Du 2 au 4 juin s’est tenue, à Yaoundé, la 16ème édition de la coupe continentale de karaté. Et contrairement aux appréhensions, les karatékas burundais ne sont pas rentrés bredouille.
Une médaille de bronze par équipe dans le kata (démonstration) et une coupe de Fair-play pour le meilleur participant. Belle moisson après plus de onze ans sans compétition continentale.
« Sans doute une preuve que notre karaté reste le meilleur de la sous-région, voire sur le plan africain. Surtout on va vite retrouver notre niveau d’antan si on renoue avec les tournois internationaux », s’est félicité Christophe Nkurunziza, président de la Fédération Burundaise de Karaté(Febuka).
Composée de neuf karatekas, dont une fille, la délégation burundaise a vu sept d’entre eux se hisser jusque dans le carré d’as – frôlant de peu le podium – dans leurs catégories respectives de poids.
En plus de grappiller quelques points au classement mondial, ils ont validé leurs tickets pour les mondiaux prévus au mois d’octobre en Espagne.
Les JO en ligne de mire
Désormais sport olympique, le karaté sera au programme des prochains JO prévus en 2020 à Tokyo. « Un défi de taille pour la Febuka, mais à sa hauteur », rassure M. Nkurunziza. Pour ce, il mise sur la préparation d’une équipe nationale toujours permanente. Un choix stratégique qui s’est déjà avéré payant dans la conquête des titres par le passé.
Et de souligner combien bénéfique fut le dernier passage au pays de l’expert omanais, le sensei Farid Al Shuhaibi. D’habitude péchant par manque de puissance et de rapidité dans l’exécution du kata (démonstration) et du kumité (combat), ils ont rectifié le tir à Yaoundé. « Sans doute, une bonne prestation qui est le fruit de la nouvelle approche moderne du combat que nous avait enseignée le sensei », lance M.Nkurunziza.
Signalons que le Burundi s’est classé 11ème sur 27 pays présents. C’est la Tunisie qui a remporté le plus de médailles (19 au total dont 7 en or, 5 argent et 7 en bronze).
Tiens ! Tiens ! Les commentaires s’amenuisent quand les sujets ne sont pas politiques ! Ntitubona kure basi !
Il faut se frotter aux meilleurs pour connaître son niveau. Cela est valable pour tout : politique, sport, économie,…
Mais si on ne sort plus, cela ajouté à l’enclavement interne, comprenons la direction que nous prenons.