Samedi 23 novembre 2024

Archives

Chers lecteurs, pourquoi s’abonner à Iwacu ? Notre réponse …

11/01/2014 14

Chers lecteurs,

Nous avons lu avec grand intérêt vos nombreuses réactions sur l’offre d’abonnement initié par IWACU il y a une semaine, et nous tenions à y réagir.
Comme expliqué dans nos vœux pour cette année, le contexte national et international fait qu’Iwacu, comme tout autre média burundais, doit de plus en plus compter sur ses forces propres pour générer des fonds de fonctionnement. Or la collecte, la vérification, la publication de l’information sous tous les supports ont un coût.

En lançant le Club des Amis d’Iwacu, nous avons donc voulu vous inviter à soutenir cette production de qualité à laquelle vous avez droit sans restriction depuis plus de cinq ans.
Nous tenons compte des réactions et avis de nos lecteurs. Certains, notamment des étudiants burundais à l’étranger qui ont une bourse assez modeste, des chercheurs et quelques jeunes de la diaspora qui se lancent dans la vie professionnelle nous demandent une petite révision à la baisse des frais d’abonnement.
Nous allons tenir compte de cette demande, signe de leur attachement à notre projet. Sous peu nous allons leur faire une offre spéciale.
Notre souhait est que chacun, à sa manière, avec ses moyens, soutienne Iwacu.
Vous n’achetez pas l’information. Vous soutenez la liberté d’expression, la production d’une d’information complète, crédible au Burundi.

Pour rappel, un membre du Club des Amis d’Iwacu a droit à :
– La Lettre quotidienne chaque matin, entre 8h et 9h de Bujumbura, ainsi que ses mises à jour sous forme d’alertes
– La lecture de l’hebdomadaire et du Magazine Iwacu dès leur parution en format PDF (sur n’importe quel support, tablette, ordinateur, etc)
– Le droit à toutes nos archives, avec un suivi personnalisé

Ainsi donc, votre abonnement ne rentre pas dans le cadre d’un quelconque « business » comme certains l’ont pensé (il y a des terrains autrement plus rentables, croyez-nous ! ). A notre niveau, il signifie le soutien à une presse de qualité au Burundi, nécessaire à l’épanouissement de la démocratie.
Par ailleurs, nous tenons à tranquilliser nos lecteurs que tous les articles publiés sur le site sont et resteront libres d’accès pendant trois mois, au terme desquels ils seront archivés. Exception faite de nos dossiers et enquêtes, réservés en primeur aux membres du Club.
Encore une fois, tous nos remerciements pour l’intérêt que vous portez à notre travail, et au plaisir de vous lire, encore et encore.

Iwacu – L’Équipe

Forum des lecteurs d'Iwacu

14 réactions
  1. Tohoza

    Les gens qui critiquaient Iwacu de l’inscription à faire pour s’abonner, je vous propose de lire cela, et vous verrai qu’ils ont la même politique que notre chers journal Iwacu.

    http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/01/20140110-071916.html

  2. Vuvuzela

    J’adore cette equipe puisque, elle au moins, prend le temps d’expliquer son idee. Bravo.
    Pour le reste, il appartient a chacun d’apprecier l’opportunite de s’abonner pour les uns, ou acheter pour les autres.

    Quant a moi, j’ai un probleme qui decoule de ma « faiblesse » pour ne pas avoir assume mon identite reelle des le debut de mes interventions sur ce site!

    Ooh, mon Dieu, comment vais-je contribuer ou m’abonner tout en restant anonyme?
    Comment vais m’excuser aupres de tout ce beau monde que je peux avoir insulte ou accuse de ceci ou de cela sans en avoir les preuves?

    Merci de m’aider a m’en sortir.

    • Lolita Dukundane

      Bonjour Mr Vuvuzela.

      Je m’appelle Lolita Dukundane et je suis chargée des relations avec nos lecteurs.
      Vous pouvez continuer à utiliser le même identifiant ou utiliser un autre identifiant. Et pour s’abonner le plus important c’est de connaître votre adresse e-mail.
      Si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas de me contacter personnellement ([email protected]).

      Bien à vous.

      • Vuvuzela

        Mais pour payer ca passe par des transactions bancaires; n’est-ce pas? Ma banque et la votre ne connaissent pas Vuvuzela et n’accepteront sans doute pas une simple adresse email!

        Je ne te lache pas Lolita Twikundanire! Merci pour ta patience.

        • Lolita Dukundane

          Oui ça se passe par transaction bancaire mais il y a aussi le secret professionnel. Je ne pense pas qu’on va publier votre nom ou quoi que ce soit Mr Vuvuzela. Faites-nous confiance! Ou bien vous pouvez même changer de nom d’utilisateur, comme ça on n’en saura rien!

          Et ne vous inquiétez pas, vous ne m’importunez en aucun cas.

  3. Kirinyota

    Iwacu, pourquoi ne pas exploiter d’autres sources de revenues comme les publicités par exemple.

  4. richard

    1}D’accord pour un cout  » normal » de l’abonement mais il faudrait k les articles soient plus fournis kuko quelque fois les articles ressemblent beaucoup aux nouvelles venant des radios diffuseurs burundais .
    2) il existe neamoins un petit probleme : Comment payer lorsque on ne dispose pas de carte bleu ou visa,american pour les gens se trouvant ici tout pres du Burundi

    Cordialement @ la redaction d’IWACU BURUNDI

    Ps: les erreurs d’orthographe sont dus au clavier

    • Lolita Dukundane

      Mr Richard,

      Je m’appelle Lolita Dukundane et je suis chargée des relations avec nos lecteurs.
      Merci pour les observations que vous faites.
      En ce qui concerne les abonnements il y a moyen de payer en FBU (Francs Burundais) et d’autres modalités de payement.
      Pour plus d’informations, n’hésitez pas de me contacter personnellement sur mon adresse e-mail [email protected].

  5. kaminuza

    Ok ariko, Tuzobashimira kuri « Indépendance » de votre ligne éditorialiste

  6. Gervais

    Chers promoteurs d’IWACU, j’ai assez de commentaires à faire sur votre schéma. Seulement je n’ai pas envie d’engager une polémique inutile surtout que votre contribution à l’épanouissement est incontestable. Seulement je suis tenté de commenter deux postulats de votre texte:

    « Vous n’achetez pas l’information. Vous soutenez la liberté d’expression, la production d’une d’information complète, crédible au Burundi ».

    Etant donné que je n’ai des détails sur plan stratégique, je me garde de confirmer si vous vendez ou non, votre « output ». Juste pour signifier que de notre coté,nous sommes des clients, donc acheteurs.

    Seulement l’idée que je veux partager avec IWACU et ses lecteurs est basée sur le caractère économique de l’information. En effet, à l’ère de la nouvelle économie, l’information s’est imposée comme un bien économique à part entière susceptible d’être vendu pour générer des profits pour le producteurs. Seulement ce type de bien a été longtemps considéré comme un bien public mais l’évolution de la société a rendu inéluctable, le besoin de privatiser ce bien et d’améliorer sa qualité et éventuellement de le vendre.

    Mon deuxième raisonnement est centré sur les capacités des clients à acheter ce genre de produit. Ici je renvoi à la notion de pyramide des besoins où les biens en information se trouvent au troisième niveau. cela suppose pour un revenu limité, le consommateur va épuiser tous ses ressources avant d’avoir satisfait le premier niveau à savoir celui des besoins de base.

    En appliquant cela au marché burundais où plus de 60% de la population vit en insécurité alimentaire, de l’information risque d’être considérée comme un bien de lux. Il est tout à faire logique que le peu de ressources disponibles pour un individu sera orienté pour l’achat des biens du premier niveau de la pyramide des besoins. Sinon, en toute logique, l’abonnement à un bien d’information constitue un achat économique en bonne et du forme. Heureusement que l’exportation des biens en information n’a pas besoin de demander la licence à la BRB. Le marché est plus vaste car les consommateurs peuvent être dans le monde entier. Sur ce point de vu IWACU a raison de dire ce n’est pas « un business » car considérant le pouvoir d’achat.

    « votre abonnement ne rentre pas dans le cadre d’un quelconque « business » comme certains l’ont pensé (il y a des terrains autrement plus rentables, croyez-nous ! ) ».

    Pour ceux qui auront envie d’approfondir la notion économique du bien « information » peuvent se référer à l’article de Felix WEYGAND, disponible en ligne à travers l’URL: http://ticetsociete.revues.org/499

    Félix WEYGAND, « Économie de la « société de l’information » Quoi de neuf ? », tic&société [En ligne], Vol. 2, n° 2 | 2008, mis en ligne le 26 novembre 2009, Consulté le 08 janvier 2014. URL : http://ticetsociete.revues.org/499

    En terminant, je m’excuse auprès la rédaction pour avoir engagé un débat éventuellement superflu au vu des objectifs du groupe ou de sa ligne éditoriale.

  7. Kirimwinzigo Libérat

    Je vous comprends. Je prends abonnement dès fin Mars, à cause de la conjuncture économique. Mais de votre coté, on vous demandera de produire des articles d qualité, bien documentés , réels et plausibles. Par exemple, la femme qui commente les discours qui prend de l’espace inutile pour des commentaires sans valeur ne devrait plus apparaitre. Merci

  8. Bibi1er

    Bon je vais donc attendre la période des « soldes » pour m’abonner…

    • John Bebe

      Merci iwacu. Je prends l`abonnement a la fin de ce mois. Pourriez-vous nous indiquer les prix? Bon travail!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 1 913 users online