La province de Cibitoke continue à accueillir des Burundais refoulés de la Tanzanie, qui arrivent démunis. Les défenseurs des droits de l’Homme crient au secours.
Au bureau de la commune Rugombo, ils dorment à belle étoile : « Leurs affaires sont éparpillées partout. Les enfants manquent de nourriture et de médicaments », note un administratif rencontré sur place. Selon les données récoltées sur place, ils sont au nombre de 18.
Un de ces rapatriés nous a raconté son calvaire. « J’étais marié à une Tanzanienne et on avait 4 enfants. Je suis parti seul en laissant ces enfants et ma femme et tout ce que je possédais comme richesse », précise Edmond Nzinahora.
Ce quadragénaire indique qu’il a marché pendant deux jours pour arriver à la frontière burundaise du côté de la province de Muyinga. De là, il a été transporté dans la province de Cibitoke … sur indication de ses parents. « En Tanzanie, mes parents, décédés au milieu des années 80, me disaient qu’avant de fuir le Burundi au moment des événements sanglants de 1972, ils étaient originaires de la commune Rugombo dans la province de Cibitoke », insiste-t-il.
Les défenseurs des droits de l’Homme lancent un appel pressant à tout bienfaiteur de venir en aide à ces rapatriés refoulés de la Tanzanie. D’après les informations reçues sur place, une liste est déjà établie par les représentants du ministère en charge des rapatriés à Cibitoke pour leur venir en aide dans les plus brefs délais.
Nimuze dufatane munda tugire ikintu dukora kugirango dufashe abantu bamerewe nabi. Bshobora kuzovamwo abashingantahe. Cane cane mugarukire urwo rwaruka. Ngo ingumba irira kumvyeyi abo bana bafashijwe na bavyeyi bazoba bafashijwe.
Barundi benewcu tugatukire kwabobantu batagira c’epfo n’icaruguru.
Murakoze
J ai honte d être burundais. c est tout ce que je peux dire. Et le gouvernet, et les 10 000000 associations et ONG qui roulent dans des « centres de santé », personne ne peut vraiment rien faire? Existe-t-elle la croix rouge au Burundi?