C’est un muganwa (prince) et ami du Prince Louis Rwagasore qui salue les 50 ans d’indépendance du Burundi mais qui déplore que cette période ait été celle des années de tâtonnements. Charles Baranyanka emprunte le jargon marxiste pour la qualifier d’années « de maladies infantiles de l’indépendance ».
<doc2832|left>Pour lui, le 1er juillet 1962, jour de la proclamation de l’indépendance, les burundais espéraient que leur pays allait rallumer le feu sacré, le feu antique qui symbolisait la pérennité de la vie et de la nation burundaise. Malheureusement, déplore-t-il, ce feu n’a pas été rallumé : « Tout le malheur vient du fait que nous ne savons pas d’où nous venons et où nous allons. Il faut revenir aux sources, à ce que le Burundi ait sa propre histoire. Il faut éviter que l’histoire du Burundi soit dictée par les européens qui ne connaissent même pas notre langue », indique-t-il.
Quand nous aurons inscrit notre propre histoire, précise-t-il, à ce moment là, tout sera facile. Selon lui, il faut que « les maladies infantiles de l’indépendance » guérissent. Pour ce faire, mentionne-t-il, il faut une prise de conscience et se mettre en tête qu’on doit en sortir sous l’égide des grands hommes comme le Prince Louis Rwagasore, M. Ntunguka, etc.
A ce moment, on rallumera alors le feu sacré. Les Burundais se retrouveront en ensemble et jureront en disant : {« Plus jamais ça. »} Nous construirons, annonce-t-il, un Burundi nouveau qui sera respecté.
Ces propos ont été tenu par l’auteur de{ [Burundi, Face à la Croix et à la Bannière->http://www.iwacu-burundi.org/old/index.php?option=com_content&view=article&id=787]} alors que le Forum pour la conscience et le développement (Focode) décernait ce samedi 28 janvier 2012 un prix à[ Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH).->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1890]