Samedi 02 novembre 2024

Politique

Cibitoke : la concubine grièvement blessée sur injonction de l’épouse officielle

03/04/2014 9

A l’hôpital de Cibitoke, au chef-lieu de la province Cibitoke, ce mardi 1er avril, Vénantie Ntakirutimana est en train de recevoir des soins intensifs, suite aux nombreux coups de machette assénés par les trois fils de l’épouse de Sylvestre Kakurakubusa, son amant.

Vénantie Ntakirutimana est en train de recevoir des soins intensifs ©Iwacu
Vénantie Ntakirutimana est en train de recevoir des soins intensifs ©Iwacu

Selon les informations en provenance de la colline Gasenyi, dans la commune de Buganda, lieu de résidence de la victime, celle-ci a été attaquée sur la route, vers 20h, par les trois jeunes hommes susmentionnés. Ces derniers, d’après une source locale, étaient munis de gourdins, de couteaux et de machettes. « Cette femme a été grièvement blessée au bras et au visage », indique-t-elle avec colère.
La femme de son amant, comme le fait savoir une parenté de la victime, n’a pas digéré que Vénantie Ntakirutimana continue à résider dans la parcelle de Sylvestre Kakurakubusa. Ce dernier a une progéniture de 8 et de 2 enfants respectivement de sa première et de sa deuxième femme.

S’exprimant très difficilement, Vénantie Ntakirutimana fait savoir qu’elle a le droit de vivre sur cette parcelle et d’avoir une maison pour élever les 2 enfants qu’elle a eus avec Sylvestre Kakurakubusa.
Un sexagénaire rencontré sur place n’y va pas par quatre chemins : « Les agresseurs, qui ont agi sur injonction de leur maman, doivent être punis à tout prix. »

Punir les coupables

Les défenseurs des droits de l’Homme exigent des poursuites judiciaires à l’endroit des présumés auteurs. « De tels actes sont à bannir à jamais. D’ailleurs, il fallait accélérer les procédures judiciaires  pour que le jugement soit prononcé dans un délais raisonnable», insiste l’un d’eux. « Les agresseurs de Vénantie Ntakirutimana se la coulent douce », commente un activiste des droits de l’Homme établi dans cette province depuis plus d’une décennie. D’après une source policière, les présumés auteurs peuvent être arrêtés à tout moment.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Fátima

    Bonjour,
    Je suis en train de traduire un livre qui se passe au Burundi. Pourriez-vous, s’il vous plaît, me dire ce que signifie « Imbwa makali »?
    « Devant le portail il y avait une plaque: « Chien Méchant. Imbwa Makali. »
    C’est la traduction de chien méchant en burundais?

    En vous remerciant d’avance,

  2. A cibitoke, le concubinage s’y multipli, il faut que l’Etat s’occupe beaucoup de cette situation.

  3. Ngendakumana Michel

    le concubinage se manifeste beaucoup à cibitoke, il faut que les insitutions publiques s’y intéressent car le concubinage parait aussi une source de criminalité.

  4. borntomakelovenotwar

    Oui, punir les délinquants mais il ne faut pas non plus encourager la polygamie. Il faut la combattre. Aussi faut-il punir aussi cet homme et cette femme de cette union qui a déstabilisé l’ordre familial, social et public.

  5. koroyi

    uwo mugabo wa’abana umunani , ahubwo ba ariwe muja guphunga, kuko nta kwije. kandi n’uwo mugore nyene ntakwije. Kuki abajejwe sécurité sociale barindiriye yuko ibara rigwa ? n’ukuvuga yuko bari bashigikiye polygamie. ntabwo bari bazi yuko hariho imbwa makali. Mukwiye kumenya yuko urugo rurimwo abasore atari ugupfa kurutumbera kuko nizo mbwa makali. Abajejwe umutekano rero sinzi iyo baraba. Abasore bakunze kugira amaraso shushe , kuki uwo mugore n’uwo migabo kuki batabaahanuye. Umugore wambere yarivyariye abamukingira; ariko iyo misore yajanywe nagashavu, bakwiye guhanwa ariko bakihanikiriza abobagore n »abo bagabo umenga ntibagira ubwenge, abo basore basore bagize trouble pyscologique bakunda maman wabo cane, ahubwo nimurabe nimba mutobajana kumuganga w’umu pyscologue.

  6. Ndayiragije

    abo bamukubise bakwiye guhanwa, n’uwo mugabo nyene afise abagore babiri ntivyemewe n’amategeko. Uwo mugore nawe atwara abagabo b’abandi ntaco yobona. yagiye kurya ivyo atakobokeye azobiruka. urashobora kuja kuvyara k’umugabo afise abana umunani, abo wongeyemwo wibaza ngo azobarera gute abana cumi muri iki gihe?? Bakenyezi, kenyera mubone nta kwita mukiri bato. Erega kurongogwa si itegeko? Urasgobora kubaho neza utubatse, weho urabona wibatse n’imbwa. Umuntu afise abana umunani akongera ko abandi ntaba akwije.

  7. mckay

    Les voleuses d’hommes sont devenues très nombreuses. Méritent-elles le même châtiment ? Ou faut-il punir les voleurs?

  8. mudaragi

    komera sha bahati ibibi vyose bibayo uzurabivuga ntihagire iciza nakimwe kibayo uzandika.hahaha.

  9. Tete

    Emwe , utwawe umugabo n’uyo nawe aba ataziriko!!!!! Uwo mbona? Eh! Banyina mbona mutatweretse uwo yamurondeye n’uwamukubitishije???lol

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 4 129 users online