Les habitants des collines Butaramuka et Mugina de la commune Mugina ne savent pas à quel saint se vouer. Les pluies diluviennes mêlées de grêle ont endommagé des maisons et des champs de culture. L’administration a déjà établi des listes des victimes.
Sur les collines Butaramuka et Mugina, les habitants sont dans une situation alarmante suite aux pluies torrentielles mêlées de grêle qui viennent de détruire les champs de culture.
Les cultivateurs rencontrés sur place précisent que tous les champs de riz, de maïs, de manioc, de bananerais et de haricots sont tous à terre et plus de 560 hectares de champs de cultures endommagés. Certains d’entre eux avaient contracté des prêts aux différentes institutions financières et chez les voisins dans l’espoir de les rembourser après la récolte, mais les choses ont mal tourné. Bon nombre de ces cultivateurs ont des enfants qui étudient dans des universités et des écoles secondaires privées. Normalement, ils paient les frais de scolarité grâce au commerce des produits vivriers.
Ces fortes pluies n’ont pas non plus épargné les maisons. Sur la colline Butaramuka, 80 maisons détruites ont été répertoriées et 30 autres sur la colline Mugina. Parmi les familles victimes, il y en a qui passent la nuit à la belle étoile, d’autres sont logées dans les églises.
Face à cette situation, cette population demande à l’administration et aux âmes charitables de leur venir en aide.
Les listes des victimes déjà établies
Cela a été dit par l’administrateur de la commune Mugina qui déplore la situation de vie de ses citoyens. Jovith Bayavuge indique qu’il est sidéré de voir la commune Mugina connue comme « grenier de la province de Cibitoke », subir de telles catastrophes à cause de ces pluies.
Il ajoute qu’en plus de cela, plus de 500 familles sont sans abri sur la colline de Nyempundu où ces pluies torrentielles ont également détruit leurs champs de culture et même des maisons.
Cette autorité administrative indique qu’elle a déjà établi les listes des victimes de ces pluies pour les envoyer à ses autorités hiérarchiques car la commune à elle seule ne dispose pas de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toutes les victimes. Il appelle également les bienfaiteurs d’aider ces familles sinistrés.