Depuis le 14 juillet, la société chinoise Chiko est à pied d’œuvre pour réfectionner huit points les plus gravement endommagés par les plus diluviennes de février de cette année.
« Au terme de tous les travaux sur les 18 points à refectionner, la RN1 sera ouverte même aux poids lourds », a rassuré Ir. Pierre Bayihishako, directeur de Planification Routière au ministère des Travaux Publics et de l’Équipement.
Mais si les travaux sur les sept points vont se terminer le 29 septembre de cette année, rien n’est moins sûr que le gouvernement burundais ait collecté la somme des 8 milliards Fbu nécessaires pour remettre en bonne état les 11 points qui restent. C’est notamment le colmatage du ravin profond de plusieurs mètres de part et d’autre de la chaussée, à l’amorce de la montée partant d’une centaine de mètres depuis le snack Iwabowabantu (commune Kamenge, nord de la capitale).
Selon Jean Jacques Habonimana, un surveillant de chantier travaillant pour le compte de la mission de contrôle STUDI International (une société tunisienne), les travaux d’érection de gabions, de raccommodage de la chaussé et de pose de bordures se déroulent normalement.
Signalons que depuis février, la circulation sur le tronçon Bugarama- Bujumbura est interdite aux camions et aux poids lourds. Ils doivent désormais emprunter la déviation Gitega-Mwaro, pour descendre sur Bujumbura par la RN7 (Ijenda- Musaga), soit un détour de plus ou moins 90 km.
@iwacu… ce sujet bien que court meritais une reflexion. j regrette de ce qui arrivent à ces pauvres camionneurs Tanzaniens. ils enregistrent trop d pertes humains et materiels. y pas une reglementation dans la route nyakararo-mweya. ces gens qui sont habitués au route droite éprouvent des difficultés. j m demande c qu on appelle planification au Bdi. en tout cas la RN1 montre jusqu où notre planification est limitée.
Quoi que vous fassiez, cette route est devenue un vrai tombeau ouvert. Vous ne faites que du bricolage.