Mardi 05 novembre 2024

Politique

« Ces élections ne sont pas crédibles », déclare la Belgique

21/07/2015 21
Le vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères belge, M. Didier Reynders ©Iwacu
Le vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères belge, M. Didier Reynders ©Iwacu

« Ces élections, qui ne répondent pas aux exigences minimales d’inclusivité et de transparence, ne sont pas de nature à résoudre la crise profonde qui secoue le Burundi. » Propos tenus par le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, dans un communique rendu public ce 21 juillet, jour de la présidentielle.

Le ministre Reynders espère que le dialogue entamé sous la médiation de l’Ouganda permettra de rétablir le consensus entre toutes les parties et d’assurer le respect des principes fondamentaux comme le respect pour l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’Homme. Il déplore que les élections aient été organisées avant que ce dialogue ait pu vraiment démarrer. Comme annoncé, la Belgique sera amenée à réexaminer sa coopération avec le Burundi en cas de troisième mandat du président Nkurunziza. En guise de conclusion, le ministre Reynders assure que son pays continuera, avec ses partenaires, à tout mettre en œuvre pour revenir à une solution conforme à l’esprit d’Arusha et enrayer la violence.

Forum des lecteurs d'Iwacu

21 réactions
  1. Gilles Nininahazwe

    Chers amis, ndabasavye mwumvirize ivyo Nyamitwe yashikirije mukiganiro yagize bruxelles kuri iyi link:
    https://soundcloud.com/ambabrahimmr/amakuru-inzamba-le-22-juillet

  2. Burundi

    mes chers amis attendons voir le gouvernement et l’opposition armée et non armée!! C’est les rapports de forces et c’est le plus fort qui s’impose !! Wait and see!!!

  3. DD-DD

    Akaryoshe kari iwacu, bazokwigarukana, reka dushinge reta urabe ko bataza baraca ku giti no kw’ibuye.
    Au rwanda, ils avaient gelé 40 millions de’Euros en accusant le pouvoir de Kigali de limiter la liberté d’expression. Ils sont revnu à leur décision. Qu’est ce que Kigali a changé dans ce domaine????
    Et pourquoi viennent-ils critiquer des élections qu’ils n’ont pas observées. Ces critiques biaisées.

  4. Ariko ababiligi,ntiyirigwe yigora mu vya cooperation,agubwo nibugare ambassade y’i bujumbura batahe ,batuveko .Mbega mu bu biligi ubutegetsi buhanahana abana na ba se,izo democracies iwabo zirihe?

  5. king power

    Urayigire ikugire nikomuhenda abana bacu,wogiyekuri terrain niho womenye ivyo uvuze .Mwishinga bampatsibihugu atakamaro bafitiye Afrika atari ukuduteranya ngo baronkisoko ryibirwanisho vyabo,nuko bazakitwiba bitwazango baradufasha.Komubishinga bataraza harinryane zamoko zari burundi?Nikuki babigize?Wibazako intambaribaye hazopfa nkurunzizagusa cankimbonerakure?Ng’urwipfuriza mukeba ruhatwara nyoko,namuhani ngo uwuzotera intambara izohera iwiw iherer iwe.Uwoshaka yokwitonda kuko nabapfuye turarira.

  6. Ntore

    Abo bose mweza amaso kubazobafasha yaba Occident, yaba Brics, murihenda cane kuko bose barondera intérêts zabo na domination.
    Hageze aho twibako, dupfa dupfe, dukira dukire. Ninde yoduha akarorero k’igihugu cateye imbere kubera imfashanyo? Nta na kimwe.
    Chine yateye imbere kuko banse ayo ma aides y’abakoroni. bamaze imyaka n’imyaka bibako, barankira iryo shano ngo ni aide ko ryinjira mu gihugu cabo none ubu nibo isi iriko aratega amashi.

    Kanure mubone. Mbega babafasha kuki, mupfana iki. Iyo muba muzi ko izo aide ari ideni n’umwuzukuru wacu azokwishura mwotekereje. par ailleurs, izo aides nyene nizo zituma gouvernements zacu zirera amaboko kandi zirangwa na corruption kuko ari ibifaranga (ideni) bikoroka batabiriye icuya.

    Nkurunziza turazi ico azira: yanse ko abakoroni bacukura ubutare bw’Uburundi kuri gusa. aho abasaba ko bagira ico basize mu kigega c’igihugu, baca bararaihira bararengwa ngo ntasubira gutwara.

    Ikindi gitangaje, mbega ni kuki urwo rwamo tutarwumva ku Rwanda aho Kagamé ariko arahindura constitution? Mbega ni kuki tutarwumva kuri Museveni amaze imyaka 30 ari ku butegetsi? Abarundi batari bake kireste abo inda zatanze imbere, barategereye arico gituma batazokwemera gusubira mu buja bw’abakoroni n’ababakorera.

    Iyo empire y’abahima ikoresha uburyo bwose mbere no gusacrifiant les vies humaines muri ako gaca ka Afrika, ni iteshwe ite, ntishobora kumara Abahutu bose muri ako karere.

  7. Amédé

    None ivyo vyaba flamands na ba wallons bihuriye he nizi ngorane zacu? Ko mwanka kubona canke kuvuga ko abariko barwanya ihonyangwa rya démocratie, babikora bafatanye munda abahutu n’abatutsi. Mbega ko umengo mwifuza ko basubiranamwo bakamarana nk’ivyahitiye.

  8. Belgique nta lecon boha abarundi kuko nibo batuzanyemwo amacakubiri. Murazobaza ko umu Walon hamwe n’Ummu Flamand bbateka bigasha. Ni badukurireho ayo manyanga yabo les BRICS baratubona.

    • L'histoire est en marche

      Les BRICS baratubona?? Really? Ont-ils jamais sauvé quelqu’un qui avait vraiment des ennuis sérieux? Raba ibihugu vyose kw’isi vyagize ingorane politiques, économiques ou sociaux ubona abo barondera ngo babafashe ari bande? Regarde du côté de la Grèce, de l’Iran, de l’Ukraine… Mais dans quel monde tu vis? Iyo propagande bababwira nimba ari ivy’amatora ni sawa muga de grâce sachons savoir où se trouvent les intérêts vitaux z’uburundi, ce n’est pas en nous opposant frontalement avec les principales puissance politico-financières de ce monde qu’on arrange nos affaires. Propagande ni nziza des fois mais quand il faut fgérer un Etat ça prend un peu plus que de la démagogie à 2 sous. Par ailleurs, badusavye gukurikiza amategeko twishiriyeho no kwubahiriza agateka ka zina muntu muga kuri iyi ntwaro ya Peter c’est visiblement trop demander.

      • salatori

        Les principales puissances politico- financières? dans quel monde vit tu l’occident souffre et connait son déclin croissance éxécrable depuis des années l’avenir c’est les BRICS et même l’occident le sais , nous sommes un continent d’avenir avec notre jeunesse nous devons évoluer avec l’avenir :  » Les BRICS »

    • burundais

      Con nous sommes con nous le resterons, monsieur on ne parle pas des wallons ni même des flamands, on te parle du respect de la constitution (point c’est tout).
      On s’en moque qu’il soit HUTU, TUTSI ou TWA, il doit juste respecter la constitution du Burundi et l’accord d’Arusha (pour la paix et la réconciliation).

    • Stan Siyomana

      @Micombero Jean
      Sans blagues/serieusement, que voulez-vous dire par « les BRICS baratubo »?
      Est-ce que ces pays accordent (deja?) l’aide etrangere dont le Gouvernement actuel du Burundi a tant besoin pour pouvoir fonctionner?

      • Stan Siyomana

        @Micombero Jean
        Voici comment (ce vendredi 17 juillet 2015) monsieur Obed Mlaba (= ambassadeur de l’Afrique du Sud a Londres) a decrit son pays (au South Africa House peu avant le concert organise au Jour de Mandela pour recolter des fonds pour Nelson Mandela Children’s Fundation):
        « We have high unemployment, weak economic growth, and WE MUST ATTRACT INVESTMENT, grow the economy and create jobs… »
        (Voir Marvin Meintjies: « Letter from London: Africa needs investment that stays in Africa », http://www.bdlive.co.za,

        21July 2015).

    • Sirabahenda

      @Micombero Jean
      Le mot « BRICS » revient dans presque tous tes commentaires ! Ngo BRICS baratubona selon tes propos ! Heureusement que le ridicule ne tue pas. Au sein du CNDD il n’y a que les gens qui ne voient que le bout de leur nez et c’est ça le drame. Où êtes-vous entrain de conduire réellement le Burundi ?
      « Uncertainty is an uncomfortable position, but the certainty is an absurd one » (VOLTAIRE).

  9. claude nahayo

    Quelles élections ? La violence actuelle est le fait des Burundais pour des raisons politiques. Tous ceux qui tirent ou lancent des grenades toute la nuit (policiers, civils, SNR, opposants, rebelles, etc.) sont des Burundais, donc il ne peut y avoir d’élections crédibles au Burundi avant la paix et une entente politique. Pourquoi pas, il faudrait organiser de nouvelles élections le plus tôt possible. Même s’il y a transition, mais une transition paisible, elle sera assurée par des Burundais ou pilotée par le Président Nkurunziza: on a rien contre lui, sauf que ce troisième mandat est une catastrophe national. S’il y a insurrection ou guerre civile, elle est et sera faite par des Burundais. Si le Président Nkurunziza parvient a imposer la paix, durant son troisième mandat, sans effusion de sang….c’est une supposition mais j’aurais aime y croire tant je suis pacifiste a ce point, on attendrait 2020 pour de bonnes elections….malheureusement, le constat actuel, est qu’on vit tous un échec national électoral, social et économique, on vit la violence et les divisions entre Burundais, et c’est le bain de sang pour le moment, juste a cause de ce troisieme mandat . Apres avoir « gagné » ces « élections », le Président NKURUNZIZA devrait réconcilier les Burundais, peut-être en démissionnant tout simplement pour réorganiser de nouvelles élections. Ce troisieme mandat est le nœud du problème, et il n’est jamais trop tard de bien faire: tout lui sera pardonné.

  10. Jean-Pierre Ayuhu

    « Ces élections, qui ne répondent pas aux exigences minimales d’inclusivité et de transparence, ne sont pas de nature à résoudre la crise profonde qui secoue le Burundi. » selon le ministre Reynders.

    Excellence M. le Ministre,

    Si j’avais de leçon à vous donner sur la société burundaise et le comportement de sa classe politique, je vous dirais que vous n’avez rien compris de manière générale car en effet, nous avons à faire à une société où le non dit s’est érigé en mode de communication et où parfois le mensonge est une valeur!

    Inclusivité, de quoi veut-on dire et parler? C’est noyer le poisson et c’est ça la force de nos politiciens. Qui inclut qui et dans quoi? Le constat est que le CNDD-FDD a été un rouleau compresseur depuis son arrivée au pouvoir, parfois avec des méthodes peu démocratiques comme par exemple la politisation de toute la société, pour dire, tu es d’abord avec nous avant toute chose…, ceci a réduit à néant les autres forces politiques. A qui la faute? Au CNDD-FDD certes mais aussi aux membres de l’opposition qui n’ont résisté à l’offre du parti au pouvoir en optant pour une transhumance politique car finalement, le CNDD-FDD est peuplé par ceux-là même qui hier, peuplait l’opposition d’aujourd’hui…

    Dans une société où seule la fonction publique est employeur, l’on ne peut qu’en arriver là !

    « Il déplore que les élections aient été organisées avant que ce dialogue ait pu vraiment démarrer »….peut-on passer toute notre vie à dialoguer? Qui dit dialogue, renvoi forcement aux médiateurs, qui renvoient aux experts et aux NU et à l’UA de tout superviser et donc, un pléthore d’hommes et femmes envoyés par ces institutions qui vont séjourner au Burundi, dollars pleins les poches, et donc enrichir ceux qui étaient déjà riches à travers des loyers mirobolants, des chauffeurs et gardiens qui gagnent plus que des ministres et pendant des années, l’on oublie le développement au profit de cet éternelle consolidation de la paix à travers d’interminables dialogues! « … le ministre Reynders assure que son pays continuera, avec ses partenaires, à tout mettre en œuvre pour revenir à une solution conforme à l’esprit d’Arusha et enrayer la violence. » mais il oublie ou méconnait qu’Arusha a contribué à la création d’une société artificielle où des minorités ( twa, tutsi, ganwa, handicapés, homosexuels, personne ne sait…, sauf les signataires) se taille la part du lion avec 40% de place dans l’administration publique et para-publique et à la question de savoir sur quoi s’est-on basé pour définir ce quotas, cela devient dangereux car l’on entre dans le décomptage ethnique, mot banni dans dits accords!

    Et de quelles violences parle-t-on? Dans le royaume de Mwezi, la violence, la rébellion, le coup d’état, la vérité, le mensonge, tout est relatif car
    « … la violence n’est pas si violence que ça, c’est selon l’acteur ou la victime!»
    « … le coup d’état n’est pas si coup d’état que ça!»
    « … la vérité n’est pas si vraie que ça!»
    « … le mensonge n’est pas si mensonge que ça!»

    • l'histoire est en marche

      Mr Ayuhu tu comprends j’espère que tu n’as bien évidemment aucune leçon à lui donner ça c’est un. De deux si on te suit dans ton raisonnement pour le moins étrange et qu’il n’ait effectivement rien compris à la situation au Burundi, alors nous sommes dans un sacré pétrin car lorsque ton principal bailleur de fonds ne te comprend plus il y péril en la demeure. Quand tu y ajoutes qu’en plus du 1er les 3 ou 4 autres qui suivent (tu pourras consulter la liste) ne te comprennent pas non plus bon là on n’est vraiment pas loin du naufrage. Ngejeje aho kuko kuri ibi bindi vya 60-40, on va te laisser tout seul aller remuer cette boue, twe dusigaye mu ma salles de commodités igire wenyene muri iyo débat de caniveau.

      • Jean-Pierre Ayuhu

        Oui, l’histoire est en marche.
        La leçon est là, M. Le Ministre prend ou ne prend pas . Je vous invite à écouter attentivement notre hymne national et vous comprendrez que le pays vient de loin, qu’il a tout connu et qu’il a su s’en sortir. Sinon, cher ami de « l’histoire est en marche », les faits sont têtus, la vérité ne peut qu’être la vérité même si elle blesse parfois et qu’elle vous blesse quand je vous dis qu’Arusha nous a crée une société artificielle. Cher, sur qoui s’est-on basé pour définir le quotas de 60/40 %?
        Face aux faits, têtus, vous choisissez l’insulte, c’est une évolution sinon ç’aurait été la violence physique.
        Irambire muvukanyi

    • DD-DD

      « Les opposants ne sont pas opposés que ça ».
      « Les anti- « 3è » mandat ne sont pas si « anti » que ça »
      « Les pro-« 3è » mandat ne sont pas si « pro » que ça »

      Voilà les titres qui expriment bien ce qui se passe au Burundi. Rynders ferait bien de s’enquerir auprès de ses grand-pères qui étaitent au Burundi dans les années 1950 s’il veut savoir qui sont les Burundais.
      Il paraît que Rwasa n’a pas retiré sa candidature de la CENI. Ntawondusha inkuru ga basha?

  11. Ça au moins c´est clair. Esperons que les autres enboiteront le pas à la Belgique.
    Le 26 août, Pierre NKURUNZIZA finit son dernier mandat. Il faut penser à l´après cette date car le Burundi n´aura pas de Président élu après. S´il s´entête à continuer, ce sera un coup d´Etat et ce dernier est condamnable.

    • karundi

      Coup à la Niyombare?

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