Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Cibitoke a prononcé une peine de 10 ans de servitude pénale à l’encontre de François Miburo, pris en flagrant délit de viol. Les défenseurs des droits de l’homme se disent satisfaits tout en appelant à garder cette intransigeance dans de tels dossiers.
La cour composée par les juges du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Cibitoke siégeant toute affaire cessante a prononcé ce jeudi 11 avril une peine de dix ans de réclusion criminelle et une amende de 100.000Fbu contre François Miburo. Un seul chef d’accusation pesait sur lui : viol avec violence. Le ministère public avait demandé une peine de 15 ans d’emprisonnement au cours d’une audience publique marathon qui a duré 3 heures, de 18 heures à 21 heures.
Selon un témoin, cet orpailleur marié avec 2 femmes a été surpris alors qu’il était en pleines relations sexuelles avec N.J : "Nous avons été alertés par de nombreux cris que la victime ne cessait de pousser. L’auteur, en plein acte, l’avait déjà entraîné dans un trou creusé à la recherche des minerais d’or", raconte avec amertume un autre orpailleur.
Une source locale indique avec précision que la victime âgée seulement de 18 ans a été violée alors qu’elle était partie pour ramasser du bois de chauffage dans le secteur Rusororo, commune Rugombo à 5 km du chef-lieu de la province Cibitoke.
Les organisations de défense des droits de l’homme appuyées par les associations féminines se disent "satisfaits du jugement rendu par le TGI Cibitoke." Et appellent la justice à garder cette attitude dans le traitement rapide des dossiers en rapport avec les violences sexuelles.
On notera que le TGI Cibitoke a déjà traité trois cas de flagrance dans une période ne dépassant pas 2 mois, dont [un dossier d’homicide d’un homme qui a tué sa femme.->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article5206]