La présence des enfants s’observe sur presque tous les sites d’extraction de l’or. Leur avenir semble incertain et sont exposés au danger de mort, d’après les défenseurs des droits de l’Homme.
Ils ont entre 12 et 15 ans, des mineurs qui constituent une main d’œuvre sur les sites d’extraction de l’or observables dans la province de Cibitoke.
D’après un des orpailleurs qui a voulu gardé l’anonymat, les enfants constituent une main d’œuvre moins chère et sont préférés par les propriétaires des sites.
« Les enfants exécutent des travaux lourds avec un salaire minime », s’indigne-t-il.
Ils touchent, selon lui, entre 2 à 3 mille Fbu par jour pour un travail payé à 10 mille fbu par jour lorsqu’il est exécuté par un adulte. « Beaucoup d’enfants abandonnent l’école et préfèrent aller travailler précocement pour avoir des sous ».
Un enfant rencontré sur le site de Kirekura, dans la commune de Murwi à 12 km du chef-lieu de la province, indique qu’il est obligé de travailler dur pour survire et faire vivre sa famille. « Etant orphelin de père, j’ai dû abandonner l’école pour chercher quelque chose à mettre sous la dent », précise-il.
Sur place, un nombre impressionnant d’enfants est tenté par l’appât de l’argent.
Des mineurs exploités
Les défenseurs des droits de l’homme en général et ceux des enfants en particulier s’insurgent contre l’utilisation des mineurs avant l’âge requis pour travailler. L’un d’eux fait savoir que la loi interdit strictement aux enfants de moins de 18 ans d’exercer les travaux exigeant beaucoup de forces comme l’extraction des mines : « De tels enfants sont sous- payés et sont exposés aux différents dangers. Les mineurs sont les principales victimes des éboulements de montagne fréquents surtout pendant la saison pluvieuses », indique-t-il avec colère.
Un spécialiste des questions de l’éducation fait savoir que ces enfants n’ont pas d’avenir : « En travaillant ensemble avec les adultes, ils s’adonnent à l’alcoolisme et fument du tabac à bas âge ».
Ce pédagogue conseille plutôt à ces enfants de préparer leur venir. Aux parents et aux autorités du pays, il leur fait un clin d’œil et les invitent à appliquer avec rigueur les conventions et les textes internationaux en faveur des droits des enfants auxquels le Burundi a souscrits.
LE PROBLEME N’EST PAS QU’AU BURUNDI SEULEMENT
« Nous avons besoin d’UN ELAN NATIONAL POUR CONTRECARRER LE PHENOMENE », constate Marc Rubin, le representant de l’Unicef au Burkina Faso.
En 2013, Terre des hommes a reussi a retirer 2.000 enfants des mines burkinabe, notamment en les scolarisant ou en les formant a un metier…
Le ministre des Mines Salif Kabore constate: « L’orpaillage existe dans tous les pays producteurs d’or. Ce serait donc utopique de dire qu’on va l’interdire. Mais il faut essayer de l’encadrer POUR ACCORDER UN AUTRE FUTUR AUX ENFANTS BURKINABE… »
(Voir AFP: « Les enfants mineurs, victimes de la ruee vers l’or au Burkina Faso », http://www.jeuneafrique.com, 21 mars 2014).
Merci.
Ils n’ont qu’à creuser,l’école c’est pour les fils de Nyabenda et de Ntisezerana. Quand ils seront suffisamment adultes , ils apprendront le maniement des armes à feu et on leur montera la Kibira-qu’ils connaissent bien par ailleurs- pour soutenir le tombeur des deux Mrs cités haut et la boucle sera bien bouclée.
Kibwa
Ha ha ha ha…Bien dit KIBWA…! mais quelle catastrophe, ce pays la dirige par des incompetents..?