La population et les commerçants ne s’entendent pas. La direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) à la police et l’administration d’être vigilantes.
1 kilogramme de farine de manioc passe de 700 à 1200 Fbu. Celui de haricot de 1200 à 1 700 Fbu et le riz de 1 200 à 1 800 Fbu.Les communes de Rugombo et Buganda sont les plus touchées. Selon les commerçants, la pluie a été irrégulière et la récolte insuffisante. Toutefois, la population déplore le fait que les produits grimpent pour les produits locaux.
en outre le fait qu’un kilogramme de riz, l’aliment cultivé dans le pays, ait été rehaussé de plus de 500 fra dans ce petit délai. « Le riz se vend à 1800 Fbu le kilogramme alors qu’au début de ce mois, 1 kilogramme ne coûtait que 1200 Fbu », s’étonne Bédouine Inamahoro, une maman de 4 enfants rencontrée au marché de Buganda en colère.
Cette flambée des prix des denrées alimentaires n’épargne non plus les enseignants et autres fonctionnaires de l’Etat qui touchent des salaires dérisoires.Tout le monde se dit dépassé de cette situation. « L’on ne voit pas comment nous allonsjoindre les deux bouts du mois avec cette situation», s’inquiètent les enseignants du collège communal de Rugombo.
L’administration et la police appelées à réguler les prix
C’est la demande de la DPAE. Selon Béatrice Nyabenda, cadre de ce département, les communes de Mugina, Mabayi, Bukinanyana et Murwi n’ont pas été affectées par le soleil.
« Sous contrôle de l’administration et de la police, les commerçants de ces communes doivent respecter les prix mis en place par l’administration. » Elle leur demande d’envisager des mesures à l’encontre des commerçants récalcitrants.
Les autorités provinciales à Cibitoke se disent très préoccupées par cette situation. Elles affirment cependant qu’elles vont organiser des réunions de sensibilisation dans l’optique de bien réguler les prix des denrées alimentaires.
« Sous contrôle de l’administration et de la police, les commerçants de ces communes doivent respecter les prix mis en place par l’administration. »
Le contrôle des prix n’est pas du ressort ni de l’administration ni de la police. Il s’agit simplement d’une question de l’offre et de la demande. J’espère que le Burundi n’est pas devenu un pays communiste!
Casse-tête chinois ! Avec la surpopulation des collines, la non introduction de l’agriculture moderne, la non industrialisation du pays,… Attention danger.