Les écoles fondamentales à Cibitoke connaissent un surnombre d’élèves. Les enseignants et les parents demandent au ministère de l’Education de prendre cette question en main.
C’est surtout dans les classes des premières années que l’on constate des classes pléthoriques dans presque toute la province de Cibitoke. D’après les directeurs scolaires rencontrés sur place, les effectifs ont triplé.
Dans certaines classes, plus de 5 écoliers se partagent un seul banc- pupitre, ont indiqué certains enseignants de l’inspection cantonale de Mugina. Ces derniers évoquent aussi l’insuffisance de matériel didactique dans certaines écoles.
« Les livres des élèves et ceux des enseignants manquent à telle enseigne que dans certaines écoles, les enseignants n’ont pas encore démarré les cours », témoignent des enseignants de la commune Rugombo.
« Parfois, nous sommes obligés de rentrer très tôt, suite au manque d’enseignants », ont assuré les écoliers de l’école fondamentale de Buganda qui déambulaient au chef-lieu de cette commune pendant les heures de cours.
Les enseignants dénombrent plus de 150 écoliers dans les classes des premières années. « Un nombre inquiétant et difficile à enseigner », déplore l’inspecteur cantonal de l’Enseignement de la commune Murwi.
Les parents et enseignants demandent à la direction provinciale de multiplier les salles de classe, d’engager des enseignants et de disponibiliser le minimum indispensable de matériel didactique dans le souci d’assurer et de garantir une éducation de qualité.
La direction provinciale de l’Education fait des promesses
La direction provinciale de l’Education dans la province de Cibitoke fait remarquer que des efforts ont été fournis dans l’engagement et le déploiement des enseignants vers les écoles en forte demande.
Egide Ngendambizi, directeur provincial de l’Education, fait savoir que d’autres salles sont en cours de construction. Il appelle ainsi les parents et les élèves à faire preuve de patience. « En attendant le matériel didactique est à leur disposition, les enseignants ne doivent pas croiser les bras car le ministère de l’Education est au courant de cette situation », conclut-il.