La rareté des pluies explique cette situation. Les agriculteurs crient au secours.
Les communes les plus touchées sont Buganda et Rugombo, toutes situées dans la plaine de la Rusizi. Pourtant, comme l’indique un administratif à la base rencontré à Buganda, ces communes sont le grenier de la province, surtout pour le manioc et le maïs.
Melchior Sindahera, un agriculteur rencontré au chef-lieu de la commune de Rugombo ne décolère pas : « La famine est inévitable. Les semences n’ont pas poussé. On s’attendait à de fortes pluies, mais nous sommes totalement déçus. »
Cette situation est connue à la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE). Un cadre de ce service déconcentré du ministère de l’Agriculture confirme la rareté des pluies dans ces communes.
Toutefois, explique-t-il, des solutions à court terme sont possibles. « Nous envisageons de mettre sur pied un barrage qui va irriguer toutes les cultures des communes situées dans la plaine de la Rusizi », précise-t-il.
Dans un proche avenir, poursuit-il, les agricultures vont utiliser l’eau pour irriguer leurs champs.
ce cadre ne dit rien. dans un proche avenir ça veut dire quoi. Il faut apprendre à être précis dans ce que vous dites. Hariho umuntu yaje gutembera à Bruxelles atubwira ati, « twicaye ku gahiye. dans un proche avenir on va exploiter le pétrole du lac Tanganyika ». None uwo mu cadre nawe abantu bariko baritabariza ababarire ama barrage atazopfa yubatswe. Emwe ayo tubonye!!!