«26 partis politiques, 3 candidats indépendants et une seule coalition d’indépendants se sont déjà fait inscrire pour prendre part à cette campagne», fait savoir Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la commission électorale nationale indépendante(Ceni).
C’était ce mercredi 11 avril, lors d’une réunion entre le ministre de l’Intérieur et le forum des partis politiques agréés au Burundi sur l’état des lieux du processus électoral.
Il en a profité pour annoncer que la campagne référendaire sera lancée le 1er mai. «Les leaders des partis politiques doivent informer l’administration sur leur calendrier de campagne référendaire. Cela permettra d’éviter que deux partis politiques ne se rencontrent sur un même terrain».
Le ministre de l’Intérieur affirme que le gouvernement ne peut accepter aucun rendez-vous de nature à le distraire ou à l’empêcher de battre campagne pour le référendum prochain.
M. Barandagiye indique qu’il a convenu avec les leaders des partis politiques membres du FDP (Forum des partis politiques), qu’ils ne comptent pas accepter d’invitation de la part de la facilitation dans le dialogue inter-burundais avant la fin du processus référendaire.
«Le gouvernement est actuellement concentré sur l’organisation de cette campagne. On ne va pas tolérer toute personne qui compte nous distraire».
Et de souligner que les partis politiques vont avoir le même espace. L’administration à la base doit respecter les opinions des uns et des autres. «Celui qui passera outre cette recommandation sera considéré comme un fauteur de troubles».
Ce membre du gouvernement assure que demander aux gens de ne pas voter constituerait une atteinte aux droits et libertés individuels. « Toute personne qui osera empêcher les Burundais d’aller voter sera traduite devant la justice».