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« C’est la faute aux médias ! »

25/11/2014 26

Pour certaines institutions de la République, ce sont les médias qui aggravent l’insécurité dans le pays, allant jusqu’à corrompre leurs sources. Des accusations qui dénotent le malaise du pouvoir, selon certains observateurs.

Gabriel Nizigama : « Il y a des journalistes qui ont d’autres visées et qui cherchent à désinformer la population. » ©Iwacu
Gabriel Nizigama : « Il y a des journalistes qui ont d’autres visées et qui cherchent à désinformer la population. » ©Iwacu

« Ce sont les médias qui aggravent l’insécurité », semble être la réaction des pouvoirs publics ces derniers jours quand ils sont interrogés sur les violences observées depuis quelques temps dans certains coins du pays.
Ainsi, dans une récente réunion avec les diplomates étrangers accrédités au Burundi, le 1er vice-président de la République a pointé du doigt les médias. Prosper Bazombanza faisait une mise au point sur les inquiétudes sécuritaires qui n’épargnent pas les milieux diplomatiques. Pour lui, certains politiciens, des médias et certaines organisations de la société civile « exagèrent les faits à dessein, dans la perspective des élections générales de 2015. »

S’adressant aux représentants des confessions religieuses, il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur a mis en garde certains médias qu’il accuse d’exagérer les faits avec pour conséquence de semer la panique au sein de la population. Edouard Nduwimana a insisté particulièrement sur les informations liées à la sécurité

Dans sa dernière séance, le Conseil National de Sécurité a condamné la diffusion de ce qu’il qualifie de fausses informations non vérifiées par certains médias qui sont de nature à confiner la population dans la peur et le doute. Ce conseil a condamné « les actes de sabotages liés à la manipulation et la propagation de rumeurs dans l’objectif de faire régner la psychose d’insécurité ».

Des accusations parfois sans preuve

Dans la droite ligne adoptée par le gouvernement, la semaine passée, à Genève, Augustin Nsanze n’a pas hésité à affirmer que les médias burundais sont la cause des lenteurs des procédures judiciaires pour certains cas d’assassinat extrajudiciaires. Le conseiller principal du président de la République en matière diplomatique répondait aux questions du comité contre la torture. D’après lui, les médias se saisissent de tous les dossiers et donnent des versions tout à fait contradictoires. M. Nsanze a ajouté que même les Imbonerakure sont diabolisés par les mêmes médias.

La même semaine, le ministre de la Sécurité publique a affirmé que les journalistes « mentent dans leurs informations » sur la sécurité, en exagérant leurs propos. Gabriel Nizigama a pris pour exemple le chef de zone Muyira en commune Kanyosha qui a été soudoyé, selon lui, par un journaliste pour mentir sur l’état de la sécurité dans sa zone. Il venait de tenir une réunion sécuritaire des responsables de police de la région ouest à Buhonga. Selon le ministre Nizigama, le journaliste aurait même fait signer un document à l’administratif dans ce sens. Document que le ministre a avoué ne pas posséder le lendemain.

Bien qu’une opinion trouve que ces accusations du pouvoir démontrent des relations normales entre lui et les médias, il semblerait pourtant qu’elles sont le signe d’une situation qu’il veut cacher alors qu’elle peut dégénérer.

>>>Réactions

Onésime Nduwimana, porte-parole du Cndd-Fdd : « Les déclarations des ministres n’engagent que le gouvernement »

Onésime NduwimanaPour le parti au pouvoir, les ministres sont responsables de leurs déclarations. « En ce qui nous concerne, les ministres ou le gouvernement en général ont des sources d’informations que le parti Cndd-Fdd n’a pas. Ils ont les moyens de chercher les informations et restent responsables de ce qu’ils disent. Nous n’avons pas de service de renseignement », souligne Onésime Nduwimana, porte-parole du Cndd-Fdd. Selon lui, ces déclarations des ministres n’engagent que le gouvernement et non le parti Cndd-Fdd.

 

Léonce Ngendakumana (ADC-Ikibiri) : « La vérité est étalée au grand jour grâce aux médias »

Léonce NgendakumanaPlus tranchant, le président du Frodebu et de l’ADC-Ikibiri souligne que le gouvernement fait une pression sur les médias parce qu’ils ont pris l’engagement d’informer la population sur les réalités du pays. « Comme les pouvoirs publics commettent beaucoup d’erreurs, c’est tout-à-fait normal qu’ils s’attaquent aux médias qui les mettent en évidence. » Léonce Ngendakumana relève le cas particulier de « l’insécurité généralisée déclenchée par les Imbonerakure qui rentrent de la RDC, ce que le gouvernement a toujours nié. » Pour lui, maintenant que la vérité est étalée au grand jour grâce aux médias, cela explique l’animosité du pouvoir face aux médias.

Léonce Ngendakumana pense que même les fouilles perquisitions observées ces derniers jours n’ont d’autres visées que de distraire l’opinion sur cette présence d’Imbonerakure dans la population.
« Si les médias le dénoncent, les pouvoirs publics ne peuvent le tolérer car ils veulent que cette question qui est au centre des préoccupations reste un secret », conclut le président de l’ADC-Ikibiri.

Jacques Bigirimana, (FNL reconnu par le gouvernement) : « Au lieu de condamner les journalistes, les pouvoirs devraient mener des enquêtes »

Jacques BigirimanaCependant, Jacques Bigirimana, président du FNL, appelle à plus de collaboration entre le pouvoir et les médias. Il reconnaît l’importance de ces derniers, « qui mettent les faits au jour. » Pour lui, au lieu de condamner les journalistes, les pouvoirs devraient aller auprès des témoins qu’ils ont interrogés pour s’enquérir réellement de leurs problèmes et y trouver des solutions. « L’Etat doit plutôt collaborer avec les médias pour s’entraider et avoir des informations fiables qui peuvent aider à résoudre les problèmes. »

Charles Nditije, le président de l’Uprona non reconnu par le ministre de l’Intérieur : « On ne peut pas cacher la fumée quand il y a le feu »

Pour le camp Nditije, c’est une question qui regarde le Cndd-Fdd et le ministre de l’IntérieurRappelant cet adage kirundi, M. Nditije estime que si la population s’exprime et dénonce l’insécurité dont elle est victime, c’est le rôle des médias de leur donner un espace pour s’exprimer. Surtout si le pouvoir veut l’étouffer. Malheureusement, constate-t-il, ils deviennent ensuite des boucs émissaires puisqu’ils diffusent des informations qu’on veut cacher.

Pour lui, il est inconcevable qu’un ministre déclare publiquement qu’un administratif a été soudoyé par un journaliste pour mentir, sans en avoir la preuve. « Pourquoi est-on si sévère envers ceux qui ne rapportent que ce que dit la population, et complaisant envers des autorités qui mentent sciemment », se demande-t-il.

Post scriptum

Commune Bwambarangwe, province Kirundo, le 15 mai 2014. Le président de la République : « …on nous a demandé de punir sévèrement ceux qui sèment la zizanie entre les Burundais par des rumeurs et propos incendiaires. Nous profitons ainsi de cette occasion pour proclamer la « tolérance zéro » contre toute personne, physique ou morale, qui se rendrait coupable d’un tel comportement inacceptable. »
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La société civile dénonce une stratégie de diversion et des boucs émissaires…

Alexandre Niyungeko : « Quand le pouvoir n’a pas de solution, il cherche des boucs émissaires. »  ©Iwacu
Alexandre Niyungeko : « Quand le pouvoir n’a pas de solution, il cherche des boucs émissaires. » ©Iwacu

Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC, trouve qua la stratégie du gouvernement dans son ensemble vise à charger les médias privés de l’instabilité sécuritaire qui prévaut dans le pays. « C’est une stratégie de diversion et d’intimidation. Les pouvoirs publics commettent souvent les exactions qu’ils veulent garder secrets et confinés dans un petit cercle. Ils ne veulent pas que les médias les diffusent et les partagent avec le grand public. » Pour lui, cette stratégie est signe d’un échec du pouvoir qui ne parvient pas expliquer et à démentir les informations données, quitte à recourir à cette stratégie de diversion, faute de réponses. « C’est l’histoire des animaux malades de la peste. »

« Quand le pouvoir n’a pas de solution, il cherche des boucs émissaires », renchérit Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes, UBJ. Il trouve une certaine contradiction dans les déclarations de certaines autorités qui reconnaissent l’existence des poches de violence et blâment les journalistes qui le rapportent. « Que veulent-ils réellement ? Qui voudraient qu’il y ait des victimes en silence ? Qui ne veut pas que les gens en soient informés » se demande le président de l’UBJ. M. Niyungeko s’étonne surtout que cet acharnement contre les médias puisse aller jusqu’à pousser un ministre à affirmer publiquement des faits qu’il ne peut prouver. « Au lieu de condamner les médias, les autorités devraient prendre en considération les faits rapportés par les journalistes », conseille Alexandre Niyungeko.

Quid des conséquences ?

De toutes ces réactions, il apparaît que l’une des premières conséquences de ces accusations contre les médias est la création d’une tension entre eux et les pouvoirs publics. D’autres craignent la victimisation des journalistes. Ils rappellent que les pouvoirs publics recourent aux institutions judiciaires et policières pour persécuter les journalistes et les médias, dont certains ont déjà été visés.

La seconde conséquence est le risque de désinformation de l’opinion, en renforçant le doute et la confusion au sein de la population qui a besoin d’un message clair, équilibré et vérifié. Mais aussi le risque d’une vindicte populaire, qui mettrait sur le dos des journalistes les violences et l’insécurité.

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. NTITWIHEBURE

    UNE AUTORITÉ AUSSI IMPORTANTE QUE LE MINISTRE QUI OSE ACCUSER SANS PREUVE EST TRÈS PITOYABLE FRANCHEMENT; JE ME DEMANDE QUELLE MOUCHE A PIQUE NOS CHERS DIRIGEANTS POUR AVOIR UNE SI FORTE HAINE ENVERS LES MÉDIAS INDÉPENDANTS JUSQU’AU POINT A OSER DIRE DU N’IMPORTE QUOI SUR EUX,,??? JE TROUVE CELA TRÈS DOMMAGE!!!!

  2. Musangi

    Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement laisse encore des journalistes comme ce Madirisha Edouard continuer de repandre leur poison

  3. nkuba

    Mr. Gondwanais Lamda, Je paris que ce que tu dis ou écrit tu ne le fait que pour vendre vos histoires à certains mediums étrangers et pour assurer ta survie te es obligé de créer des scoops en partenariats avec tes collègues d’autres mediums prives travaillant au Burundi. Je n’ai jamais connu un gouvernement burundais qui a tant donné la parole et la Liberté aux journalistes comme le gouvernement actuel. Si quelqu’un en connait un dites le moi svp. Mais sachez que liberté ne veut pas dire libertinage.
    Je connais certains de ces journalistes qui, en 1993 le premier président qui a été démocratiquement élu et investi pour gouverner, se sont donner le travail de le salir, le dénigrer comme quoi un hutu ne pourra jamais être capable de gouverner, et surtout gouverner les tutsi. Ces journalistes sont connus et ce sont eux qui veulent donner la leçon de la liberté de la presse, la liberté d’opinion. Ce sont eux qui convoyaient les message de haine, qui attiser le feu, surtout dans la capitale, certains étaient à la RTB et quand ils voyaient une autorité d’ethnie hutu venir faire un interview, ils l’insultaient dans leurs studios, le regarder comme une vermine, une ordure. Nimba mushaka gusubiramwo ivyo mwamte mukora kuva 1972 mubesha, muramenya yuko ivyo vyasezerewe. Tunabaona.

    • Nzobandora

      Se faire soigner ou consulter un psy te faire vraiment du bien

  4. Jackson

    @BONGO:

    Sa! Uti rero mu misi mu misi 3 FPL yari yamaze gufata vyose harimwo n’ukwangaza abenegihugu? Uti rero iyo scenario iri envisageable canke iri possible i Burundi. Mbe ko nzi isi ikeneye amazi y’imvura kugira dusarure vyinshi, ni kuva ryari hari abantu bibaza ko AMARASO avomera isi?

    Mbese ubundi FPL uribaza ko ariyo yakoze liberation nkuko tuvyerekwa? Hari ico wotubwira kuri invisible hand, invisible plans vyama biva ahantu benshi bazomenya batevye?

    Ubwo abo twabuze aBATUTSI, aBAHUTU n’aBATWA ntibakwiye? Iki gihugu burya nticabuze bikwiye mbere binarengeje? Ubu tutabeshanye mu Burundi ataruko habuze ibikogwa vy’iterambere hakaba hanaboneka présence ya corruption ikabije hamwe na mauvaise gouvernance mu duce tumwe tumwe, twohava tukemeza ko dufise situation isa niyo Havyarimana yari afise mu kwa kane kwa 1994?

    Ubu twokwemeza ko hari igice c’Abarundi bubwoko runaka bangajwe? Ko mbana menga iyi ntwaro dufise ibonekamwo ubwoko bwose?

    Buriya ibibazo dufise vy’ubukene n’ubutunzi vyoba vyiza gusumba tubikemuje INGWANO?

    Ha! Wa mu ministre wa Lithuania ngo vyoba vyiza twishe Abakene badashobora kuriha kwivuza, burya AKABI kaba mu bantu basi!

  5. Gakunzi

    Uwo muntu asa n’umuntu agendera igitsina « erega ngo ni abagabo » nico gituma bavuze atawubizamwo.

  6. Ndikumana Roger

    A l’époque, on nous disait:
    « the media is the watchdog of the society ».
    Et on nous définissait la politique dans sa plus simple définition comme:
    « potitics is the art and science of managing the society. »
    Et moi dans ma stupidité d’étudiant, je sous-entendais que l’ennemi commun d’un journaliste et d’un politicien était l’ennemi du peuple et de ce fait pensais que les deux camps(politiciens et journalistes) devraient collaborer pour faire avancer le peuple (pays).
    Mais je dois avouer qu’en observant ce qui se passe chez nous, ou dans certains coins du monde d’ailleurs,….je n’y comprends plus rien de tout ce que j’ai appris.
    Peut être que ça changeait.

  7. Wazamani

    Mukomere bene wacu les journalistes. Cane cane mutama Niyungeko wa UBJ. Igihe co kunigana ijambo abanyagihugu canke kumviriza ururimi rw’umwe cararenganye. Nta bategetsi b’ababeshi tuzosubira kwihanganira ngo badutamike ibinyoma. Ahubwo rero mugume mubacanira batubwire ingene bomara imyaka cumi yose ari amarementanya gusa barimwo: Nkurunziza niwe yatanguye ca gihe yinamura ngo arafise ivyemeza ko hateguwe umugambi w’ukumutembagaza ku ntebe yiwe, ariho ba KADEGE na NDAYIZEYE batabwa mu mvuto marimari nk’ibisuma. Nta gitangaza rero abasavyi biwe nka Nduwimana Edouard na Gabriel Nizigama (alias Tibia) bafashe ingendo n’imvugo ya sebuja wabo mu kubesha n’ukwivuguruza.

    • aho sha wazamani.uvuzukuri nkukurima.bibaza yuko tugihenbdwa.ahubwo ahumaramara bamaramarira kubamenyashamakuru,nibatubwire ahu bene wacu babashize bamwe birirwa baragandagura izuba ryaka.none ko journaliste ashuirahabona amabi badukorera,bagomba bahore?nibamenye yuko nuwe… (Censuré) inakuru mukuzimu ko yamenyekanye.nkurunziza nambatari nkurum(Censuré) gushika uyu musi ntaradushikiriza rapport yerekana ukuntu bagira bamutembagaze.kandi yari yavuze yuko afisze ivyemezo.nkuru…(Censuré) gushikuyu musi ntaraduha rapport yabantu batwiciye abantu o mugatumba.ntafise ivyemeze?guishikuyu musi FBI yasavye ko nkuru…. (Censuré) atanga abishe MANIRUMVA ngo bagirirweko itohoza bamenye vyukuri ko aribo bamugandaguye yaranse kubatanga.namenye yuko ivyo vyose tuzobimubaza ejo aho buca tumukurira igati munzi ngwarengane asubire mwishamba.iyo… (Censuré) yumupolisi nayo ntisubire kuvuga.buca tuzereye.mbega za … (Censuré) zabapolisi zaroye hehe?

      Note du modérateur: Madame ou Monsieur, si la prochaine fois vous écrivez encore des insultes, votre commentaire sera mis à la poubelle tout simplement.

  8. Viva FNL de Rwasa

    Que c’est vide comme argument! Igihe igi police cama kiriko gihungabanya umutekano mubisagara, ni la faute aux médias canke ni abagituma?! Igihe casanzaza inka zo ku Mpanda canke giturira imirima ya za stevia, ni la faute aux médias canke?

    Reka basha Rwasa buca za sikazima za Uprona na Frodebu zagiye hamwe na wé!

  9. Bampere Léonce

    Mbega nk’aho Ministre ntiyoba yanka kuza gusigura ibintu ko tuzi neza ko mugukora mwen’iyo migambi ataba yagirishijwe inama! Karya karwi kadutwaye umugambwe niko kagejeje ubutegetsi muyabira. Barashatse kurya bonyene, none raba inda z’isiha zigira zipasuke

  10. Mucangero Kajekurya

    hahaha!!c’est vraiment ridicule comme argument. Donko rero les médias sont-ils plus puissants que ce gouvernement ?

  11. kimeneke

    Urupfu nipfane biracane ahomwagura imipanga aba journalistes mwarababajije ???

    • Mucangero Kajekurya

      hahaha!! Merci bcp Kimeneke

  12. Bongo

    Mais! Est-ce que les médias sont plus puissantes que le gouvernement? Pourquoi le gouvernement ne fait pas ses propres recherches pour donner au public les faits si ce que les médias disent est faux?
    Mwishinga kwiba (kurunda ibihumbi umugani wanyu)aho gukora ibikenewe mukibaza ngo bizokwikora. Kure amaboko mu mpuzu. Ugutwata igihugu c’est du sacerdoce. Encore une fois ce qui s’est passé au Rwanda il y a de cela 20 ans, vous n’en tirez aucune leçon: en moins de 3 jours, ils n’avaient ni pouvoir, ni villas, ni argent. Ils n’avaient même plus droit de sol.
    Hari ikindi mwibagira les médias sont le 4ème pouvoir à côté du Législatif, Exécutif, Judiciaire. Pour gouverner , on doit composer avec cette donne. Rien ne sert de les avoir sur son dos.

    • pepe

      @Bongo,
      Untold story sur le génocide du Rwanda ntaco ikubwira ngo nziko wemera abazungu? Abantu bagifatira akorero kuvy’uburndi hamwe n’ivyurwanda baracari muri Analogue. bakwiye kuja muri Digital. Abarundi ngo umwansi agucira ….. Imana ikagucira …. Hore noneho Imana irakunda uburundi Kubera niyo yaburemye.

  13. Mshaidi

    Quand je vous lis,il y a cette chanson d’alpha blondy qui revient tout le temps dans ma tête;cette chanson s’appelle  » les salauds « .en gros elle dit: »les salauds ont mis le feu à mon paradis,journalistes pyromanes politiciens mythomanes,et…ils sont bêtes et méchants… »
    ressaisissez vous il est encore temps mes frères.

  14. nkuba

    Dans la rubrique des réactions, Vous avez fait parlé Alexis Niyungeko, Vital Nshimirimana les deux font partie du FORSC, et puis trois opposants au pouvoir, et seulement un membre/porte-parole du parti au pouvoir. Vous constaterez, donc comme moi, que votre information n’est pas équilibrée. Merci.

    • Nyandwi Gasper

      C’est tout à fait normal puisque tout le gouvernement a déjà pris la parole à travers mr. Gabriel Nizigama et mr. Augustin Nsanze . On n’allait quand même pas leur redonner le micro pour qu’ils réagissent à ce qu’ils ont dit!
      Vous répétez vous même que c’est dans la rubrique « des réactions ».

  15. Gondwanais Lamda

    Le pouvoir est chancelant, la population qui vit l’insécurité ne comprend plus le langage de ceux qui sont chargés d’assurer leur sécurité, je veux dire les membres du gouvernement. A Bujumbura, dans certains quartiers, les veilleurs de nuits sont malmenés par la police, les guérites montés en collaboration avec l’administration communale ont été démontés par la police pour des raisons impossibles à comprendre??? L’OBR est en pleine turbulence en saisissant les biens de commerçant sans respecter les procédures, sans signer des procès verbaux de saisi des marchandises issues de la fraude, ce qui peut être source de l’insécurité aussi. Ce qui s’est passé au marché de Muyinga le samedi passé est un exemple parlant, la population n’a pas hésité de se défendre en lançant les cailloux même sur le véhicule de l’autorité de la province. A ce rythme, Ouagadougou n’est pas loin, un bon entendeur salue.

    • Nzobandora

      Gondwanais Lamda,
      T’as rasion et a bon entendeur salut!

  16. Burundi Amahoro

    Les DD sont à court d’arguments! Au lieu de chercher les véritables causes de cette insécurité, ils se mettent à diaboliser les médias. Mais ce que le gouvernement en place oublie toujours, c’est qu’il a lutté pour la démocratie, il ne peut pas commettre des exactions sous silence, c’est fini, ces temps sont révolus! Les médias dénoncent aujourd’hui ce qui ne va pas et feront de même dans le futur. Je dis encore une fois ce régime est surmené!!!

  17. BUSORONGO

    Que les ministres disent vrai ou faux cela est possible mais aller jusqu’à nier le rôle prépondérant des medias dans la création ou l’exagération des faits c’est nier votre professionnalisme.
    Sur quatre hommes politiques interviewés trois sont de l’opposition et parmi eux deux parlent le même langage au point que ces derniers temps les distinguer devient de plus en plus difficile.
    L’UBJ fait parti du FORSC. Donc faire parler les deux démontre de votre volonté d’accuser pour accuser ; faire pour faire.
    Au fait j’ai l’impression que vous voulez exploiter le côté faible du pouvoir mais vous versez encore beaucoup plus dans la médiocrité professionnelle. Vous trouvez le pouvoir pas très bien rodé en communication, vous créez la zizanie par media interposés et quand on vous pointe du doigt vous vous métamorphosez en victimes.

  18. Kabizi

    Birabonekako Leta iri mu yabira!
    Ingabo za Farawo zigomba zizire kutumvira kwa Sebuja!

  19. SERWENDA

    L’on ne peut aggraver, exagérer qu’une chose préexistant, Bref….
    Rien n’est clair dans tout ce qui se passe au monde, mais de grâce, les DD ont intérêt a se familiariser avec l’argumentation.

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