produits », explique un ressortissant rwandais venu vendre les pommes de terre.
Une place qui devrait présenter, selon ce quadragénaire, les standards exigés en la matière, dont la construction des toilettes.
Et faute de sanitaires, certaines personnes sont obligées d’emprunter celles se trouvant dans le voisinage : « Nous sommes fatigués de voir chaque fois les gens qui viennent tout le temps demander là où ils peuvent se soulager », se lamente un responsable du centre de santé « Kira » situé à 50 mètres du marché.
L’absence des toilettes pousse les gens à faire leurs besoins n’importe où : « Avec une telle situation, le risque est grand que la population puisse contaminer certaines maladies des mains sales comme le choléra et la dysenterie bacillaire », insistez un agent de l’hygiène rencontré sur place.
Contacté à ce propos, les administratifs à la base n’ont pas voulu s’exprimer.
Bien dit Jereve, quand je lisais cet article j’ai eu cette meme question de savoir pourquoi les entrepreneurs privés ne profiteraient pas de cette occasion pour se créer des emplois, voyant que lorsque les lieux d’aisance sont publiques et gratuits, ils sont mal entretenus à tel point qu’une semaine après une personne qui se respecte ne peut plus les utiliser!! Que ceux qui ont les moyens élaborent ces plans et saisissent cette opportunité et ils verront le fruit de l’effort.
Les burundais ne savent pas encore qu’on peut gagner beaucoup d’argent avec les toilettes. Puisque la commune ne semble pas se préoccuper de l’hygiène de la population, il suffirait seulement qu’un petit entrepreneur construise quelques toilettes bien propres, bien entretenues, avec tout le confort possible… et faire payer les usagers. Le besoin est là, il faut créer le service et gagner de l’argent. N’oubliez pas que l’argent n’a pas d’odeur.
un aménagement serait utile pour ce marché surtout des toilettes.Que le gouvernement fasse quelque chose avant l’installation d’une maladie par exemple le choléra.