Deux membres influents du parti Congrès National de la libération d’Agathon Rwasa, ont été arrêtés dimanche 10 décembre par la police, ils sont accusés d’avoir tenu une réunion clandestine, sans autorisation dans leur permanence. Les responsables de ce principal parti d’opposition à Cibitoke parlent d’arrestation abusive et demandent leur libération sans condition.
Christophe Banyankiyubusa responsable du parti CNL dans la commune de Rugombo et Sandrine Nshimirimana représentante de la ligue des femmes sur la colline Mparambo I de la même commune ont été respectivement incarcérés aux cachots communal et provincial.
Tous ces 2 militants sont accusés de tenir des réunions clandestines sans l’aval des autorités administratives alors que les activités du parti d’Agathon Rwasa sont suspendues par le ministère de l’Intérieur depuis un certain temps sur tout le territoire national pour cause de mésententes internes.
Faux, rétorque Simon Bizimungu, secrétaire général de ce parti. Il parle d’arrestation abusive et en dehors de tout cadre légal. Selon lui, ces deux membres du CNL étaient en train de faire de la propreté à la permanence de leur parti quand ils ont été accusés de tenir une réunion sans autorisation.
Le secrétaire général du CNL demande par ailleurs qu’ils soient relâchés dans l’immédiat en dénonçant des actes d’intimidation à l’endroit des membres et sympathisants de leur parti.
Interrogé, le commissaire communal de la police à Rugombo n’a pas voulu faire de commentaire sur ces arrestations de militants de ce principal parti d’opposition.
C’est vraiment hors la loi.
Par ailleurs pour s’entretenir dans les les enceintes des permanences, on n’a pas du tout besoin de l’autorisation des administratifs.
Exiger une autorisation serait tout simplement un abus de pouvoir.