Les écoles fondamentales de Nyave et Kibati, zone Masango en commune Bukinanyana, fonctionnent mal car les salles de classe abritent plus de 110 familles victimes de glissements de terrain suite aux fortes pluies signalées dans cette localité il y a 3 semaines. L’administration appelle à la retenue car un centre d’accueil est en cours d’aménagement.
Arrivé à ces deux écoles fondamentales, on voit les parents et les enfants à l’extérieur et à l’intérieur de la cour. Certains enseignants qui se présentent dans ces établissements rentrent sans avoir dispensé les cours. Les familles rencontrées sur place passent la nuit dans les salles de classe et se réveillent après 7h30, début du programme quotidien d’activités scolaires.
Après cela, ils sortent leurs biens des salles de classe, et puis, s’en suit le balayage de la classe. Toutes ces activités ne se font pas en moins d’une heure. Cela empêche alors les enseignants qui occupent les heures du matin de faire leur travail. En plus de cela, installées à l’intérieur de la cour, ces familles perturbent les activités scolaires, car l’enseignant ne peut pas bien dispenser la leçon, même les élèves ne peuvent pas bien suivre les leçons en présence de ces familles qui font du bruit.
Ces familles sans abri ont été victimes de glissements de terrains dans ces zones situées à proximité de la réserve naturelle de la Kibira des collines Nyave et Kibati et qui connaît actuellement de fortes précipitations où plus de 115 ménages dont 895 personnes ne savent pas à quel saint se vouer.
En plus de leurs maisons détruites par les pluies, les champs emportés, les biens et matériels scolaires de leurs enfants ont également été endommagés. Pour le moment, ces familles demandent à l’administration et à tout autre bienfaiteur de les aider.
Un centre d’accueil est déjà en cours d’aménagement
C’est du moins la déclaration de Bosco Hategekimana, administrateur de la commune Bukinanyana. Cette autorité souligne que pour le moment, ils ont déjà érigé des hangars dans cette zone de Masango pour pouvoir accueillir ces familles et permettre aux élèves de poursuivre leurs études.
Selon Hategekimana, les autorités administratives ont déjà répertorié les familles affectées et les listes sont déjà entre les mains du ministère de la Solidarité nationale afin qu’il puisse leur venir en aide. Selon lui, quand le centre sera opérationnel ces familles devront respecter les ordres qui leur seront donnés par l’administration.