Les activités à la frontière entre le Burundi et le Rwanda à Ruhwa sont presqu’au point mort. Les motards rwandais ne veulent pas que les taximen burundais reviennent avec des clients au Rwanda.
Malgré la belle humeur entre Burundais et Rwandais lors de l’inauguration du poste frontalier de Ruhwa, les petites tracasseries ont repris deux semaines après.
Ce jeudi 1er Août, les taximen burundais étaient en colère, et en grève. Pas de voiture qui se rend chez le voisin du nord.
Pour cause, une mesure qui autorise les Burundais à transporter uniquement les clients vers le Rwanda sans ramener ceux qui veulent venir au Burundi : « C’est une perte stupide, et en temps et en argent. C’est inconcevable d’aller au Rwanda avec des voyageurs et de retourner au Burundi le véhicule vide », déplore-t-il.
Martin Ntirandekura se dit indigné par une telle mesure qui ne leur a même pas était communiquée. « D’habitude on amène les clients des deux côtés de la Ruhwa. Mêmes les Rwandais ne sont pas défendus de transporter les clients à partir du sol burundais », souligne le représentant des taximen de Rugombo.
Les motards rwandais dans l’œil du cyclone des transporteurs burundais
Les transporteurs burundais soupçonnent les motards de Bugarama au sud-ouest du Rwanda d’être à l’origine de cette situation. « Les motards rwandais n’apprécient pas que les Burundais viennent prendre les clients chez eux. Ces derniers veulent assurer seuls le trajet aller-retour de part et d’autre de la Ruhwa », s’exclame un jeune taximen burundais.
Pour le moment, les voyageurs en provenance du Burundi avec leurs marchandises n’ont pas pu se rendre au Rwanda. « Les pertes sont conséquentes pour ses produits périssables tels que le poisson frais, les tomates et les oignons. Qui va être responsable de ce préjudice ? », s’interroge une jeune commerçante.
Contacté à ce sujet, le responsable rwandais à la frontière de Ruhwa indique qu’il a reçu des injonctions venues d’en haut l’obligeant d’agir de la sorte. Benjamin Nzamurambaho demande plutôt aux autorités des deux pays de s’impliquer pour débloquer cette situation.
Selon les informations fournies sur place, des contacts sont en cours pour trouver une issue favorable.
Mbe barundi murabona izibana zidaterana amahembe? Ico bikora nuko umenga dufise abategetsi bashitse imbere y’abanyarwanda batangura kujugumira. Mbe bajugumizwa niki? Uwigize igikutso bamutwaza amase kandi ubugabo burihabwa. None ko dutwarwa n’abanyonyezi gusa, bazoreka kudukengera gute bariko baratera imbere natwe dusubira inyuma nkibirenge? Mbe muraca kurubibe rwo mu Kirundo ngo murabe ubudasa hagati y’ibihugu vyacu? Kuruhande rw’uburundi, kwibarabara uhabona utururi twinzu zivyatsi nibikoko bitakibamwo(inka n’impene). Ujabutse hakurya, ntazu atariyibati ubona. Sivyo gusa, Mu Kirundo uhabona ubutoki baganamwo inzoga gusa intembe ziri hejuru, washika mubugesera ukabona ibitoke biyagayaga mubugaragwa ukibaza bo iyo imvura bayikuye. None boreka kudukengera gute?
abanyarwanda bamye arabantu bafisumubano mubi
Edwa, nukuri ngaho ntubesh kabisa, les rwandais ont tjrs été insociable et egoiste partout! Je n’ai vraiment pas encore compris pourkoi ils sont crées comme ca! Ariko ngaho barihenda cane,il fo k umurundi nawé yihagararako hama abo ba motards ntihagire abasubira kwinjira !
Il est temps d’en finir avec ce mepris rwandais.
Le Burundi n’a pas a s’accomoder aux incessantes caprices de ce gens-la.
Que nos relations soient basees sur le respect mutuel, sinon elles n’ont tout simplement pas lieu d’être.
C’est incroyable ce qui se passe avec nos voisins du Nord , il faut que les burundais fassent de même , qu’ aucun motard rwandais ne prenne un client sur le sol burundais , ca s’ appelle de la réciprocité ou en terme typiquement burundais » agashavu » . Uguheneye ntawe ntumuhenere akwita kiburanyo. None suko babivuga. Murantunga
Abo banyaRwanda bigira ibihangange, bareke bugare imbibe nibamaramara bazozugurura.Erega natwe muburundi turashobora kudandaza ngaha nyene iwacu kandi ubuzima bukabandanya. Barihenda cane. Wait and see, Time will tell!
Suis tellement désolé pour ce comportement, la relation devrait être bilatérale, mais chose étonnante et qu’il faut à tout prix décourager est que les rwandais se croient toujours supérieurs aux Burundais. Chers compatriotes, faut pas céder à ce genre de mépris et de sois disant supériorité, en matière de business, le principe de win win doit être validé bien sur le respect mutuel pour consolider le type de relation, sinon ils oublient que notre province est le grenier de leur pays.