Cinq jeunes burundais, arrêtés dans la rivière Rusizi, sont détenus au cachot de la commune de Buganda, à une quinzaine de km du chef-lieu de la province Cibitoke.
Selon l’officier de la police judiciaire qui détient ce dossier, ces jeunes gens ont été arrêtés dans la soirée du 24 septembre sur la rivière Rusizi.
D’autres sources indiquent qu’un seul parmi les cinq détenus a été arrêté sur la rivière Rusizi, le même jour. Les autres, dans la localité de Cunyu, zone Gasenyi en commune Buganda, ont été appréhendés très loin de cette rivière, précisent ces sources.
Ce vendredi 26 septembre, seules la Rtnb et la Rema ont eu l’autorisation de s’entretenir avec eux.
Pour cet officier de la police judiciaire, cette décision émane de Jean-Marie Nibigira, le procureur de la République dans la province Cibitoke. Celui-ci soutient que tant que les enquêtes ne sont pas amorcées, aucun journaliste n’a le droit de s’entretenir avec eux. Ces derniers sont accusés de participer à des mouvements rebelles qui opèrent en RDC. Ces groupes rebelles, fait savoir le procureur de la République, sont alliés à l’opposition burundaise.
Pour les activistes des droits de l’Homme de la place, il y a anguille sous roche puisque certains médias n’ont pas été autorisés à s’entretenir avec ces détenus. Ils estiment que cet emprisonnement est un montage pour ternir l’image de l’ADC-Ikibiri.
Jean-Marie Nibigira affirme que ces jeunes ont été arrêtés grâce à une collaboration étroite entre les armées burundaise et congolaise. Des sources sûres indiquent que ces cinq jeunes sont tous de nationalité burundaise. Ils sont originaires des provinces Makamba, Bujumbura-Rural, Ngozi et Kirundo.
« Seules la Rtnb et la Rema ont eu l’autorisation de s’entretenir avec eux ». Le minimum d’intelligence aurait voulu que la RTNB soit la seule à etre autorisée pour s’entretenir avec ces jeunes. Mais, les laboratoires du Service National des Rementanya ont voulu insérer la triste Rema FM.!