Le 27 janvier, à Addis-Abeba, à l’occasion de l’ouverture du nouveau siège de l’Union Africaine (construit par la Chine), le président du CCPPC, le Comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois, Jia Qinglin a brossé l’état des lieux des relations sino-africaines.
<doc2915|right>« Ce complexe qui se dresse sur le{ Toit de l’Afrique} incarne le ferme soutien de la Chine à l’Union et à l’intégration africaines, et sera sans aucun doute un nouveau symbole de l’amitié sino-africaine et de la coopération amicale entre la Chine et l’UA.» débute M. Jia.
Plusieurs raisons expliquent l’entente qu’il y a entre la Chine et l’Afrique comme l’atteste les derniers faits au niveau économique, commercial, culturel et humain : « Le développement socio-économique et la position internationale des deux parties contribuent à la paix et au développement dans le monde » rappelle Jia Qinglin.
D’après ce dernier, la Chine a toujours poursuivi une stratégie d’ouverture d’avantages réciproques et de gagnant-gagnant au progrès commun des pays en voie de développement. Tout en respectant la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays bénéficiaire « ce qui est très apprécié par les pays africains » souligne le président Jia Qinglin. Pour rappel quelques chiffres : plus de deux milles entreprises chinoises opèrent dans des domaines aussi variés que les mines, la finance, la manufacture, le bâtiment, le tourisme, l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche, avec un stock d’investissements passant de 490 millions de dollars américains à la fin 2003 à 14,7 milliards de dollars américains en 2011.
Les mesures telles que l’annulation de dettes, l’exonération de droits de douane, l’octroi de crédits préférentiels, le crédit spécial pour le développement des PME africaines ont été mises en œuvre dans « d’heureuses conditions » les projets de centre-pilote agricole, d’énergie propre et d’école d’amitié sino-africaine « avancent comme prévu. »
L’Afrique s’est trouvé un nouveau partenaire !